Suite
du texte précédent du 24 07... J’ai coupé en deux ce que j’ai écris lundi parce que cette situation qui me replonge dans les rôles du passé dans la relation familiale demande de poser les choses en toute transparence et sans aucune censure. C’est l’occasion
idéale pour se libérer du passé par la compréhension et l’ouverture, puisque je me retrouve dans
le contexte de l’enfance, capable maintenant d’observer objectivement ce qui
est, tant au niveau émotionnel que des schémas de pensées et des rôles, et l’écriture
spontanée est donc tout à fait appropriée.
La
période des vacances est à la fois l’occasion de respirer, de prendre son
temps, de le gérer selon son envie mais c’est aussi celle des retrouvailles en
famille. Bien évidemment cela réactive les vieilles blessures et les rancœurs,
on se retrouve dans les places, les rôles qu’on avait autrefois. On revient à
cette période qui a été forte émotionnellement et où on a endossé une
personnalité, un des personnages du triangle de Karpman.
On peut le sentir dans
l’air, dans l’énergie et les coups d’éclats de l’orage, ce temps si changeant
en est l’expression.
On est partagé entre la joie que procurent les bons
souvenirs, celle qui vient du laisser aller et en même temps ces vieux schémas
de l’enfance que le contact avec la famille remet sur le devant de la scène.
Chacun retrouve sa place de père, de mère, d’enfant, exactement comme dans l’enfance
malgré que tous soient adultes. Pouvoir observer cela sans s’y attacher, sans
lutter contre cela, sans se forcer à jouer l’adulte sage, sans s’identifier au
rôle, à la position au sein de la famille, est un bon moyen de savoir où on en
est dans la libération des croyances et conditionnements, dans le processus
d’individualisation, depuis l'essence de l'être.