mercredi 26 juillet 2017

« S’ouvrir pour ne plus souffrir »





Suite du texte précédent du 24 07... J’ai coupé en deux ce que j’ai écris lundi parce que cette situation qui me replonge dans les rôles du passé dans la relation familiale demande de poser les choses en toute transparence et sans aucune censure. C’est l’occasion idéale pour se libérer du passé par la compréhension et l’ouverture, puisque je me retrouve dans le contexte de l’enfance, capable maintenant d’observer objectivement ce qui est, tant au niveau émotionnel que des schémas de pensées et des rôles, et l’écriture spontanée est donc tout à fait appropriée.

La période des vacances est à la fois l’occasion de respirer, de prendre son temps, de le gérer selon son envie mais c’est aussi celle des retrouvailles en famille. Bien évidemment cela réactive les vieilles blessures et les rancœurs, on se retrouve dans les places, les rôles qu’on avait autrefois. On revient à cette période qui a été forte émotionnellement et où on a endossé une personnalité, un des personnages du triangle de Karpman. 
On peut le sentir dans l’air, dans l’énergie et les coups d’éclats de l’orage, ce temps si changeant en est l’expression. 
On est partagé entre la joie que procurent les bons souvenirs, celle qui vient du laisser aller et en même temps ces vieux schémas de l’enfance que le contact avec la famille remet sur le devant de la scène. 
Chacun retrouve sa place de père, de mère, d’enfant, exactement comme dans l’enfance malgré que tous soient adultes. Pouvoir observer cela sans s’y attacher, sans lutter contre cela, sans se forcer à jouer l’adulte sage, sans s’identifier au rôle, à la position au sein de la famille, est un bon moyen de savoir où on en est dans la libération des croyances et conditionnements, dans le processus d’individualisation, depuis l'essence de l'être.

« Seuls l’amour et la lumière libèrent et guérissent »





24 07 Vous allez me dire que je me répète encore mais les circonstances m’ont amenées à le constater une fois de plus. Et c’est clair qu’on a bien du mal à sortir des croyances, des conditionnements et des systèmes de prédation où on s’affirme en démolissant l’autre, celui qu’on considère comme notre bourreau.
Ainsi, très souvent, pour ne pas dire tout le temps, lorsqu’on est victime en tant qu’adulte, déjà, ça nous renvoie systématiquement à l’enfance, à l’état d’impuissance et l’ignorance d’alors, on croit qu’en accusant et en condamnant le bourreau, on sera sauvé. 
Ce schéma est celui de la prédation, ou de la loi édictée dans l’ancien testament : « œil pour œil, dent pour dent » ; Un cycle perpétuel de vengeance nait de ce point de vue ne libérant ni la victime, ni le bourreau. Un cycle où la victime, le bourreau et le sauveur répètent à l’infini les mêmes souffrances et la même violence, en restant enfermé dans les limites de ces rôles. Passant tour à tour de victime à bourreau, de bourreau à sauveur, de victime à sauveur...

Nous avons joué tous ces rôles, toutes les combinaisons possibles sans pour autant trouver la paix, le bonheur. Tout au contraire, on reste enfermé dans la souffrance et conditionné par les réflexes de nos cerveaux archaïques, formaté pour réagir de façon automatique selon le système de survie, de prédation.

Je redonne ma définition de l’amour et de la lumière. La lumière : la compréhension des mécanismes internes, la connaissance des lois de l’amour en tant que vibration, essence de l’être et celle de la nature de l’énergie. Et l’amour le détachement de tout ces mécanismes de survie, l’identification à l’essence.