dimanche 28 avril 2013

S'aimer sans conditions



 
Leo Buscaglia
Réveil difficile, ce matin ! Je n’arrête pas de bailler, de m’étirer. J’ai été parcourue par un frisson quand je me suis adressée à mon âme, tout à l’heure. La relation est devenue très familière et même si je suis toujours un peu frustrée de ne pas voir cet aspect de ce que je suis, je ressens sa présence de façon très réelle, indéniable. C’est un sentiment magnifique de se savoir accompagné intimement par son « double », de pouvoir lui parler naturellement, simplement comme je le ferais avec un ami, une sœur. Et encore, on n’est jamais totalement intime avec des proches humains. Notre âme nous colle à la peau depuis des siècles et nous connaît jusqu’au bout des ongles. Elle connaît des parts de nous qui ne sont pas encore dans notre conscience et fait tout pour que nous puissions accéder aux faces cachées du diamant que nous sommes. Même si parfois tout ça me semble bien loin de la réalité visible, je me dis que ce qui compte, c’est que ma foi m’élève, me rende joyeuse et me permette de diriger mes pensées vers ce qui est le plus beau, le plus lumineux afin de l’amener dans la matière. Puisque nous créons notre état d’esprit selon nos pensées, autant les diriger vers ce qui nous fait le plus vibrer, vers ce qui nous épanouit. La réalité est si aléatoire ! Selon nos pensées, nos croyances, nous interprétons ce que nous voyons avec plus ou moins d’amour, de lucidité. En tout cas, je me félicite d’avoir déprogrammé mon cerveau des croyances populaires restrictives, limitatives nées de la peur et du manque d’amour de soi. D’avoir libéré bon nombre de schémas de pensée totalement destructeurs même si je continue de fumer des clopes. Je me dis qu’un geste devient néfaste quand il est motivé par quelque chose de négatif. Je n’ai pas envie de "lutter" pour me défaire de ce geste, je préfère cultiver ma foi. De toute façon, connaissant la pureté et le pouvoir de l‘être divin qui m’habite, je sais que ça n’est pas quelque grammes de nicotine qui peuvent altérer ce que je suis. Peu à peu, le goût n’est plus si agréable et je compte là-dessus pour m’en libérer naturellement. Je veux faire les choses par amour parce que je sais que seule cette motivation tient la route.