Votre
cerveau surchauffe à force de faire des heures supplémentaires ?
Vous
aimeriez pouvoir débrancher sur commande vos neurones hyperactifs ?
Vous
ressassez, vous ruminez… ? Vos questions tournent en boucle et vos pensées
tournent en rond ?
Faire
le vide dans votre tête vous semble aussi accessible que d’escalader
l’Everest à mains nues ?
Il
est possible de calmer votre brouhaha intérieur et de découvrir les
bienfaits d’un mental apaisé…
Je
devine que vous allez me dire que vous avez tout essayé et que jamais vous
ne parvenez à faire le vide dans votre tête…
Rassurez-vous,
vous n’êtes pas la seule personne qui est confrontée à cette difficulté :
durant les ateliers de développement personnel, c’est le
principal problème que les participants rencontrent (même s’ils ne le
disent pas tout haut).
Mais,
le plus souvent, on vous dit « Faites le vide dans votre tête » et
cela s’arrête là…
Les
animateurs/formateurs vous donnent cette instruction comme
si c’était une évidence connue de tous, un peu comme s’ils vous disaient
de compter de 1 à 10.
Ce
qui vous laisse avec la sensation désagréable d’être le cancre de la classe,
celui qui devrait savoir mais qui ne sait pas.
N’osant
pas poser la question « Comment on fait pour faire le vide dans sa tête
? » de peur que les autres vous regardent bizarrement et
que le formateur ne vous renvoie chez vous, considérant que, vraiment, vous
n’avez rien à faire là, parmi ce groupe d’initiés avancés.
Au
mieux, vous attendrez la pause pour aller confesser votre horrible péché en
espérant que personne ne remarquera rien.
Mais,
jusque là, vous voilà en colère contre votre ÉNORME INCAPACITÉ à empêcher vos
pensées de se bousculer dans votre cerveau (notez au passage qu’aux pensées
habituelles se rajouteront en plus toutes celles qui vous parlent de
votre épouvantable incapacité) et en colère contre ce fichu mental
qui va, bien évidemment, vous empêcher de faire les exercices et de
profiter de ces expériences pour lesquelles vous avez payé si cher.
Votre
cerveau produit 60.000 pensées par jour !… Alors, honnêtement, faire
le vide total est impossible.
Par
contre, il est tout à fait possible de les diminuer petit à petit pour que les
espaces entre les pensées s’allongent et laissent ainsi de plus en plus de place pour
autre chose.
Mais
toute cette colère ressentie contre vous-même et contre votre mental constitue
un obstacle important…
Alors,
je vous propose de voir comment vous pouvez contourner cet obstacle…
Le
mental n’est pas notre ennemi
La
plupart des mouvements de développement personnel parlent du
mental comme s’il était un ennemi qu’il nous faut absolument supprimer si
nous voulons progresser sur notre chemin.
Pour
ma part, je n’aime pas beaucoup cette notion d’ennemi parce que cela nous place
alors dans une énergie de combat, de lutte, de pouvoir contre quelque chose que
nous jugeons comme étant «mauvais».
Cette
énergie du combat n’est jamais une énergie constructive nous permettant de
suivre de nouveaux chemins dans notre vie.
Au
contraire, cette énergie du combat nous oblige à mettre le focus sur le négatif
et, en mettant le focus sur quelque chose, nous lui accordons de l’importance
et donc nous l’amplifions !
J’observe
que de nombreuses personnes qui souhaitent méditer sont déçues d’elles-même ou
« en colère » contre le fait qu’elles ne parviennent pas à supprimer leurs
pensées.
Cette
colère ne fait qu’amplifier le phénomène et cela d’autant plus qu’elle
s’accompagne le plus souvent d’un jugement sur soi-même.
Pour
moi, le mental n’est QUE le porte-parole de notre ego.
Souvent,
on confond l’ego et l’orgueil.
Mais
l’ego est simplement le personnage que nous avons construit pour survivre dans
le monde de la matière suite aux expériences que nous avons vécues dès
notre naissance.
L’ego
a mis en place des stratégies nous permettant de reproduire les expériences
positives, agréables et des stratégies visant à éviter les expériences
négatives, désagréables, qui pouvaient nous mettre en danger, le danger
principal étant celui de perdre l’amour.
