J’ai
enfin pu identifier avec certitude la raison de la colère qui est remontée ces
derniers temps. L’enfant intérieur a manifesté ce sentiment avant les coups de
fils à ma mère et j’ai laissé sortir cette énergie, ce qui m’a fait du bien. Mais
ça n’a pas empêché que la conversation tourne encore au conflit. La tendance à
me goinfrer de sucre ses derniers temps aurait pu me mettre la puce à l’oreille !
Je ne me suis jamais vraiment autorisée à exprimer de la colère vis-à-vis de ma
mère, de son comportement froid et même si l’adulte que je suis comprend que je
crée ma vie, l’enfant reste meurtri et peut se manifester jusqu’à ma mort si je
ne le prends pas en charge dans les moments où il a besoin d’être consolé. Je l’appelle
l’enfant intérieur mais c’est tout aussi bien la part de moi qui se croit
séparée de la source et même mon âme, au début de son voyage, a ressenti cette
déchirure qu’elle tente de guérir en s’incarnant dans des conditions qui lui en
donneront l’occasion. L’autonomie affective nécessite de prendre en charge ses
peines, cette colère qui peut se traduire par un sentiment d’abandon de la
source et même en être la cause. Même le christ sur la croix a eu ce sentiment d’être
laissé à lui-même. C'est-à-dire que malgré sa conscience d’être un avec la source,
il a pu aussi douter et se sentir abandonné. Les blessures vécues à ce moment étaient telles que le flou est venu en lui. Les
douleurs physiques, le rejet, l’abandon, la perte, la souffrance de voir ceux
qui l’aimaient souffrir aussi, de devoir les quitter...Des blessures non guéries
peuvent être ravivées et nous plonger dans le doute, la tristesse et l'amertume. La puissance des énergies
reçues en ce moment est telle qu’elle déboussole complètement. La lumière a
toujours le même effet, celui de nous montrer ce qui est en carence, ce qui a
besoin d’être guéri, ce qui n’est pas de l’amour en nous.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
lundi 15 juillet 2013
Sentir le divin à partir de l'humain et trouver le juste milieu...
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Helena Nelson Reed |
Encore
un réveil avec la ferme intention de m’ancrer, dans le corps physique, de faire
un bilan sérieux et lucide à propos de ma foi. De dégrossir au maximum, d’épurer,
de revoir totalement, ce qui est de l’ordre du fantasme et ce qui me permet de
me sentir bien. Non dans un monde parallèle où je me réfugie pour me donner l’impression
d’être dans la paix mais dans cette réalité physique, palpable et en mettant
mon âme au service de cette incarnation plutôt que l’inverse. Enfin disons plutôt,
en l’invitant à s’ancrer dans la chair afin de cocréer quelque chose qui
satisfasse tous les aspects qui me constituent afin de vivre la paix
concrètement. Il y a eu une longue période de recherche de mon identité au-delà
de ce voile puis un retour vers l’aspect plus dense de qui je suis et
maintenant j’appelle de plus en plus à fusionner tout ce que je suis. Ce n’est pas
nouveau mais la différence c’est que je ne situe plus l’âme ou le divin
au-dessus de ma personnalité humaine, je ne suis plus dans le désir de suivre
une mission qu’elle aurait choisi même en cocréation avec l’aspect divin de qui
je suis. Je veux me placer en mode réceptif et continuer d’affiner le contact
de façon à avoir une vison plus large des événements et de ce que je vis en
dedans. Savoir que je suis humain divin m'est utile pour relativiser les choses et doit me permettre de vivre cette incarnation dans la légèreté et la joie. Pas une joie qui refuse de voir son contraire, celle qui résulte de l'acceptation des deux facettes de cette énergie.
Le doute
ressenti ces derniers temps, m’a amené à constater que j’avais trop tendance à
me situer encore d’un côté ou de l’autre de la dualité, que je favorisais la
part de moi la plus subtile, la plus éthérée alors que le propos, c’est de
vivre l’incarnation dans le juste milieu. Dans l’équilibre, au centre de ma multidimensionalité.
Celui-ci étant le cœur, il s’agit maintenant d’associer tout ce que je suis avec
lucidité sans occulter les aspects plus denses de ma personnalité humaine qui
sont le moyen inventé par mon être divin pour communiquer avec ce que je suis
en esprit, pour relier la chair à l'éther. Le désir d’être dans le juste milieu en toutes choses est de plus en
plus fort. Les croyances qui jusqu’alors restauraient la vision de qui je suis,
me maintiennent dans un genre d’illusion, en dehors de l’ici et maintenant. Je ne
veux plus chercher à m’échapper dans l’arrière plan lorsque la vie devient
difficile.
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