«
Les temps actuels, par leur intensité, nous obligent à réaliser de profondes
prises de conscience
La
principale doit nous conduire à mesurer notre responsabilité dans le
déroulement et le contenu du spectacle du monde
Les
temps ne sont plus à commenter avec effroi, stupeur, colère, indignation,
résignation ou sentiment d'impuissance ce qui se joue devant nous, comme si
cela était séparé ou indépendant de nous, comme complètement coupé de nos
scénarios intérieurs
Car,
que nous l'assumions ou non, ce qui se joue devant nos yeux est le fruit de nos
entrailles
Ce
qui se joue devant nos yeux est l'expression manifeste de ce que nous portons
et produisons individuellement et collectivement
Ce
qui se joue devant nos yeux est la densification terrifiante de toutes les
paroles et pensées que nous émettons, si souvent empreintes de dualité, de
condamnation, de jugement, de rejet, de peur
Si
nous nous croyons étrangers à l'expression du monde, et particulièrement dans
ce que nous lui trouvons de plus vil, de plus obscur, de plus violent, de plus
cruel, alors nous perpétuons encore et encore l'idée que le problème vient de
l'autre et, par conséquent, que la solution arrivera de l'extérieur
Si
nous nous croyons étrangers à l'expression du monde, nous nous privons, de
fait, de notre capacité à le faire évoluer par notre implication vibratoire
collective
Quel
être sur Terre a-t-il retrouvé un jour l'apaisement, lors d'un puissant accès
de colère, d'angoisse ou de haine du fait qu'on lui hurle dessus, qu'on le
frappe ou qu'on le condamne sans merci ? Aucun
Pourquoi
continuons-nous alors à croire que cela sera possible si c'est notre voix qui
crie, notre main qui maltraite ou notre conviction qui sanctionne ?
Il
n'est plus temps de crier à la conspiration, au complot, plus temps de dénoncer
telle prétendue manipulation, de blâmer telle dérive, de regretter tel laxisme,
de chercher des explications rationnelles fondées sur l'Histoire, l'équilibre
des forces ou de vagues concepts sociologiques.
Il n'est plus temps de se
perdre en prévisions chaotiques ni, non plus, en une sorte d'espérance
infantile en l'installation progressive, comme par enchantement, d'heures plus
douces
Pour
l'avoir expérimenté durant de longues années, il m'a été donné de comprendre
que personne ne revient sain et sauf de la guerre
Personne.
Il ne faut jamais se fier à l'absence de blessures physiques...
Une
partie de nous meurt toujours sur le champ de bataille
Que
ce champ de bataille se situe en Centrafrique, en Afghanistan, dans le centre
de Paris ou sur la Côte d'Azur
La
partie de nous qui meurt est celle qui portait encore certaines croyances
fondées sur les notions de bien ou de mal, sur les notions de bourreau et de
victime, de vainqueurs et de vaincus
Chacune
de nos intentions belliqueuses ou vengeresses, avant même qu'elle ait pris
forme dans la réalité concrète, appelle dans l'immédiateté une contrepartie de
même nature, émanant de celui que nous considérons comme notre adversaire
On
ne combat jamais que soi-même...
Jusqu'à
ce que l'on dépose les armes et prenne conscience que, faute de l'un des deux
combattants, la guerre s'arrête
Les
temps actuels nous amènent à laisser mourir en nous cette idée que ce qui
déchire et meurtrit nos existences est la conséquence exclusive de l'ignorance,
de l'obscurantisme, de la haine ou du fondamentalisme caractérisant les autres
Tant
que nous ne nous reconnaitrons pas comme co-créateurs - par la peur qui nous étreint,
nous enferme et nous voile - de ce qui advient en ce monde, alors nous
continuerons d'assister, chaque fois plus sidérés, à la matérialisation du
manque d'amour en nous
Combattre
la violence ne demande aucun courage, juste de l'inconscience.
Le courage, au
sens étymologique du « cœur qui agit », consiste en cette reconnaissance humble
que seule la paix véritablement installée en nous peut engendrer un climat de
paix autour de nous
Tout
ce contre quoi nous luttons se renforce. Mettre toute notre énergie dans la
riposte revient à focaliser nos efforts vers la haine et la peur.
Si aucune
énergie ne vient nourrir en nous l'amour, l'harmonie, la guérison, comment
pourrons-nous semer autre chose que le contraire, le déni, le négatif de ce que
nous sommes ?
