samedi 27 mai 2017

« Réincarnation et identification à la personne, à la matière »





24 05 Ce matin je me dis que la tristesse qui m’a envahie en début de semaine devait être liée aux attentats en Angleterre. J’ai déjà remarqué combien je suis sensible aux énergies ambiantes et c’est d’ailleurs pour cette raison que je tenais tant à ma carapace qui m’évitait de me sentir agressée par les mouvements de masse et les égrégores correspondants. 

C’est clair que lorsqu’on ne comprend pas que ce que nous ressentons est en nous-même, que l’extérieur ne fait qu’appuyer là où ça fait mal, on aura le réflexe de survie de vouloir se protéger coûte que coûte des énergies des autres. 
Puis en sachant que l’autre éveille ce qui en moi a besoin d’être entendu, le besoin de protection se dissout peu à peu, sans forcer, sans avoir besoin de recourir à de nouvelles stratégies de survie. Du moins en devenant de plus en plus conscient de ce qui se passe en soi et en accueillant ce qui demande à être considéré d’un point de vue neutre, dans le sens de bienveillant, d’ouverture, d’écoute, on prend l’habitude d’installer la paix en soi et le fait d’être tourné vers l’intérieur nous détache naturellement de l’extérieur qui alors n’a plus autant d’emprise sur nous. 
Simplement parce qu’on prend la responsabilité de ce que nous ressentons au lieu de projeter l’énergie des pensées émotions de jugement et d’accusation vers l’extérieur. 

On installe et on fortifie l’unité dans la communion avec les aspects de soi, le respect et la fraternité, l’équité en découle aussi. Je suis tellement centrée sur moi-même en ayant conscience que chaque aspect de ce que je suis ne m’appartient pas, qu’il s’agit plutôt d’une association de corps, d’éléments, de voix, d’énergie, que ce qui se passe autour ne me touche que dans l’empathie naturelle ou la capacité de ressentir les vibrations. Peut-être aussi la conscience de l’unité entre les multiples aspects de l’être, dans le fait de maintenir ce désir puissant en place et de le ressentir à l’intérieur, la communion avec tout ce qui me constitue, met en évidence l’unité avec l’extérieur.