Helena Nelson Reed |
Encore
un réveil avec la ferme intention de m’ancrer, dans le corps physique, de faire
un bilan sérieux et lucide à propos de ma foi. De dégrossir au maximum, d’épurer,
de revoir totalement, ce qui est de l’ordre du fantasme et ce qui me permet de
me sentir bien. Non dans un monde parallèle où je me réfugie pour me donner l’impression
d’être dans la paix mais dans cette réalité physique, palpable et en mettant
mon âme au service de cette incarnation plutôt que l’inverse. Enfin disons plutôt,
en l’invitant à s’ancrer dans la chair afin de cocréer quelque chose qui
satisfasse tous les aspects qui me constituent afin de vivre la paix
concrètement. Il y a eu une longue période de recherche de mon identité au-delà
de ce voile puis un retour vers l’aspect plus dense de qui je suis et
maintenant j’appelle de plus en plus à fusionner tout ce que je suis. Ce n’est pas
nouveau mais la différence c’est que je ne situe plus l’âme ou le divin
au-dessus de ma personnalité humaine, je ne suis plus dans le désir de suivre
une mission qu’elle aurait choisi même en cocréation avec l’aspect divin de qui
je suis. Je veux me placer en mode réceptif et continuer d’affiner le contact
de façon à avoir une vison plus large des événements et de ce que je vis en
dedans. Savoir que je suis humain divin m'est utile pour relativiser les choses et doit me permettre de vivre cette incarnation dans la légèreté et la joie. Pas une joie qui refuse de voir son contraire, celle qui résulte de l'acceptation des deux facettes de cette énergie.
Le doute
ressenti ces derniers temps, m’a amené à constater que j’avais trop tendance à
me situer encore d’un côté ou de l’autre de la dualité, que je favorisais la
part de moi la plus subtile, la plus éthérée alors que le propos, c’est de
vivre l’incarnation dans le juste milieu. Dans l’équilibre, au centre de ma multidimensionalité.
Celui-ci étant le cœur, il s’agit maintenant d’associer tout ce que je suis avec
lucidité sans occulter les aspects plus denses de ma personnalité humaine qui
sont le moyen inventé par mon être divin pour communiquer avec ce que je suis
en esprit, pour relier la chair à l'éther. Le désir d’être dans le juste milieu en toutes choses est de plus en
plus fort. Les croyances qui jusqu’alors restauraient la vision de qui je suis,
me maintiennent dans un genre d’illusion, en dehors de l’ici et maintenant. Je ne
veux plus chercher à m’échapper dans l’arrière plan lorsque la vie devient
difficile.
Tomasz Alen Kopera |
Je t’appelle
mon âme à t’installer définitivement en mon corps physique afin de réaliser la
complétude de l’être et d’être guidée par toi, sans être influencée par ce que
les autres pensent ou disent. Je vais
relire les messages qui m’ont touchée et amenée à croire à l’humain divin et
selon la résonnance de mon corps physique, à travers mon ressenti, mes
émotions, mon raisonnement, définir ce qui m’appartiens, me vient de toi et ce
qui me situe encore dans un des côtés de l’axe bien/mal. Eliminer
tout ce qui me pousse à rêver ma vie plutôt que de la vivre. Tout ce qui m’appelle
à être en dehors de mon centre, de mon trio corps âme esprit, dans le passé ou
le futur.
L’heure
d’être encore plus autonome en tous points, a sonné !
Concernant
la loi d’attraction, je vais me contenter de suivre ce que me dicte mon cœur. Oui,
il y a un principe réel d’attraction, nous attirons ce que nous pensons. Mais
les croyances étant des illusions, la plupart du temps, nos convictions peuvent
nous amener à tomber dans le despotisme. Si je crois que je créé ma vie selon
mes pensées, les vibrations qu’elles émettent, le piège est grand de vouloir s’éloigner
de celles que l’on juge négatives et ainsi vivre à moitié. Dans un genre de rêve
où l’on croit que tout est beau. La réalité du monde, de l’univers est toute
autre.
La vérité c’est que la mort côtoie la vie, la tristesse, la joie et qu’il
nous faut composer avec l’ensemble. Par l’acceptation, on sort de la dualité,
on cesse de vouloir être du côté des « gentils », de vouloir habiter
les mondes éthérés. L’astral est aussi baigné dans les extrêmes. Seule la
conscience UNE englobe tout. Elle ne rejette pas l’obscurité, elle l’accepte
comme un choix, un possible dans l’expression de la vie. Vouloir vibrer
uniquement la joie, à partir de son ego, par sa volonté seule, nous amène à
occulter la réalité qui est que la tristesse est aussi légitime. Toute émotion
quelle qu’elle soit, nous renseigne sur le fait que nous sortons de notre vérité,
de notre équilibre, qu’il y a en nous quelque chose de rejeté, d’enfoui qui a besoin
d’être vu et aimé. C’est en étant dans l’acceptation de ce que nous sommes en
totalité que notre vision se situe à partir du cœur et non en gommant tout ce
qui nous dérange. Là notre véritable nature s'exprime et la joie ne devient plus la conséquence d'une situation extérieure mais un état d'être né de la paix.
