lundi 9 mars 2015

« Détente mentale, lâcher prise, par l’humour avec Nicole Ferroni »





Les libérations continuent au travers d’un rêve, vidange de l’inconscient, que je me suis contentée de noter au réveil, comme la dernière fois et je laisse infuser sachant que si je dois en trouver le sens, ça me sera donné. Les quelques éléments l’on tout de même amenée à comprendre que mon enfant intérieur avait besoin d’attention. J’ai caressé mon ventre en lui parlant après avoir vu une photo de classe qui défilait sur l’écran de veille, le confirmant que c’était bien un appel à me tourner vers lui. Puis je l’ai invité à aller dans la nature comme lorsque j’étais enfant et me régalais de ces moments de paix, de liberté, portée par un sentiment de sécurité naturel.
Je peux voir que la journée m’a amenée à lâcher prise ; à abandonner des comportements réflexes dont celui de chercher à comprendre, sous-tendu par le besoin de contrôle, motivé par la peur. Je me suis dit aussi que les choses sont beaucoup plus simples sans produits. Ce qui me motive à continuer malgré les symptômes, puisque le sevrage, peu importe le produit, disons l’envie de changer, demande de renouveler l’intention régulièrement et ainsi de la nourrir.

« De la théorie à la pratique; de la colère à la paix, la liberté et la joie » & vidéos





Je retrouve des nuits plus longues et en même temps plus de calme intérieur, moins de propension à réagir et à me laisser submerger par ce que je lis, vois ou entend. 
J’ai de plus en plus envie de me libérer des croyances, de l’illusion, de la peur, de l'inconscience et par le fait, je deviens plus lucide.
Le processus de révélation ou l’effet de la lumière vivante est nécessaire pour devenir plus conscient. Il faut vouloir se connaitre en profondeur afin de sortir des schémas de victime/bourreau/sauveur, qui sont des stratégies de l’ego qui étaient nécessaires tant qu’on ne savait pas qui on était vraiment, tant qu’on s’identifiait à ses souffrances, son vécu, son histoire dramatique. Mais savoir n'est qu'une étape dans le processus de délivrance. Ce n’était pas non plus le fait du hasard si nous fonctionnions de cette façon parce qu’il faut être prêt à entendre la vérité qu’elle soit extérieure ou intérieure. 
Prêts à ne plus se cacher derrière ses blessures, prêts à les libérer, prêt à devenir responsable de sa vie plutôt que de se 'complaire' inconsciemment, dans le rôle de victime. Parce qu’il y a des 'bénéfices' à jouer ce rôle, on n’a pas de responsabilité et on se préserve ainsi de toute culpabilité. On le fait en accusant les autres, ses conditions de vie ; « si je n’avais pas vécu ça, je serais épanouit », « si seulement j’avais de l’argent je serais libre », « si j’avais un travail, je serais reconnu socialement, respecté »…