lundi 14 octobre 2013

Nous pouvons rester d’éternelles victimes en accusant nos parents de ne pas avoir assumé leur rôle ou choisir de devenir les parents de notre enfant intérieur avec à la clef, la guérison des blessures de l’âme et la souveraineté.



Antonio Javier Caparo


Voilà un week-end encore bien chargé de sens, de synchronicités, de possibilité d’affirmer mon désir et d’évaluer la justesse et l'évolution de mon parcours. J’ai pu vérifier, une fois de plus, le choix de mon âme de guérir ses blessures et l'efficacité de l'auto-guérison par le dialogue avec mon enfant intérieur qui est de plus en plus à l’aise. En gardant en mémoire l’idée que l’autre me reflète ce que je suis, je peux prendre un certain recul, en évitant de retomber dans le piège de la déresponsabilisation. C’est surtout la relation avec nos proches qui nous montre notre état d’esprit, qui nous pousse à travailler en profondeur. Puis symboliquement et au-delà, nos parents sont nos plus grands instructeurs. Selon les rapports que nous entretenons, qu’ils soient clairs ou complexes, ils nous renvoient toujours quelque chose de très fidèle puisque ce sont les personnes qui nous ont connues enfant donc authentiques. Quand je dis, parents, ça concerne tous ceux qui ont joué le rôle de tuteurs. On est souvent en conflit avec eux tant qu’on n’arrive pas à exprimer notre chemin d’âme, tant qu’on cherche à s’affirmer et ce que nous vivons avec eux nous indique précisément ce que nous devons lâcher afin de devenir autonomes. Il est nécessaire de « couper le cordon », comme on dit et plutôt que de craindre cet acte chirurgical indispensable, on peut le voir comme une magnifique opportunité de devenir autonome affectivement. Tout ce qui nous arrive est toujours motivé par l'amour de notre aspect divin, pour notre plus grand bien.
J’ai reçu la visite surprise d’une amie que je n’avais pas vue depuis dix ans. Nous nous sommes connues à l’église, bien qu’elle habite en Espagne.