mardi 19 juillet 2016

« 13 novembre, 14 juillet... » Gregory Mutombo





« Les temps actuels, par leur intensité, nous obligent à réaliser de profondes prises de conscience
La principale doit nous conduire à mesurer notre responsabilité dans le déroulement et le contenu du spectacle du monde
Les temps ne sont plus à commenter avec effroi, stupeur, colère, indignation, résignation ou sentiment d'impuissance ce qui se joue devant nous, comme si cela était séparé ou indépendant de nous, comme complètement coupé de nos scénarios intérieurs
Car, que nous l'assumions ou non, ce qui se joue devant nos yeux est le fruit de nos entrailles
Ce qui se joue devant nos yeux est l'expression manifeste de ce que nous portons et produisons individuellement et collectivement
Ce qui se joue devant nos yeux est la densification terrifiante de toutes les paroles et pensées que nous émettons, si souvent empreintes de dualité, de condamnation, de jugement, de rejet, de peur

Si nous nous croyons étrangers à l'expression du monde, et particulièrement dans ce que nous lui trouvons de plus vil, de plus obscur, de plus violent, de plus cruel, alors nous perpétuons encore et encore l'idée que le problème vient de l'autre et, par conséquent, que la solution arrivera de l'extérieur
 Si nous nous croyons étrangers à l'expression du monde, nous nous privons, de fait, de notre capacité à le faire évoluer par notre implication vibratoire collective