samedi 3 juin 2017

« Écouter les voix internes en mal d’amour et libérer ainsi l’énergie du désir, l'énergie vitale »




 
1 06 Comme je le supposais, la tristesse ressentie ces derniers jours cachait quelque chose de plus profond, un besoin qui n’est pas nourri. Le besoin d’aimer et d’être aimée, de se sentir exalté, porté, soulevé par le cœur quitte à faire des folies ou au moins à échapper à la raison ordinaire. 
La lecture de romans de Georges Sand éveille ces parts en moi qui ont été vite frustrées par la décision de me couper de mes émotions par l’usage d’opiacés, anesthésiants et euphorisants. Puis d’après cette idée que le fait d’aimer soit synonyme de souffrance, la question a vite été réglée par cette carapace chimique, ce moyen radical de faire le tri au niveau des émotions pour ne mettre en évidence que les bonnes ou celles qui font du bien.

Le mental a senti ces parts qui se plaignaient du manque d’amour et il a tenté de les apaiser en argumentant à propos des relations de couple qui sont illusoires de son point de vue. D’un côté, cette réaction est logique puisque les premières expériences à ce niveau ont été plutôt dramatiques mais ça n’est jamais en éludant la question qu’on peut évoluer. 

Il est clair que le désir et le plaisir sont des énergies vitales qui de plus donnent un sens et une orientation à la vie mais les cantonner aux relations de couple est très réducteur. 
En ne voulant pas regarder en face toutes ces parts en mal d’amour ou en minimisant voire en méprisant leur message, les énergies sont contrariées, bloquées et ne peuvent pas circuler librement limitant ainsi la créativité. 
Je remarquais que le manque de désir de ces derniers jours me plongeait dans un espace vide et sombre mais au lieu de susciter la joie, j’ai enfin écouté ces voix et surtout accueilli la charge émotionnelle. Enfin une part de ce poids, de ces énergies qui étaient bloquées a pu s’harmoniser et ramener la joie, le désir d’agir.