lundi 1 juin 2015

« Apaisez les turbulences de votre mental grâce à la Focalisation » Dr Véronique Baudoux






Votre cerveau surchauffe à force de faire des heures supplémentaires ?
Vous aimeriez pouvoir débrancher sur commande vos neurones hyperactifs ?
Vous ressassez, vous ruminez… ? Vos questions tournent en boucle et vos pensées tournent en rond ? 
Faire le vide dans votre tête vous semble aussi accessible que d’escalader l’Everest à mains nues ? 
Il est possible de calmer votre brouhaha intérieur et de découvrir les bienfaits d’un mental apaisé…
Je devine que vous allez me dire que vous avez tout essayé et que jamais vous ne parvenez à faire le vide dans votre tête…

Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule personne qui est confrontée à cette difficulté : durant les ateliers de développement personnel, c’est le principal problème que les participants rencontrent (même s’ils ne le disent pas tout haut).
Mais, le plus souvent, on vous dit « Faites le vide dans votre tête » et cela s’arrête là…

« Grosse fatigue…bonne détente »






Ce matin, je me sens toute bizarre, j’ai dormi longtemps comme hier et je n’arrive pas à être présente. Il y a tant de bouleversements physiques et émotionnels que je ne sais plus trop où j’habite mais ça ne m’angoisse pas. 
Le mental continue de cogiter à propos de tout et de rien et je me dis qu’il est temps de le questionner, de remplir les feuilles téléchargées hier sur le site de Byron Katie. 
Mon intérêt accru pour son travail fait ressortir des peurs et des questions à propos du sens même de la vie. 
Comme si tout ceci était une immense farce et que je m’accroche à mon passé pour exister, comme si sans lui tout allait s'écrouler. 
La peur de n’être rien m’empêche de franchir le pas. 
La peur d’oser tout lâcher, les préjugés, les croyances. 
Une part de moi n’en peut plus de vivre à moitié et l’autre s’accroche à ce qui ressemble de plus en plus au film, "un jour sans fin". 
Je l’ai regardé hier soir, pour une fois, je ne suis autorisée à être ‘passive’, enfin si on peut dire parce que ça soulève aussi des questions. Je me rends compte que cette façon de cogiter semble donner un sens à ma vie, une façon de passer le temps, enfin de le rendre ‘intéressant’. Le hic, c’est que je ne vis pas dans la réalité, je ne fais pas grand-chose, je vis une vie entre deux états d’être. Deux identités, voire trois. Il y a Lydia du passé, Lydia du présent et Lydia du futur qui sont toutes aussi immatérielles les unes que les autres.  Comme si je n’arrivais toujours pas à m’incarner complètement, comme si je flottais sans arrêt entre ses lignes du temps. Les nuits depuis deux jours, sont longues et je me réveille plus fatiguée que lorsque je dors moins.