Je crois
que ce qui me gêne dans le message d’Abraham, c’est qu’il a été reçu par des
humains, interprété par des gens qui vivent totalement dans la dualité et
traduit aussi par d’autres humains. Même si on se croit sorti de la vision bien
mal, la vie, les événements quotidiens nous montrent que ça n’est pas le cas. On est rarement en permanence dans l'équilibre, le juste milieu. Il
y a donc aussi ma propre interprétation qui est aléatoire. Tant qu’on ne se
situe pas dans cette voie, notre vision est faussée, teintée.
Commencer
par reconnaître ses ombres et les aimer, les écouter, entendre ce qu’elles nous
disent, nous permet de trouver l’équilibre, de grandir en conscience et d’ouvrir
notre cœur. Il serait risqué de généraliser mais une tristesse peut nous amener
à connaître une de nos incarnations passées, un moment de notre vie qui a été
mal compris. Comme notre ego fait tout pour nous préserver de la souffrance, il
va ranger dans des tiroirs des événements douloureux alors que ceux-ci nous
enseigneraient quelque chose d’important à propos de l’illusion bien/mal, du
fait que rejeter c’est contraire à l’amour, notre vraie nature...En les acceptant comme tels, des portes qui ouvrent sur notre cœur, nous pouvons effectivement sentir cette énergie de vie, d'amour qui nous parcoure.
En tant
qu’enfant de la source, notre devenir est d’incarner la source, selon ce que je ressens. Cela demande de
savoir ce qu’elle est réellement et non l’idée que nous nous en faisons. Nous pouvons la connaître en
ressentant ce que c’est que de vivre à partir de son cœur, en accueillant sans juger. Si l’acceptation de
ce qui est, résulte du mental, de l’idée que nous nous faisons de celle-ci, nous
sommes dans la volonté et non dans la spontanéité du cœur.
Je ne
vais pas continuer de publier la suite du message d’Abraham qui peut prêter à
confusion. Il me semble qu’il soit plus judicieux de continuer de s’accepter
soi-même en totalité, de trouver son centre pour appréhender l’extérieur de la
même manière. Vouloir agir sur ce qui est, interférer, brouille totalement la
vision, éloigne du cœur et ne correspond pas du tout au chemin que je veux
suivre. Je ne suis pas prête à lire ce genre de message de façon neutre et
comme pour le moment ça m’embrouille encore plus, je laisse de côté. Vous
pourrez trouver la suite sur la presse galactique où il sera aussi publié en
plusieurs parties. Je vais faire partie de l’équipe en choisissant des textes
et je pense que je publierais des outils de mieux être, ce que je mets sur ce
blog, des textes qui amènent à être dans l’acceptation de ce que nous sommes. Selon
ma foi et ma guidance intérieure. Je veillerais à choisir ce qui permet d’être
lucide, dans le cœur.
On peut
me reprocher d’être très souvent contradictoire mais je pense que la recherche
du point zéro amène logiquement à osciller avant de se centrer. Il est
nécessaire de voir tous les points de vue afin de se situer, de pouvoir choisir celui à partir duquel nous voulons vivre. Le but n’est pas d’affirmer
pour avoir raison et se situer en maitre, il est question de trouver ce qui
nous relie en tant qu’humain et de développer les qualités qui amènent à
considérer l’autre en égal. Puisque nous sommes Un, et pour réaliser la paix
sur le monde, il faut commencer par soi-même, il me semble plus juste de
rechercher l’acceptation de ce qui est en soi avant toute chose. Je vois bien le danger d'interpréter les choses à partir du mental et combien cela m'éloigne des humains. Savoir que nous ne sommes pas uniquement constituer de chair ne doit pas nous faire oublier que chacun est fait de la même manière et cette connaissance ne doit pas nous amener à nous croire au-dessus. Quand on est honnête vis à vis de soi, on peut voir que croire savoir est un piège. Plus on croit comprendre et plus on se rends compte de la complexité des choses. Les croyances sont des cases qui nous enferment. S'ouvrir humblement à ce qui est, redevenir un enfant qui sait qu'il expérimente, qu'il goûte la vie au travers de ces sens, sans oublier le sixième, permet de se détacher du besoin d'avoir raison, de plaire, de se croire bon ou mauvais. Il n'y a rien à prouver mais à s'aimer, à aimer cette expérience dans tout ce qu'elle nous offre. Même notre incompréhension contient un enseignement. Celui de revenir à plus d'humilité, de simplicité, là où la pression du devoir disparait laissant place à la joie simple d'être.