24 05 Ce matin je me dis que
la tristesse qui m’a envahie en début de semaine devait être liée aux attentats
en Angleterre. J’ai déjà remarqué combien je suis sensible aux énergies
ambiantes et c’est d’ailleurs pour cette raison que je tenais tant à ma carapace
qui m’évitait de me sentir agressée par les mouvements de masse et les
égrégores correspondants.
C’est clair que lorsqu’on ne comprend pas que ce que
nous ressentons est en nous-même, que l’extérieur ne fait qu’appuyer là où ça
fait mal, on aura le réflexe de survie de vouloir se protéger coûte que coûte
des énergies des autres.
Puis en sachant que l’autre éveille ce qui en moi
a besoin d’être entendu, le besoin de protection se dissout peu à peu, sans
forcer, sans avoir besoin de recourir à de nouvelles stratégies de
survie. Du moins en devenant de plus en plus conscient de ce qui se passe
en soi et en accueillant ce qui demande à être considéré d’un point de vue
neutre, dans le sens de bienveillant, d’ouverture, d’écoute, on prend l’habitude
d’installer la paix en soi et le fait d’être tourné vers l’intérieur nous
détache naturellement de l’extérieur qui alors n’a plus autant d’emprise sur nous.
Simplement parce qu’on prend la responsabilité de ce que nous ressentons au
lieu de projeter l’énergie des pensées émotions de jugement et d’accusation
vers l’extérieur.
On installe et on fortifie l’unité dans la communion
avec les aspects de soi, le respect et la fraternité, l’équité en découle
aussi. Je suis tellement centrée sur moi-même en ayant conscience que chaque
aspect de ce que je suis ne m’appartient pas, qu’il s’agit plutôt d’une
association de corps, d’éléments, de voix, d’énergie, que ce qui se passe
autour ne me touche que dans l’empathie naturelle ou la capacité de ressentir
les vibrations. Peut-être aussi la conscience de l’unité entre les multiples
aspects de l’être, dans le fait de maintenir ce désir puissant en place et de
le ressentir à l’intérieur, la communion avec tout ce qui me constitue, met en
évidence l’unité avec l’extérieur.
La reliance qui existe entre tout ce qui est,
se situe à plusieurs niveaux, en fait dans tout ce qui caractérise l’humain
multidimensionnel. Tant au niveau inconscient que conscient et plus on prend
conscience de cet état de fait, en soi et au dehors, plus cette unité, cette
communion d’âme, d’esprit, d’énergie, de conscience, est perçue.
On le constate
peu à peu à travers les expériences qui nous ramènent à l’intérieur et qui
révèlent à quel point tout est lié. Ce qui explique les phénomènes de résonance,
les synchronicités, la loi d’attraction. Le point de focalisation qui détermine
la perception et la qualité de l’expérience.
J’écoute
en ce moment le livre audio de « voyage au centre de la terre » de
Jules Verne. C’est un récit qui démontre les différentes approches dans des
situations données où l’instinct de survie est enclenché, où les plus grandes
peurs sont vécues et selon le caractère, la personnalité, selon l’enthousiasme
et la raison d’agir de chacun, l’expérience est totalement différente.
L’intention et la capacité à être en paix avec ses émotions détermine la
qualité du voyage de chacun. Et c’est exactement comme notre vie ici-bas. Aller
dans les profondeurs de la terre, c’est à l’image de l’immersion ou du face à
face avec les peurs ancestrales. On y trouve autant de trésors que de monstres.
Une bonne façon de s’individualiser, c’est de capter des infos venant de
l’extérieur par la lecture ou l’écoute de livres qui développent l’imaginaire
contrairement à la télévision qui a pour but de formater, de maintenir les gens
dans les conditionnements et les rôles prédéterminés. Je pensais à cela hier en
me disant que cet instrument de manipulation des masses est très puissant et je
ne regrette pas une seconde d’avoir donné mon poste de télévision en 2010 même
si je savais simplement appuyer sur le bouton "stop" et sélectionner ce qui me
faisait du bien.
