vendredi 23 octobre 2015

« Comment le fait de marcher dans la nature modifie le cerveau »





Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Stanford, le contact avec la 
nature aurait tendance à favoriser notre bien-être, contrairement aux environnements fabriqués par l’humain.
Selon une étude publiée par l’Université de Stanford, le contact avec la nature serait à même d’influer positivement sur notre cerveau (en modifiant le flux sanguin dans le cortex pré-frontal), et notamment comme prévention contre la dépression. Comment expliquez un tel phénomène ?
Hervé Platel : La région du gyrus cingulaire antérieur est la partie du cerveau ciblée dans l’étude.
Elle montre une suractivité chez les personnes qui ont tendance à la « rumination mentale », terme qui désigne l’état des personnes qui n’arrêtent pas de penser, qui ont du mal à lâcher prise, à se déconnecter. 
C’est pour cela qu’aller dans un parc, un espace vert, peut-être un moment de calme. Un moment de repos pour notre pensée, notre psychisme et bien sûr notre cerveau.

« Le centre de notre vie : pensées et émotions » & « Emotions emprisonnées » Sarah Boucault






« Votre pire ennemi ne peut pas vous faire autant de mal que le font vos propres pensées ».
Bouddha
Il n’est pas tellement important de connaître le nombre exact de pensées que l’on a, mais on dit que nous avons jusqu’à 70.000 pensées par jour et la revue New Scientist évoque le nombre de 80.000.000.000.000 pour les pensées de toute une vie.
Un chiffre qui dépasse le nombre d’atomes qu’il y a dans l’univers si nous nous basons sur la quantité de neurones et sur toutes les connexions qui existent entre eux.
Parmi tant de pensées, nous apprenons à sélectionner celles qui sont le plus en accord avec la vision du monde que nous avons développée tout au long de notre vie, celles qui génèrent en nous une émotion concrète et qui nous amènent à agir d’une manière déterminée.

Nos pensées génèrent des émotions
Si nous pensons que nous obtiendrons un bon résultat, nous sentirons des émotions positives qui nous motiveront pour entreprendre des actions que nous réussirons.
Si nous imaginons une fin catastrophique, il est possible que nous nous sentions triste et incapable, et cela nous démotivera pour mener à bien des actions.
Notre esprit a la capacité d’imaginer, de rêver, de créer, d’inventer, de communiquer, de découvrir et de changer les réalités, même si cette même capacité est celle qui nous joue de mauvais tours.