samedi 16 février 2013

Libérer puis lâcher, amène une douce paix




Je suis toujours à réfléchir à la notion de liberté et je me dis que c’est un concept impalpable, absolu. Le seul moyen de le savoir ce qu'elle est, c’est de le ressentir par contraste. Comme tout concept abstrait. 
L’amour n’y échappe pas. Si on veut savoir ce que c’est, il faut le ressentir et encore on ne sait jamais très bien si c'est de l'émotion ou un sentiment profond. 
On a vite fait de faire l'amalgame. 
L'amour divin, il me semble, qu'il naît dans le cœur mais qu'il se diffuse aussi en chaque corps. 
Il nous a fallu vivre des situations diverses et variées pour pouvoir le définir, par contraste, comparaison. 
Ce qui m’amène au sens même de l’incarnation et à l'intérêt de l'expérience de la dualité.

Qu'est-ce que la liberté? Y-a-t-il seulement une réponse? Vidéo "L'après vie existe" du Dr Charbonier




Cette question revient régulièrement et avec force.
Quand j’ai décidé de consommer des produits dérivés d’opium, c’était pour répondre à la sensation d’être prisonnière de mon corps physique. 
Esclave de cette enveloppe qu’il fallait entretenir, nourrir. Et puis pour nourrir ce corps, il fallait travailler, ne plus être libre, en chier pour mériter le droit d’exister. Tout ça pour faire vivre cette chair où je me sentais étrangère, qui ne représentait pas du tout ce qui vivait, en moi.
Pour se tenir debout, il fallait être à genou, plier devant des règles établies par les peurs, celle de mourir, de disparaître qui pousse à tout faire pour être reconnu. 
Alors la grande faucheuse, je l’ai appelée mais elle m’a refusé la délivrance suprême.