Quel
bonheur de se réveiller chaque matin avec un enthousiasme croissant alors même
que l’on est dans une période de sa vie que la société qualifie de
décadente !
La
simple joie de vivre en sachant qui je suis, qui Nous sommes, en étant
consciente que chaque parcelle, chaque cellule, chaque corps, tout ce qui me
constitue est intelligent, en perpétuelle communication, en harmonie.
Lorsqu’on
a fait la paix avec soi-même, avec son passé, avec son aspect physique, les
circonstances de sa vie, lorsque cette paix n’est plus troublée par les
mouvements naturels des cycles, de l’évolution, on apprend vraiment à ce
connaître.
Cette
connaissance intime, intérieure et de plus en plus pointue, globale, élargie, est
l’expression même de l’amour véritable de soi.
Quand je dis « soi »,
je pourrais dire de ‘tout ce que je suis’.
C’est impressionnant de comprendre
de quoi nous sommes faits et de pouvoir participer activement à son propre bien-être.
Savoir que nous sommes une multitude, de gènes, de cellules, de corps,
d’énergies, que nous existons sur différents plans de conscience, de dimensions,
et nourrir le désir de paix, d’unité, d’harmonie, change totalement la
perception de soi.
Plus
que de l’amour narcissique, le fait d’être le témoin de ses mondes intérieurs,
de l’alchimie qui s’opère en soi, restaure l’ordre et l’amour véritable.
Penser
qu’on est un corps qui nait pour mourir est loin d’être la réalité et c’est
pourtant ce qui est admis par la majorité des individus. Non seulement la vie
est éternelle mais nous sommes bien plus vaste que ce que l’on croit. Évidemment c'est depuis le cœur que tout s'équilibre, que la mort du corps physique n'est plus perçue comme une perte mais juste comme une phase de l'évolution.