mardi 25 mars 2014

"Laisser renaître l’enfant intérieur" par Lise Bourbeau





De plus en plus d'individus ont oublié leur enfant intérieur.
Dès notre naissance, les adultes dans notre vie nous forcent à être "normal" comme eux. Avec le temps, nous adoptons une personnalité pour répondre aux demandes des adultes. Devenus adultes, nous oublions donc (ou presque) notre individualité première, notre "Je suis". En observant le comportement des adultes vis-à-vis les enfants qui insistent à être eux-mêmes, il est facile de constater comment l'enfant intérieur de ces adultes a lui aussi été profondément refoulé. Ce refoulement de l'enfant intérieur écrase la spontanéité, la joie de vivre, la créativité, l'authenticité, la capacité de s'exprimer, la confiance en l'Univers, la capacité d'être naturel ainsi que le respect de soi.

En effet, dès le très jeune âge, les adultes font la morale en ce qui a trait au bien, au mal, au correct, au pas correct, au supposé, au pas supposé, au normal, au pas normal, etc...

L'enfant pur qui n'est pas encore affecté ou influencé par le monde des adultes, ne s'inquiète pas devant ces critères arbitraires, élaborés par le mental. Il "est" ce qu'il est. 
Il n'analyse pas ce qu'il est pour faire, dire ou ressentir quoi que ce soit; il est spontané, il ne se juge pas ou ne se critique pas même s'il se trompe; il admet son erreur sans se juger.

"Créer des ponts entre les mondes".






« Pendant l’été 71* après une boucherie sans nom, un vieux militant communard, écrivit cette chanson. Ça nous semble aujourd’hui bien ringard de chanter encore ces idées. C’est dans le sang qu’ils traçaient leurs mots et de leur mort naissait l’espoir…c’est la lutte finale, Groupons nous et demain, l’internationale sera le genre humain, c’est la lutte finale groupons nous et demain, l’internationale sera le genre humain… »
Effectivement, ça nous semble encore aujourd’hui bien ringard mais cette chanson dont l’introduction est de François Béranger n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd pour certains qui l’ont récupéré et on fait de ces « concepts », leur force et leur objectif.  Tandis que les gens de pouvoir ont assis leur dominance, en se serrant les coudes, en se nourrissant mutuellement, le chacun pour soi est devenu la loi du monde dit moderne et si c’est une bonne chose d’avoir perdu l’esprit de clan, d'avoir fait sauter les frontières et cassé les murs, « l’humanité Une » reste encore une belle utopie, même dans les rangs de ceux qui parlent de la loi de l’Un. 

C’est la nouvelle mode dans les milieux spirituels, le nouvel étendard qui reste une idée très lointaine, qui s’applique à la reconnaissance de sa filialité avec les êtres d’intelligence supérieure, les maitres et les extra-terrestres qui surpassent l’humain par leur technologie, leur capacité psychiques...Pourquoi sont-ils si intéressés par l’humain ? Parce que nous sommes des êtres qui possédons un cœur, un corps émotionnel, un corps physique, une âme remplie d’expériences uniques, parce que nous portons en nous plusieurs dimensions et que nous avons la possibilité de les fusionner.

Je ne blâme personne puisque je suis la première à focaliser sur mon nombril, à chercher le centre et du coup, à ne plus trop me tourner vers le monde. Chacun tente de s’affirmer, de faire sa place et l’esprit de compétition règne encore en maître. Trouver le juste milieu entre spiritualité et matérialité, reste encore à définir et surtout à vivre.