mercredi 11 décembre 2013

"L’alimentation poison ou remède" par Marie Dulout



le jardin en juin


Voici un article en parfaite résonance avec mes convictions profondes. Ceci dit, je ne vais pas changer du jour au lendemain, agir par peur ou par culpabilité. Je laisse pénétrer l’info dans ma conscience et mijoter afin que le changement s’opère de façon spontanée. J’ai observé que la prise de conscience associée à l’écoute de son corps, de son cœur et le lâcher prise permettait à tous les corps de s’harmoniser naturellement puisque c’est leur « programme », tout comme la régénération cellulaire. Ce sont nos peurs, nos doutes, notre façon de vouloir contrôler qui empêchent l’équilibre naturel qui interfère dans le processus orchestré par le cœur. Son intelligence et sa fonction de « premier cerveau » qui envoie des « ordres » aux cellules sont prouvés par la science d’aujourd’hui, voir la vidéo dont le lien figure en fin de texte. Je viens de visiter le site d'où et issu cet article et la jeunesse de son auteur me stupéfie! Je m'attendais à trouver une personne d'un certain âge tant le contenu de ces articles est rempli de sagesse! Une fois de plus, les "à priori" sont tenaces! C'est par ce genre d'anecdote que l'on peut voir l'état de ses croyances, l'influence de celles-ci sur notre perception des choses. D'ailleurs, depuis que j'ai lu la leçon d'hier sur l'art de faire la paix spirituellement, je constate que j'étudie sur le terrain les vertus qui y sont énumérées.  Les trois derniers jours m'ont fait vivre la compassion en profondeur et cette fois-ci, j'ai bien l'impression que les projecteurs sont tournés vers la clarté, la capacité de voir les choses telles qu'elles sont et non telles qu'on les imagine. Je peux aussi constater que je lâche de plus en plus la culpabilité. J'ai laissé la casserole d'eau à bouillir pendant une heure sur la gazinière! Au début, quand ça m'arrivait, je vivais carrément de la peur, celle de la punition! Puis ça s'est transformé en accusation, puis en reproches envers mon mental en critique pour mon côté tête en l'air. tout à l'heure, j'ai ri après avoir constaté qu'aucune de ces pensées n'étaient apparues! J'ai fêté l'événement en me félicitant pour cette belle progression! Place à la sagesse de cette jeune femme qui représente un bel espoir pour l'avenir ! "Elle est pas belle cette jeunesse!"

La valeur de nos « défauts »



Suren Manvelyan

Ce matin, ou devrais-je dire cette nuit puisque j’étais réveillée à 1h30 après 3 ou 4h de sommeil seulement, des questions fusent. Je suis convaincue que les autres me renvoient des aspects occultés de moi-même, refoulés ou niés et ce que je vis me montre ma difficulté à me reconstruire à partir de mes propres convictions, sans me soucier des critiques ou retours. Par le fait de connaître des gens au travers de ce blog, j’ai pu en même temps, visiter plusieurs aspects de mon être et me dépouiller de peurs et de fausses croyances. Je n’en suis pas au bout mais ce qui avant me déstabilisait et me plongeait dans l’auto-dévalorisation me permet aujourd’hui, de progresser, de mieux comprendre ce que c’est que d’être entier, autonome et souverain, à partir du cœur. Même si je le sais en théorie depuis pas mal de temps déjà, les mots restent des mots et tant qu’on n’applique pas des connaissances, ça reste stérile. Une intégration, une validation intellectuelle est nécessaire avant de pouvoir intégrer, vivre des principes et l’écart entre les deux peut être long si on continue de se déprécier, de culpabiliser et de renier les parts moins glorieuses de notre personnalité. Quand on reconnaît, malgré la foi en son potentiel divin, que la personnalité reste très immature et bercée d’illusions, on fait déjà un grand pas. Plutôt que de jouer les êtres impeccables sous prétexte qu’on a compris mentalement un concept, on s’aide grandement en alignant ses corps, en prenant en charge ses émotions, de façon à libérer les vieilles croyances et soigner les blessures de l’enfant intérieur concrètement.