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Antonio Javier Caparo |
Voilà un
week-end encore bien chargé de sens, de synchronicités, de possibilité d’affirmer
mon désir et d’évaluer la justesse et l'évolution de mon parcours. J’ai pu vérifier, une fois de plus, le choix
de mon âme de guérir ses blessures et l'efficacité de l'auto-guérison par le dialogue
avec mon enfant intérieur qui est de plus en plus à l’aise. En gardant en
mémoire l’idée que l’autre me reflète ce que je suis, je peux prendre un
certain recul, en évitant de retomber dans le piège de la déresponsabilisation.
C’est surtout la relation avec nos proches qui nous montre notre état d’esprit,
qui nous pousse à travailler en profondeur. Puis symboliquement et au-delà, nos
parents sont nos plus grands instructeurs. Selon les rapports que nous
entretenons, qu’ils soient clairs ou complexes, ils nous renvoient toujours
quelque chose de très fidèle puisque ce sont les personnes qui nous ont connues
enfant donc authentiques. Quand je dis, parents, ça concerne tous ceux qui ont joué le rôle de
tuteurs. On est souvent en conflit avec eux tant qu’on n’arrive pas à exprimer
notre chemin d’âme, tant qu’on cherche à s’affirmer et ce que nous vivons avec
eux nous indique précisément ce que nous devons lâcher afin de devenir
autonomes. Il est nécessaire de « couper le cordon », comme on dit et
plutôt que de craindre cet acte chirurgical indispensable, on peut le voir comme
une magnifique opportunité de devenir autonome affectivement. Tout ce qui nous arrive est toujours motivé par l'amour de notre aspect divin, pour notre plus grand bien.
J’ai
reçu la visite surprise d’une amie que je n’avais pas vue depuis dix ans. Nous
nous sommes connues à l’église, bien qu’elle habite en Espagne.