La façon dont les consciences sont hypnotisées et
conditionnées est impressionnante et pernicieuse parce que c’est passif, cela
semble anodin. Les gens y trouvent leur compte parce qu’ils se sentent
intégrés, informés, au courant de ce qui se passe dans le monde, de la bonne
façon de penser, de se comporter mais ils ne se rendent pas compte à quel point
cela les maintient dans les jeux de rôle et combien leur corps émotionnel est sans arrêt sollicité,
manipulé, maintenu dans la peur, la violence, l'excès.
C’est effrayant de voir comment
les parents laissent la télé éduquer leur enfant car même les programmes qui
leurs sont destinés sont remplis de messages subliminaux et même clairs qui formatent leur
cerveau dès le plus jeune âge. Sans parler des émotions lourdes qui sont
nourries et comme l’enfant est une éponge, comme surtout personne ne lui
apprend à les aborder de façon intelligente, il se trouve submergé, balloté
d’un extrême à l’autre et bercé d’illusions.
En toute innocence, le parent
confie à cet écran la garde de leur enfant et ce comportement est aussi le
reflet de la façon d’être avec son enfant intérieur.
On
imprime des croyances, des faux besoins, des modes de pensée et d’être qui
nient l’individu, l’intelligence du cœur, tout en poussant à l’individualisme à
outrance, à l’esprit de compétition, de prédation, de possession.
La lecture
peut aussi influencer les individus mais il n’y a pas ce caractère hypnotique
de l’image qui est perçue par l’inconscient et qui imprime aisément la mémoire
tant inconsciente que physique. L’image satisfait les sens puisqu’elle touche simultanément les sens. Il ne manque que le toucher et l’odorat mais le cerveau
fait appel à sa mémoire et aux associations d’idées pour recréer la sensation.
On se retrouve à l’âge adulte à se souvenir de publicités entendues trente ans
auparavant !
En
lisant un post qui remet en question l’idée de la réincarnation, des pensées
sont venues à ce sujet. J’en ai déjà parlé et depuis fort longtemps, cette théorie
me semble répondre à la peur et à l’identification à la personnalité,
l’attachement excessif à la forme. La peur de la perte, de la mort, de
n’être rien, d’être oublié, le besoin de se sentir aimé, reconnu, méritant,
valorisé, de laisser une trace dans les mémoires.
Toutes ces peurs et besoins
sont réels, légitimes pour l’humain qui se dit que la vie doit avoir un sens,
une raison d‘être, que nous sommes ici pour évoluer et que donc il faut bien
qu’on ait une âme qui vienne et revienne sur terre afin de parfaire son
éducation.
Je ne tente pas ici de dire que j’ai raison ou que d’autres ont tort
de croire en la réincarnation, je ne fais que poser les choses de façon
objective du point de vue de l’humain mais aussi selon une perspective plus
large, celle de l’observateur neutre.
Déjà,
une croyance est une réponse donnée par le mental à des peurs et besoins. Elle
a un rôle de directeur dans le sens où elle donne une orientation, elle cadre
le mental, le structure et lui permet
d’avancer, de donner un sens et un mouvement.
On
va me dire que beaucoup de gens croient en ce principe de réincarnation et que
c’est donc un argument qui pèse fort dans la balance mais à ça je répondrais
que ça n’est pas le nombre qui compte. Ce n’est pas parce que beaucoup de gens
croient que les femmes sont inférieures, qu’elles doivent obéir à leur mari que
c’est juste et vrai. D’ailleurs, si on observe les croyances populaires, on
voit qu’il s’agit de superstitions, de notions transmises de générations en
générations, par automatisme, convenance, conditionnement, besoin
d’appartenance.
Puis les découvertes majeures de la science, de la psychologie,
ont été mises à jour par des individus isolés. Isolés et rejetés avec leur
théorie révolutionnaire avant d’être reconnu des années, voire des siècles plus
tard. Idem pour les "maitres spirituels" dont le point de vue est minoritaire et
le fait qu’ils soient considérés comme des illuminés par la majorité en dit
long. Les précurseurs, les pionniers sont nécessairement à contre courant et solitaires
ou pour le moins minoritaires mais ça n’enlève en rien la valeur de leur
vision.