L’objectif
de notre ego est donc principalement de nous protéger, d’assurer notre
sécurité, de nous permettre de prendre notre place dans le monde.
Il
n’est donc pas une partie mauvaise de nous, c’est même, au contraire, une
partie positive de nous-même.
Le
mental, dans son rôle de porte-parole de l’ego est celui qui va nous
souffler des avertissements, des mises en garde…
Il
va nous dire : «Fais attention à ceci, méfie-toi de cela… tu vas te faire
avoir…»
Le
mental, c’est un avertisseur de risques, un peu comme le système d’aide au
parking de votre voiture qui émet une sonnerie stridente si vous vous
rapprochez trop d’un obstacle.
Une
sonnerie stridente, cela génère toujours une certain stress et donc la
sécrétion d’adrénaline. (et, je l’expliquerai plus loin, l’adrénaline, en
provoquant la vaso-constriction des vaisseaux sanguins, diminue l’afflux de
sang au cerveau et l’empêche donc de fonctionner de manière optimale).
Mais
le mental ne peut offrir que des solutions du passé
A
partir des expériences positives et négatives que nous avons vécues, notre
mental a tiré des conclusions et élaboré des stratégies.
Mais,
ce sont des stratégies et des solutions du passé.
Et,
lorsque nous voulons évoluer, nous transformer, expérimenter autre chose, cette
énergie du passé, ces solutions du passé ne peuvent plus nous aider.
Mais notre
mental est incapable d’imaginer de nouvelles solutions plus créatives : il va
chercher dans sa banque de données les stratégies qui ont bien fonctionné (ou
qui ont semblé bien fonctionner) et ce sont toujours celles-là qu’il nous
propose
Nous
allons reproduire les mêmes actes, avoir les mêmes réactions et donc faire
inévitablement l’expérience des mêmes résultats.
Lorsque
l’on veut avancer dans une transformation personnelle, nous avons besoin de
solutions nouvelles, plus créatives, plus adaptées aux nouvelles expériences
que nous voulons faire.
Nous
ne voulons plus « réagir »…
Nous
voulons agir en conscience…
Nous
voulons choisir des solutions plus constructives et plus porteuses…
Et
là, nous avons besoin des solutions offertes par notre « petite
voix » intérieure…
Mais
le brouhaha de notre agitation mentale nous empêche bien souvent de
l’entendre, cette petite voix qui sent, cette petite voix qui sait…
Le
mental fonctionne avec l’énergie de la peur
Lorsque
nous regardons nos comportements, lorsque nous regardons tout ce qui se passe
autour de nous, nous pouvons tout classer en deux types d’énergies :
l’énergie de l’amour ou l’énergie de la peur.
Ce
sont deux énergies contradictoires : on ne peut pas être à la fois dans
l’une ET dans l’autre…
Nous
sommes connectés à l’une OU à l’autre…
La
fonction de notre mental étant de veiller à notre sécurité à tous les niveaux,
il est en permanence dans l’énergie de la peur…
Peur
que nous soyons en danger, peur que nous nous fassions avoir, peur que les
choses se passent mal, peur que nous fassions à nouveau des expériences
négatives.
Il
est donc un frein à la connexion que nous souhaitons avoir avec cette petite
voix qui parle au nom de notre cœur et de notre âme.
Car
notre cœur et notre âme, eux, ne peuvent fonctionner que dans l’énergie de
l’amour.
Et,
pour pouvoir entendre ce que cette petite voix veut nous dire, il est
donc essentiel de se brancher sur la bonne « fréquence »…
Sinon,
ce n’est pas elle que vous entendrez.
Un
peu comme si vous vouliez écouter un programme de musique classique tout en
réglant votre radio sur la fréquence d’une station de Heavy Métal.
Apaiser
le mental, cela vous permet donc de choisir sur quelle fréquence vous
réglez votre radio pour pouvoir écouter la musique que vous avez envie
d’entendre.
Si
vous voulez pouvoir entendre la voix de votre intuition, la voix de votre cœur, la voix de votre âme, c’est important de savoir débrancher le mental.
