samedi 27 juillet 2013

« A quoi bon? »...vidéo dr Eben Alexander neurochirurgien qui a vécu une expérience de mort imminente, interview Lilou Macé





Ce matin, une petite phrase revient comme un leitmotiv : « A quoi bon ! »
A quoi bon connaître l’avenir s’il se construit dans le présent.
A quoi bon vouloir exprimer ce qui se ressent en dedans si le mental étiquète et nous place dès lors d’un côté ou de l’autre de la dualité.
A quoi bon se définir comme un être de lumière si c’est par notre chair que nous l’expérimentons et que bien souvent ce sont nos ombres qui nous ouvrent à l’amour.
A quoi bon se dire chevalier, artisan, éveillé, si ça nous éloigne du présent, du vivant, des gens, si nous appréhendons la vie au travers de notre mental seulement. L’ego se plait à se croire sauveur, victime ou bourreau. Il est clair que c’est dans la position de sauveur qu’il sera le plus flatté ! Ce rôle lui donnera du pouvoir sur tous ceux qui sont perdus, qui souffrent et se croient victime. On fabrique à nouveau des camps, on divise l’humain, on regarde la masse d’en haut en préparant des plans de sauvetage de ce pauvre monde déchu.
A quoi bon savoir que le monde est dirigé par des Illuminatis à qui ont associe des méchants extraterrestres qui pratiquent des rituels sataniques, si nous ne sommes pas capables d’accueillir nos propres ombres. C’est encore le bouc émissaire, l’autre qui nous dispense de nous regarder en face, cherchant à tout prix en dehors la cause de notre mal-être.
A quoi bon continuer de chercher en dehors, la vie qui bouillonne en dedans et qui nous effraie tant qu’on la cache derrière des masques conventionnels de personnes aimables, serviables et de bonne réputation.
Proclamant de beaux discours tout en pensant combien l’autre est inférieur, laid, méchant ou ignorant.