Les
besoins de l’humain sont nombreux et universels selon la croyance en l’état de
séparation, d’isolement mais aussi selon notre mémoire et notre essence. Ceux
d’accomplissement, de réalisation, d’évolution, le besoin d’avancer, d’être en
mouvement, de créer, nous sont communs. Le souci de créer une famille, un
clan, une communauté pour se donner un rôle, une position et nourrir le besoin
d’appartenance, d’aimer, d’être aimé, est aussi l’expression de notre essence
et en même temps de notre mémoire ancestrale, de l’instinct de survie.
Dans
la société, nous avons établies des croyances, des lois, des rôles et cela
formate les individus nourrissant tous les besoins primaires. D’un côté, ça
répond aux besoins, ça nous sécurise et de l’autre ça nous uniformise, ça nous
enferme.
Nul n’est prophète en son pays, ceci est une réalité qui dépeint la
position de celui qui veut penser par lui-même, s’extraire des conditionnements
et par la même qui s’exclue du groupe, de sa famille, de sa communauté.
Mais
cet isolement n’est que temporaire, le temps de prendre conscience de l’unité
intérieure, de prendre confiance en sa vision et en sa capacité à être
souverain de ces choix. Je constate que ce besoin d’isolement n’est plus aussi
radical qu’avant même si les moments d’intériorisation sont fréquents et
nécessaires.
Accueillir
une émotion, des pensées qui nourrissent les croyances, c’est entendre les
aspects internes et leurs besoins spécifiques. Ces besoins nourris par les
stratégies communes de survie peuvent l’être dans l’observation neutre. Sans
les nier, sans se croire au-dessus du conditionnement humain et des besoins
primaires, en les reconnaissant et en laissant la conscience neutre, le cœur
harmoniser les énergies, de nouvelles idées vont émerger et surtout l’harmonie
va s’installer, l’alignement des corps subtils à ce désir d’œuvrer ensemble
afin de répondre aux besoins de façon intelligente et équitable.
Et le plus
drôle, c’est qu’ils n’attendent que ça ! Ils se réjouissent d’avoir le
cœur pour directeur, de s’entendre et d’agir de concert répondant ainsi à
l’appel de l’âme, de la source, à sa vibration de paix et d’unité.
Tout
être a besoin d’être aimé, respecté, écouté, entendu et il en est de même pour
chaque aspect de l’être, pour tous ces personnages, ces énergies qui sont autonomes,
qui revendiquent leur droit d’exister, d’être entendus.
Le
fait de se percevoir comme un ensemble de corps, de cellules, d’organes, tout
un univers complet, autonome, intelligent, qui accueille la conscience
individualisée et Une à la fois, le « Je suis » en lui, et qui
forment ensemble l’être, donne le sentiment d’être privilégié et libère de
l’attachement, du sentiment de propriété.
A
mon sens, l’idée de la réincarnation est faussée, c’est l’interprétation de
l’éternité par le mental humain qui se croit seul et isolé du reste du monde.
Il m’apparait évident que la conscience soit éternelle et qu’elle s’incarne en
autant d’êtres que la création nous montre, du plus petit au plus grand,
qu’elle habite tout ce qui est.
Le fait d’être un individu incarné dans un
corps nous fait croire que ce corps nous définit, qu’il nous appartient et
comme nous gardons le souvenir, comme notre essence éternelle est présente,
omniprésente, nous pensons que notre âme est aussi individuelle, que nous avons
une âme et un chemin d’évolution à suivre. Ce qui en soi se tient puisque dans
notre dimension, l’espace et le temps sont comptés mais la sensation d’unité avec
l’extérieur m’amène à penser que dans les mondes subtils non limités par le
temps et l’espace, il n’y a aucune séparation. Chaque expérience vécue, en
n’importe quelle époque et lieu, s’imprime dans la mémoire collective, ou
existe dans la conscience Une.