Apprenez
à mettre le mental en mode « pause »
C’est
l’hémisphère gauche qui est le siège de l’activité de votre mental.
Le
cerveau gauche, c’est le cerveau analytique, logique, orienté vers les
détails…
Évidemment,
il est très utile pour maîtriser les volets pratiques de votre quotidien.
Mais
comme il parle le langage de la peur et qu’il ne propose que des solutions du
passé, il ne vous aide pas à trouver de nouvelles solutions, plus créatrices,
plus constructives…
Il
vous enferme dans vos anciennes croyances et risque donc de tuer dans l’œuf
tous vos élans de transformations.
Pour
pouvoir entendre la voix de votre hémisphère droit, et avoir ainsi accès
au langage des symboles, à une vision globale, et donc vous connecter à
votre source personnelle d’inspiration, il est important de savoir comment
mettre la voix de votre mental en arrière-plan.
Un
peu comme si vous étiez dans votre fauteuil, occupé à regarder votre série
favorite, et que le voisin a des invités qui parlent un peu trop fort.
Quand
vous vous focalisez sur ce qui se passe chez le voisin, en rageant
intérieurement contre ces nuisances, vous n’entendez plus que cela.
Si
vous entrez en réaction contre ce qui se passe, vous augmentez alors le
son de votre télévision à un point tel que l’ensemble devient un brouhaha
assourdissant.
Mais
si vous réussissez à faire abstraction de ce qui se passe chez le voisin,
et que vous reportez votre attention sur votre télévision, les
conversations du voisin sont en arrière-plan et deviennent un bruit de
fond qui ne vous gêne plus vraiment.
D’accord,
me direz-vous peut-être…
En
théorie, cela paraît évident…
Mais,
en pratique, comment faire ?
Clé n°1
: Remerciez votre mental
Puisque
le mental est là pour assurer votre sécurité, évitez de lui mettre une
étiquette négative.
Quand
vous diabolisez quelque chose, vous ne faites que le renforcer.
Tout
ce à quoi on résiste persiste.
En
mettant votre focus sur le fait de résister, de combattre, vous y
portez votre attention et vous lui donnez donc encore plus de pouvoir.
La
meilleure manière de mettre votre mental un peu en sourdine, c’est d’abord
de le remercier de bien remplir son rôle de vous protéger, de vous mettre en
garde et de veiller à votre sécurité.
Ensuite,
rassurez votre mental sur le fait que vous gardez bien sa mise en garde à
l’esprit et que vous y serez attentifs.
Clé n°2
: Ramenez doucement le bateau
Lors
des exercices de style méditatif, votre mental sera toujours là : il est
illusoire de croire que nous pouvons rester 10 ou 15 minutes sans avoir de
pensées, sans que notre mental intervienne avec des petites questions, des
doutes du style « Qu’est-ce que tu fais là ? », « Tu perds
ton temps », « Tout cela c’est des bêtises »… ou
« N’oublie pas de passer acheter du pain en rentrant ».
Votre
mental sera toujours là…
Si
vous culpabilisez en pensant : « Ce n’est pas bien, j’ai des pensées, je
ne vais pas réussir l’exercice », c’est encore l’énergie de la peur… Cette
énergie qui nourrit le mental…
Moins
vous mettrez de jugement sur les pensées qui vous traversent l’esprit lorsque
vous méditez, plus vous serez tolérant avec vous-même, plus vous avez de
chances que les pensées s’apaisent.
La méthode que
je préfère et que je vous propose d’essayer, c’est d’imaginer que votre
esprit est comme un petit bateau que vous tenez au bout d’une corde…
Lorsque
vous constatez que le bateau s’éloigne avec le courant, vous le ramenez vers le
rivage en tirant doucement sur la corde.
Vous
n’auriez pas l’idée de penser que c’est « mal » que le bateau s’éloigne… puisque
vous savez que c’est inévitable, que c’est dans l’ordre des choses que le
bateau suive les mouvements de l’eau.
L’important,
c’est donc simplement de prendre conscience que votre esprit s’éloigne, que les
pensées sont là… puis de remettre le focus sur l’exercice que vous êtes
en train de faire, quel qu’il soit.