Il
est temps que l'Humanité cesse de croire que les solutions à tous ses maux sont
dans l'action
Elles
sont dans l'être
Quel
sera le premier des puissants de ce monde à déposer son armure qui, telle une
cible, attire nécessairement à elle des flèches ?
Quel
sera le premier des puissants de ce monde à, courageusement, manifester par sa
vibration et son Verbe, l'Amour qui annihile tout ce qui est moins que lumière,
plutôt que de repartir encore une fois en guerre, ainsi que cela se reproduit
depuis des éons ?
Les
« puissants » de ce monde sont toujours à l'image des peuples qui les hissent
sur leur trône
Nous
sommes responsables de la façon dont nous regardons le monde
Nos
yeux sont le portail de notre âme
De
la qualité de notre regard dépend l'élévation ou, au contraire, l'abaissement
vibratoire de ce qui est observé
Tant
que nous projetterons sur l'autre la somme de toutes nos peurs, nous le
maintiendrons sous une cloche de plomb de laquelle il ne pourra s'extraire que
par la violence
L'heure
est au passage de l'empathie à la compassion
L'empathie
nous fait souffrir de la souffrance du monde, en la faisant grossir
La
compassion est cet état qui ne nie en rien la peine ou la douleur ressentie par
l'autre mais, parce que le regard porté ne l'enferme ni dans le statut de
victime ni dans celui de bourreau, permet une aide véritable et d'initier un
processus de libération
Si
nous pleurons, par empathie, du fait de la souffrance éprouvée par autrui, nous
serons tôt ou tard ceux qui sentiront monter en eux la colère, la violence ou
le sentiment d'impuissance du fait de la cruauté manifestée par tel autre
Et
les rôles s'inverseront, une fois de plus...
Combien
de temps allons-nous perdurer dans ces archaïsmes qui ont mené l'Humanité dans
sa posture actuelle ?
En
Vérité, la décision nous revient
Elle
est Intérieure
Elle
est notre Responsabilité Collective et Individuelle d'êtres humain »
Trop
occupée à gérer mes mondes intérieurs en ce moment, j’ai choisi de publier ce
texte qui donne un point de vue que je partage, sur ce qui se passe dans le
monde actuellement…enfin depuis toujours.
L’instantanéité d’Internet qui permet
la diffusion d’infos dramatiques à l’échelle mondiale est étroitement liée à
celle de la manifestation.
Le temps qui s’écoule entre la pensée et sa
matérialisation est de plus en plus court et en cela on peut voir sans douter,
la force de la projection des pensées émotions énergies et leur impact sur notre état d'être, notre quotidien, notre entourage...le monde.
Il est clair que les égrégores de la peur, de la violence, de la division…sont
plus nourris que ceux de la paix, de l’amour et de la joie mais nous pouvons
rétablir l’équilibre en choisissant notre point de focalisation.
Lorsque les
évènements qui secouent la planète surviennent, ça peut sembler difficile de
maintenir la paix et l’espoir en soi mais quand on sait que l’amour est plus
puissant que tout, on s’abandonne en confiance à l’intelligence du cœur.
Plus
nous serons nombreux à rester ancré dans la conscience de Qui nous sommes, la vibration
de la source, dans l’unité, l’amour sans conditions, la compassion et l’équanimité
et plus ces égrégores pourront prendre de la force et de l’ampleur.
En
choisissant de suivre notre cœur plutôt que la peur et en offrant toutes
pensées émotions qui nourrissent l’esprit de division, de conflit, de déni, de rejet, de
mépris, à la source d’amour lumière universelle dont nous sommes tous issus,
nous offrons cette paix, cette espérance au monde qui en a tant besoin.
Et il n'est même pas nécessaire de se connaitre ou de se regrouper pour faire grandir ces égrégores d'amour et de lumière puisque c'est au niveau de l'invisible que ça se réalise, au niveau des âmes...
Tant
qu’on "n’affronte" pas ses propres émotions on en reste l’objet pourtant en osant
les laisser s’exprimer, en les observant sans juger, la paix qui revient
témoigne de cette puissance intérieure inébranlable.
Ça peut demander de s’intérioriser
longuement, de se couper du monde pour un temps, mais ce temps n’est jamais
perdu, au contraire parce qu’il nous permet de fortifier ce qui en nous a le
plus d’importance et de valeur.
N’est-ce
pas une offrande magnifique que celle de la paix du cœur, de l’amour sans
conditions, de l’harmonie et de l’unité ?
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.