lundi 9 septembre 2013

"Guérison et illusion" par Simon Leclerc



 

Voici un article tout frais rédigé par Simon Leclerc. Comme son dernier texte, c’est à partir de sa propre inspiration, de son vécu et de son expérience professionnelle, qu’il nous délivre ce message. C’est bien agréable de voir que chacun ose affirmer de plus en plus son individualité. Puisque le divin est en soi, en le cherchant on le trouve et en apprenant à l’écouter, on l’entend. Ouais, ce qui se résume en une phrase nous prend toute une vie, des centaines d’incarnations, pour enfin arriver à non seulement le concevoir mais surtout à le vivre. Le parcours nous a enrichi, élevé, formé jusqu’au cœur de nos cellules, dans nos entrailles, dans chacun de nos corps et même si c’est l’heure de la purification et que celle-ci est parfois intensément vécue, le retour à la maison n’en sera que plus merveilleux. Nous nous sommes tracés une vie chargée de nombreux défis dont le plus important est celui de s’aimer véritablement, de nous aimer pour de vrai. Je constate que ce qu’il relate est tout à fait ce que je vis, pense et ressens. Depuis 2006, si ma mémoire est bonne, tout ce qu’il a publié a toujours trouvé en moi un fort écho et même si le collectif Ashtar nous a donné les clefs de compréhension intellectuelle dès les premiers messages, il nous a fallu le vivre, l’expérimenter pour pouvoir y adhérer totalement. Je vous laisse au plaisir de la lecture et de la résonance.

Ciel gris mais cœur irisé




Ce matin, dès mon réveil à 6h30, les mots « lecture psychique » résonnaient ! J’avoue que j’ai un peu fait la grimace de constater que même la nuit, je « travaillais ». Apprendre à mieux gérer les énergies, c’est le programme que je me fixe pour cette semaine. Non pas comme une obligation mais comme une expérimentation, un jeu. Le réflex miroir reste évidemment d’actualité, le fait de voir ce que l’autre me reflète de caché, d'enfoui, intérieurement devient aussi un exercice plaisant. Je précise une chose, quand je dis l’autre, ça n’a rien de péjoratif. Remarque, si j’en parle c’est que ça me titille. Je vais essayer de trouver une autre façon de nommer celui ou celle qui me révèle à moi-même. Je pense qu’il est naturel, quand on saisi que nous nous reflétons mutuellement, de considérer la personne face à nous comme un « outil ». L’étape suivante, c’est de voir l'humain à partir du cœur, comme un frère, un ami. Je dois reconnaître que le fait d’insensibiliser mon ressenti face à l’extérieur, même si c’est un réflexe de protection, amène à la limite de la froideur. C’est aussi un trait caractéristique de la personne qui souffre de la blessure d’injustice. N’ayant pas eu la compassion, l’attention nécessaire pour me reconnaître, m’aimer, j’ai eu vite fait, inconsciemment, de considérer les humains comme des "ennemis potentiels", des êtres dont il fallait se méfier. Mais cette croyance n’était que l’expression de ma propre considération. Je me croyais quelqu’un de pas « aimable », donc je voyais les autres de la même façon. 
On ne peut voir le monde qu’à partir de ces croyances et pour cette raison, la connaissance que je suis un humain divin comme tout le monde, a changé considérablement ma vision. Cependant, il reste quelques "séquelles", des réflexes conditionnés que je m’emploie à libérer. Je sais que mon amour pour l’humain est très fort mais en même temps, la méfiance et les peurs ont perverti ce sentiment que l’amour de soi peut ramener à sa juste valeur. Tout est question de dosage, d’équilibre, d’harmonie et mes petits « rituels » du matin, participent à modifier ma perception de moi-même et donc de l’humanité.Je continue les séances d'EFT avec régularité.