Clé n°3
: Soyez attentif à votre respiration
Peut-être
allez-vous me dire que je radote un peu et que j’en reviens toujours à la
respiration…
J’en
parle en effet en détails dans différents articles*
Je
ne reviendrai donc pas dans cet article sur les différentes explications physiologiques
qui expliquent comment la respiration permet de diminuer les décharges
d’adrénaline engendrées par le stress.
Mais
il est important de savoir que l’adrénaline a comme effet de provoquer une
constriction des vaisseaux sanguins… Sous adrénaline, votre cerveau reçoit
moins de sang, est moins oxygéné et a donc moins d’énergie.
Il
va donc plutôt se contenter de fonctionner de manière automatique plutôt que de
manière créative.
Prolonger
la phase expiratoire permet de diminuer la production d’adrénaline : votre
cerveau sera plus oxygéné et aura plus d’énergie pour sortir des sentiers
battus.
Mais,
en plus de l’effet bénéfique de la diminution de la production
d’adrénaline, le fait de porter votre attention sur votre inspiration et sur
votre expiration peut vous aider à apaiser votre mental simplement parce
que cela l’occupe de se concentrer sur ces 2 phases respiratoires.
La
Focalisation : un outil simple pour apaiser le mental
Le
mental, très utile dans la gestion du volet pratique de votre vie, devient
souvent un piège dans les exercices de méditation mais aussi, au quotidien,
parce qu’il vous empêche de vous détendre, de savourer l’instant présent, de
sortir de vos ruminations, de vous endormir le soir…
Avec
son cortège de doutes et de peurs, il est également un grand générateur de
stress.
Un
de mes outils préférés pour débrancher mes neurones lorsqu’ils surchauffent est
un exercice simple que j’ai mis en place intuitivement et que
j’appelle la Focalisation.
J’ai
d’ailleurs découvert récemment que ce type d’exercice était également proposé
dans les outils de la méditation de Pleine Conscience bien que la pleine
conscience n’aborde pas les points d’acupuncture que j’aime utiliser.
Le
principe est de s’entraîner à porter volontairement votre attention sur
des choses très concrètes : votre respiration, votre corps, les
sensations perçues par vos différents sens: l’ouïe, l’odorat, le goût, le
toucher…
Puis
sur des points d’acupuncture situés au dessus de vos oreilles et qui
sont appelés les points « Ici » et « Maintenant ».
Et
enfin, de porter votre attention sur la zone située entre les deux sourcils et
qui est la zone énergétique siège de votre intuition et de votre Conscience.
(Les
points sont montrés avec précision dans le document pdf qui accompagne l’audio)
Beaucoup
de vos pensées sont des phénomènes qui vont et viennent, apparaissent et
disparaissent si vous vous contentez de les observer, tout comme vous
observez des nuages qui passent dans le ciel, des feuilles qui volent
dans le vent…
Vous
pouvez alors laisser votre conscience se glisser dans l’espace
libre entre vos pensées. Et expérimenter le va et vient de vos
pensées… identifier quand votre mental repart et expérimenter comment
ramener votre attention en focalisant à nouveau sur cette zone
énergétique.
Faites cette
exercice d’apaisement du mental et profitez du profond bien-être qui en
découle… !
Plus
vous ferez cet exercice consciemment, plus cela deviendra facile et naturel
pour vous de mettre votre mental sur pause afin de pouvoir entendre
la « petite voix » de votre sagesse.
Et
surtout : expérimentez, jouez et amusez-vous !
L’exercice
audio
Apprendre
à mettre le mental en mode « pause », à calmer le brouhaha de vos
pensées est le premier pas à franchir pour retrouver l’accès à votre Être et
donc à vos véritables pouvoirs…
Car
vos pensées se basent sur vos fausses croyances et déterminent votre réalité
sur des fondations qui sont parfois (souvent) erronées.
Dans
l’exercice audio de cette semaine, vous allez découvrir comment ralentir
l’hyperactivité de votre mental et le mettre au repos pour laisser
votre voix intérieure s’exprimer.
Grâce
à la focalisation, vous apprendrez comment vous rendre disponible facilement
pour entendre cette « petite voix » de votre intuition, de votre sagesse
profonde…
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