Au-delà de la sphère tridimensionnelle, tout est
simultanément vécu et en ce sens l’idée de réincarnation n’a pas de raison
d’être. Puis si on s’interroge honnêtement à ce sujet, on va voir que c’est une
question d’attachement et d’identification. Ou perçu autrement, lorsqu’on sent
l’impermanence des pensées, des émotions, dans le lâcher prise, lorsqu’on se
place en position d’observateur neutre, au-delà des pensées qui émergent sans
notre volonté, ou notre intention, on sent que rien ne nous appartient, que
nous ne sommes ni les pensées, ni les émotions, ni même le corps physique.
Malgré tout on a conscience d’être même au-delà du corps physique que
d’ailleurs on n’habite pas totalement ou pas vraiment. Je peux le voir quand
c’est une douleur, une sensation, qui m’y ramène.
Tant que le désir d’être ici
et maintenant perdure, je m’identifie à ce corps mais dès que quelque chose me
dérange, qu’une douleur se manifeste je ne veux plus l’habiter, je m’en
détache, je place mon attention ailleurs, de façon inconsciente et par instinct
de survie.
Maintenant que j’aborde les choses avec neutralité et même avec une
certaine curiosité, avec un léger recul,
le détachement s’opère naturellement et en même temps, un profond respect
s’installe face à tout ce qui compose l’être. Les sensations d’autrefois dont
celle de me sentir étrangère à ce corps physique prennent maintenant un autre
sens puisque cela est vrai. Le rejet de l’incarnation, de la vie même pendant
l’adolescence c’est un souvenir de la vie au-delà de cette sphère, la
conviction que je ne suis pas ce corps mais avant, je le voyais comme un
fardeau. C’est cela qui me rendait malheureuse mais maintenant, c’est un ami,
un compagnon intelligent et autonome avec lequel je fais ce voyage, avec lequel
je vis cette expérience d’être une conscience qui peut sentir, éprouver,
toucher, goûter, voir, percevoir, entendre et jouir de tous ces sens puis
créer, co-créer, agir dans la matière, dotée de tous ces outils de perception
et de création. Ces outils ou plutôt ces intelligences qui s’accordent depuis
ma naissance afin de maintenir la vie, l’équilibre, le désir et son
aboutissement, sa satisfaction.
C’est
un tout nouveau point de vue qui nait de l’accueil, de l’observation et de
l’acceptation. Il semble logique de penser que la mémoire de toutes ces
expériences finisse par se perdre mais d’un autre côté comme tout est
simultané, comme seul le présent existe ou offre la possibilité de créer, de
choisir, d’agir, et par-dessus tout comme nous portons actuellement toutes ces
mémoires, ces vibrations, dans l’éternité, rien ne se perd.
Même dans cet espace
temps linéaire avec un passé un présent et un futur, la mémoire est imprimée
dans les cellules qui se régénèrent sans cesse selon les infos qu’elles
reçoivent, les vibrations existent aussi portant la mémoire de chaque
expérience, de tout potentiel.
La terre elle-même est constituée de tous les
cadavres des personnes ayant vécu sur son sol, de tous les animaux et leur
cellules, les minéraux, se dispersent dans la terre, dans l’eau, les
énergies s‘évaporent dans l’éther.
Quand on y pense c’est effrayant de se dire
qu’on vit sur des cadavres décomposés, qu’on mange des végétaux qui s’en nourrissent, qu’on boit une eau porteuse de mémoire, d’infos, de vibrations. Mais
d’un autre côté, cela démontre aussi l’éternité de la matière, le cycle de la
vie et de la mort qui est infini.
Je
ne me suis jamais vraiment identifiée ni à mon corps physique, ni aux
expériences vécues puisqu’elles sont universelles. Même les drames sont
tellement communs, répétés depuis la création de l’humain, qu’il est logique de
ne pas s’y attacher. C’est sûrement pour ça que je n’ai jamais eu de gène à en
parler. Puis comme j’ai vécu ma vie de façon inconsciente, conditionnée, menée
par des comportements impulsifs et tellement communs qu’on ne peut pas dire que
ce soit vraiment ce que je suis ou que je m’appartienne.
Si on regarde les
choses objectivement, le corps se débrouille tout seul, le mental habite des
sphères éthérées, illimitées, les émotions comme les pensées sont aussi
autonomes, elles émergent sans qu’on le veuille, spontanément. La souffrance
vient de la résistance mais quand on accepte de n’être pas le maitre dans le
sens où ce qui nous compose est autonome et où la vie fait ce qu’elle veut on
en vient à l’évidence que la voie la plus confortable est celle de
l’acceptation, de l’adaptation. Plutôt que de lutter contre, savoir ce que
nous sommes et faire avec est le chemin qui nous permet d’être dans l’aisance,
le confort et la joie.
J’ai
parcouru quelques sites qui parlent d’ascension, de spiritualité et je constate
qu’ils se tournent de plus en plus vers le monde émotionnel et l’acceptation.
C’est encourageant parce que par expérience, je constate que c’est la voie de
la libération. Libération dans le sens de détachement parce que finalement
c’est cela qui nous permet d’être aligné intérieurement à notre vraie nature, à
l’harmonie naturelle et d’être porté par le courant de la vie avec aisance,
insouciance et légèreté.
Puis la correspondance entre les mondes subtils que certains appellent la quatrième dimension et le mental émotionnel est une évidence. Ces énergies de la conscience et de l'inconscience humaine sont autonomes et forment des égrégores qui influencent notre pensée, nos émotions, notre comportement et plus on apprend à accueillir ce qui émerge en soi, plus le cœur pacifie les pensées émotions, plus on est connecté à des mondes subtils qui sont au-delà de la dualité conflictuelle. Enfin des mondes, des vibrations.
L'attachement aux mondes subtils, aux anges, ou ce qu'on suppose être des anges ou des êtres de lumière, nous maintient dans la dualité et la lutte intérieure, dans le déséquilibre psycho-émotionnel.
Nous portons tout en nous mais tant qu'on penche d'un côté ou de l'autre, tant qu'on s'attache à un aspect de soi plus qu'un autre, on nourrit la lutte et la division. On "se prive" de ressentir l'essence de la source qui est unité et harmonie, on continue de croire en un sauveur extérieur, au besoin d'être sauvé, on reste attaché aux croyances collectives, aux projections ou aux images, aux icônes, aux personnages, dépendants de l'opinion générale et niant notre propre capacité de penser, de choisir, d'agir, et le fait que chacun soit unique.
Qu'on s'attache à la forme, aux pensées, aux êtres des mondes subtils, ça revient au même, on reste identifié à ce qui est éphémère et illusoire et il en résulte des souffrances. En laissant le cœur pacifier et harmoniser les pensées, les émotions, les corps subtils, les énergies, le détachement s'installe. Plus besoin de voir, de nommer, d'étiqueter mais juste l'envie d'être, vrai et intègre.
Je
le constate de jour en jour et c’est très reposant pour le mental et donc pour
le corps physique aussi. Je me nourris de plus en plus de silence et je vois à
quel point il me remplit. C’est indescriptible comme tout ce qui est intérieur,
intime, c’est à vivre, juste en étant ouvert,
attentif et curieux. Et sans chercher à donner un sens, une forme, un nom, une image à ce qui est perçu ou ressenti.
L’air
est encore électrique mais dans la confiance en mes corps et dans
l’intériorisation, la confidence ou plutôt la communion à la source, ça ne me
trouble pas.
Je recommence à méditer ou à me relaxer chaque jour en suivant
l’inspiration et pour répondre au besoin de repos du corps physique qui me le demande.
Je suis tellement tournée vers l’intérieur et guidée par l’élan spontanée, par
ce que je ressens, que je n’ai pas pensé que c’est un jour férié. Dans un sens,
ça ne change rien à mon quotidien mais ça me montre que je me détache de la
masse, de l’inconscient collectif et comme je me sens bien avec mes corps, en
paix, je n’ai pas l’impression d’être marginale ou d'être exclue.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr