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06 Comme je le supposais, la tristesse ressentie ces derniers jours cachait
quelque chose de plus profond, un besoin qui n’est pas nourri. Le besoin
d’aimer et d’être aimée, de se sentir exalté, porté, soulevé par le cœur quitte
à faire des folies ou au moins à échapper à la raison ordinaire.
La lecture de
romans de Georges Sand éveille ces parts en moi qui ont été vite frustrées par la décision de
me couper de mes émotions par l’usage d’opiacés, anesthésiants et euphorisants.
Puis d’après cette idée que le fait d’aimer soit synonyme de souffrance, la
question a vite été réglée par cette carapace chimique, ce moyen radical de
faire le tri au niveau des émotions pour ne mettre en évidence que les bonnes
ou celles qui font du bien.
Le
mental a senti ces parts qui se plaignaient du manque d’amour et il a tenté de
les apaiser en argumentant à propos des relations de couple qui sont illusoires
de son point de vue. D’un côté, cette réaction est logique puisque les premières
expériences à ce niveau ont été plutôt dramatiques mais ça n’est jamais en
éludant la question qu’on peut évoluer.
Il est clair que le désir et le plaisir
sont des énergies vitales qui de plus donnent un sens et une orientation à la
vie mais les cantonner aux relations de couple est très réducteur.
En ne voulant pas
regarder en face toutes ces parts en mal d’amour ou en minimisant voire en
méprisant leur message, les énergies sont contrariées, bloquées et ne peuvent
pas circuler librement limitant ainsi la créativité.
Je remarquais que le
manque de désir de ces derniers jours me plongeait dans un espace vide et
sombre mais au lieu de susciter la joie, j’ai enfin écouté ces voix et surtout
accueilli la charge émotionnelle. Enfin une part de ce poids, de ces énergies
qui étaient bloquées a pu s’harmoniser et ramener la joie, le désir d’agir.
Cela
s’est fait de la même façon que pour la peur ou pour toute pensée qu’on a
tendance à refouler, toute émotion qu’on contient par peur d’être submergé,
dépassé, englouti même tellement le fait de les contenir leur donne de l’intensité.
Avec du recul, je vois que c’est le même cycle qui se joue. Une sensation de
malaise se présente, le mental tente de gérer le problème, de répondre à la
question ou au trouble émotionnel en raisonnant puis soit l’émotion est
tellement refoulée qu’elle finit par exploser et là on se sent perdu, on peut
même s’identifier aux pensées de doute, de rejet de soi, de la vie, soit le
mental s’apaise, lâche prise et l’émotion peut alors se présenter en douceur.
Le
truc c’est de ne pas bloquer l’émotion, de ne pas y attacher un sens et de la
laisser s’exprimer sans crainte, sans peur et sans honte. Si la peur de sentir
l’émotion émerge, il suffit d’en prendre conscience et de l’accepter, de se
donner le droit de ne pas se sentir capable de la vivre et de rester tout de
même ouvert, centré dans le désir d’aimer sans conditions tout ce que nous
sommes.
C’est très simple en théorie mais on a tendance à réagir comme
d’habitude en essayant de raisonner quelque chose qui ne peut pas l’être. C’est
un peu comme si on pensait pouvoir se faire comprendre d’un animal avec des
mots. Il va nous comprendre mais c’est la vibration qu’il va sentir et pas les
mots même si on affirme que les chiens peuvent comprendre plus de 200 mots je
crois.
L’animal sent l’intention qui porte le mot. Le corps émotionnel réagit
de la même façon, il sent l’intention. Disons que généralement, la mémoire et l’inconscient
gèrent ce monde de façon réflexe, selon les croyances adoptés ou en action en
nous. La sensation ramène à des expériences passées et à la façon de les gérer
qui sera toujours la même à moins d’y porter notre conscience et de ne pas
bloquer l’émotion.
Le monde des émotions est sensitif, intuitif et bien qu’il
soit régit par la mémoire des sens, des sons, des odeurs, des sensations
tactiles, il est possible de dissocier les pensées/croyances des émotions.
Simplement en devenant conscient de ce qui se vit en soi et en n’intervenant
d’aucune façon. Cela demande de l’attention et de la connaissance.
Savoir que
l’émotion porte un message, celui d’un besoin non nourri est essentiel parce
que cela change notre regard sur ce monde émotionnel qui n’est plus considéré
comme dangereux, hostile et incontrôlable.
Quand on change le regard qu’on
porte tant sur le mental que sur les émotions, sur l’humain que nous
sommes, notre vision du monde s’y adapte en conséquence. De plus lorsqu'on est dans le contrôle émotionnel, cela créé des frustrations et amène à l'intolérance. Une intolérance liée à l'exigence envers soi qui nous fait critiquer ceux qui osent exprimer leurs émotions sans gène.
L’émotion
est sensible et réagit à l’intention, et en fait simplement de deux façons,
soit elle se sent libre de s’exprimer soit elle se sent rejetée alors elle se
bloque. Disons que c’est le fait que le mental tente de contrôler l’émotion ou
de la gérer par des raisonnements, des réponses toutes faites selon croyances,
qui créé le blocage.
Dans
sa libre expression, elle évolue, se fluidifie, s’équilibre, se pacifie et elle
peut alors transmettre l’info au mental qui saura capter le message. L’ancienne
façon de faire et les croyances donc les pensées qui sont attachées aux
émotions, bloque l’énergie, le message et cette énergie amplifie dans son
enfermement.
Tant qu’on ne dissocie pas les pensées de l’émotion, on tourne en
rond, dans les mêmes réflexes, comportements et croyances.
En ce sens le fait
de se centrer et d’accueillir ce qui émerge, réalise cette dissociation sans
aucun effort. On a pris l’habitude d’évoluer en changeant nos croyances mais
c’est très laborieux et ça ne nous libère pas totalement de l’identification au
personnage, aux rôles.
Il
ne s’agit pas non plus de rejeter le personnage mais d’ôter les nombreux
masques, les vêtements que constituent toutes ces croyances illusoires pour la
plupart.
Il
est question, à mon sens, de lâcher les formes, les projections pour aller au
cœur de soi, de l’essence même, de l’énergie brute. Se détacher des croyances
pour incarner l’essence même. Cette essence, la conscience en mouvement qui s'exprime humainement dans le désir de créer, de s'expanser. Lâcher les croyances qui nous maintiennent dans la
lutte, l’illusion, les mondes formés par les égrégores, les projections
psycho-émotionnelles, pour que l'énergie vitale puisse s'écouler pleinement et que le désir puisse se manifester de façon fluide, aisée.
C’est vrai que lorsqu’on a trouvé du sens dans les
messages délivrés par les êtres de lumière, lorsqu’on a trouvé de nombreux
aspects de soi dans ces mondes, il peut sembler difficile de s’en libérer mais
c’est ce qui nous permet d’évoluer tout en étant pleinement incarné dans la
matière. Apprivoiser les émotions et laisser le cœur les harmoniser nous ramène
dans notre cœur, notre corps, dans le respect de tous les aspects de l’être.
Devenir responsable de la façon d’appréhender notre aspect humain expanse notre
être, notre conscience.
Pour
en revenir au désir d’aimer, tant que je bloquais ou tant que ne n’admettais
pas que c’est un besoin naturel, légitime, pour de nombreuses parts en moi, je
limitais le flux du désir et donc du plaisir. En laissant ces parts s’exprimer,
le simple désir d’agir, d’être sans chercher à savoir pourquoi, est revenu.
Je
n’ai rien forcé ni dans un sens, ni dans l’autre, le seul fait d’accepter de
sentir ce qui se manifestait dans l’instant, sans chercher à le changer, à
ramené la libre circulation de l’énergie et donc l'élan à agir, le désir.
J’avais pleins d’arguments valables
concernant la relation de couple et bien que le choix du célibat soit raisonné,
en ne voulant pas écouter les aspects internes qui rêvent du grand amour,
celles que je jugeais puériles, je me privais de l’énergie du désir, du moins
elle était réduite ou limitée dans son expression, contrariée.
Même si c’est clair que l’amour de soi, en soi,
l’acceptation de tout ce que nous sommes nourri ce besoin d’aimer et d’être
aimé, refuser d’écouter toutes les voix en soi nous maintient dans le
déséquilibre énergétique, le manque.
Il ne s’agit pas non plus pour moi d’aller
jouer le jeu de la séduction mais de ne plus refouler ces voix et leur énergie
si précieuse. Être ouverte et dans l’accueil de ce qui advient, c’est permettre
à l’énergie de vie de circuler librement et de pouvoir nourrir chacun des corps
subtils et ainsi aller du désir à sa manifestation dans la matière.
Tant qu’on
lutte contre quelque chose ou qu’on le nie, on le renforce et les plus
judicieux et même justes argumentations du mental n’y peuvent rien. Encore une
fois, le monde de la pensée et celui de l’émotion ne parlent pas le même
langage, ils ne fonctionnent pas de la même manière et pourtant ils agissent de
concert. Trop souvent dans des associations malheureuses ou dramatiques mais le
cœur a le pouvoir de les harmoniser au niveau énergétique, vibratoire.
Il le
fait quoiqu’on croit ou même quand on refoule les émotions puisque sans
cohérence, nous ne pourrions pas exister. Et selon notre focalisation,
l’identification à l’unité ou à un seul aspect de soi, cette cohérence est plus
ou moins fluide, agréable, élevée ou bestiale, consciente ou inconsciente.
Quand l’énergie du désir s’accorde à la vibration de notre cœur, au désir de
paix et d’unité, nous sommes heureux et dans notre plein potentiel créatif.
En réfléchissant à ce besoin d'aimer et d'être aimé qui nous pousse à aller vers l'autre, je me disais que ce qu'on aime en fait, c'est l'amour plus que l'autre. On aime se sentir porté, exalté, rempli de désir, d'espérance et ces énergies vitales se retrouvent dans le processus d'attraction, le désir d'accomplissement. Cela peut être l'idée de réaliser un projet, de créer quelque chose qui nous tient à cœur. Ces fréquences, ces énergies de la créativité naissent d'un désir et c'est le même principe tant pour les relations amoureuses que pour toute idée qu'on veut concrétiser. Et au niveau énergétique la joie éprouvée dans le processus de création est la manifestation de l'alignement des corps qui s'accordent pour aller vers un même but.
2 06 Le
dépouillement intérieur de toutes formes, images, attribuées aux énergies continue.
Pas de désir ou d’anticipation, je fais comme ça vient, au gré des élans
spontanés sans chercher à comprendre. La vue des prospectus pour les élections
législatives ne suscite que peu de réaction et encore moins d’intérêt. J’en
suis à un stade où je me fous de tout.
La tristesse qui continue de se
manifester suscite de plus en plus l’envie de lâcher d’un seul coup l’addiction
aux médicaments même si je crains de ne pas être capable de gérer les pensées
ni d’accueillir les émotions sans être submergée.
Il est clair que le besoin
d’amour trouve son origine dans celui d’être exaltée, de vibrer intensément, de
se sentir pleinement vivant et porté par la magie de la vie, de la source. Et
bien sûr c’est à travers les émotions que cela passe, s’exprime et se nourrit.
Ces évidences sont autant d’arguments valables pour lâcher l’addiction. Ni la
peur, ni la contrainte ou la force de volonté ne peuvent venir à bout de cette
stratégie, seule la conscience en expansion et l’abandon de la lutte peuvent
amener cette libération dans l’équilibre.
Je sens que l’abandon de la lutte de
la résistance et le non jugement me libèrent peu à peu de l’emprise des mondes
subtils et de leur influence. Ces énergies sont là et il s’agit de faire avec
mais selon leur mode de fonctionnement et sans lutter.
Le fait de leur
attribuer des noms, des images, des formes en renforce l’influence, le pouvoir
et falsifie l’énergie ou la rend conflictuelle, elle en contrarie l'expression, limite le flux de l'énergie vitale qui se perd dans ses projections au lieu de servir la créativité, l'action, la réalisation de sa vie selon ses aspirations personnelles.
Et ces énergies ne sont pas non
plus à l’extérieur de soi, elles sont par nature illimitées ou sans frontières.
Le truc, c’est de les apaiser en soi, de laisser la source les harmoniser et
donc de ne plus s’en occuper. Elles auront toujours une influence sur nous mais
au moins en apprenant à maintenir en soi la vibration voulue, celle de l’unité,
de l’équilibre, elles s’associent à ce désir ou nous sommes reliées à ces
vibrations correspondantes.
Tout comme dans la dimension humaine, nous sommes
influencés par le regard et la pensée des autres, nous pouvons affirmer notre
vision en centrant notre attention sur le cœur. Nous nous affirmons selon notre
propre pensée, vision et selon nos propres désirs.
C’est
en apprenant à centrer la volonté sur nos désirs les plus forts que nous
pouvons agir en alignement avec notre âme.
Toutes les voix en nous sont autant
extérieures qu’intérieures parce que la nature de la pensée, de l’énergie est
sans limites et lorsqu’on accueille, lorsqu’on écoute ces voix lorsqu’on laisse
l’amour lumière de la source les harmoniser, leur énergie vient nourrir notre
désir d’unité, notre potentiel créatif.
La
source harmonise ces énergies qu’elle libère de toute forme, de tout
attachement aux anciennes définitions. On revient à l’énergie brute ou pure, au
désir créatif, à la dynamique des contraires, au-delà des empreintes du passé.
Je ne sais pas bien expliquer ce que je ressens mais peu à peu ça se clarifie.
Même si en théorie je pense savoir ce qui est juste, je me rends compte que je
suis encore remplie de préjugés, de croyances et d’attachement excessif. Lâcher
les étiquettes, les définitions communes de ce qui est, donne la sensation
de plonger dans le vide avec deux interprétation de celui-ci qui se complètent, se stimulent.
La sensation de nouveauté, de pureté, d’allégement et la peur de l’inconnu qui
en même temps nourrit le désir d’aller de l’avant dans la découverte, le
dépouillement, se manifestent simultanément.
Mon désir d’être pur esprit se
réalise dans ce dépouillement de tout ce qui est relatif à la dualité
conflictuelle, de toutes ces croyances et conditionnements qui la nourrissent
en permanence. Tout comme la dépendance perd en intensité dans le détachement
des pensées émotions appartenant à l’ancien mode de fonctionnement ou même de
toutes pensées, de toutes émotions.
Cela ne veut pas dire que je n’ai plus de
personnalité mais plutôt qu’elle se détache de tout ce qui est superficiel sans
pour autant rejeter quoi que ce soit.
Je sens aussi la progression si on peut
dire dans le fait d’observer sans juger ce qui se manifeste, la façon dont les
émotions changent naturellement, comment elles s’harmonisent et se libèrent de
la forme quand j’écoute les voix intrinsèques à l’humain.
C’est
marrant parce que je viens de lire la présentation du 2ème jour de
méditation de Deepak Chopra et je retrouve l’expression de ma pensée relative au désir. Nul doute
que je sois connectée à cet homme du moins à son énergie qui est universelle
puisque je suis en accord avec sa vision des choses.
Là encore, on peut parler
de résonance et donc aussi de synchronicité. Cette synchronicité est relative à
la vibration similaire et à l’expansion de conscience tout comme à la
conscience collective en accord avec cette vision.
On peut se dire que c’est
magique mais j’ai plutôt la sensation que c’est logique selon la nature de la
vibration et les lois cosmiques. Les notions de magie, de miracle, sont
réservées à ce qui parait extraordinaire mais quand on regarde les mondes
subatomiques ou cellulaires au microscope, on comprend que la vie qui est en
nous est un miracle en soi. Toutes ces intelligences capables de communiquer,
d’interpréter et de transmettre l’énergie, relève du prodige !
On
conçoit la vie selon les limites et les références, les croyances communes mais
en observant avec objectivité, on voit que tout répond à une logique
mathématique. D’où l’idée d’un créateur, d’un grand architecte puisque tout
semble se reproduire à l’infini selon les mêmes formules, principes, dynamiques
et lois. L’intelligence créatrice est en chaque chose, le désir de croitre, de
s’expanser aussi et en ce sens le divin est omniprésent.
Chaque être est à la
fois l’essence et le mouvement même ceux qui semblent inertes comme les
pierres. Elles évoluent simplement à un rythme spécifique mais elles sont aussi
en mouvement comme le démontre la formation des différentes couches
sédimentaires du sol ou encore la formation d’une pierre précieuse.
D’où
l’importance de s’écouter, de se connaitre et de respecter son propre rythme.
Connaitre les lois et les mondes intérieurs afin de s’aligner à sa propre
horloge interne motivée, rythmée par le désir et l’élan spontané. Là encore je
manque de vocabulaire pour exprimer ce que je ressens.
Je
tiens à préciser une fois de plus qu’écouter son corps signifie ne rien rejeter
et ne pas nier ce qui se manifeste, et s’en détacher dans l’observation sans
jugement.
Il ne s’agit pas comme on pourrait le croire de porter son attention
sur un aspect particulier mais d’apprendre à prendre du recul sur ce qui se
manifeste.
Même l’idée de se connaitre est souvent mal interprétée parce qu’il
s’agit de se regarder sans porter de jugement, sans nommer, d’observer avec un
regard neuf dénué de tout à priori.
Ce qui en soi représente un exploit puisque
tout a été qualifié, soupesé, estimé, étiqueté et jugé. Le seul fait de définir
quelque chose en cache l’essence et l’alourdi en y ajoutant le poids du passé,
des croyances, des conditionnements.
En ce sens en apprenant à ne plus
s’attacher aux pensées et aux émotions, on libère les choses de leur cages
formées par les concepts. On regarde alors le monde avec des yeux tous neufs.
Ceci dit, ça se réalise peu à peu même si on peut avoir des éclairs de lucidité
ou une vision soudaine de ce qui est dans toute sa pureté.
Je
ne sais pas si c’est réalisable en une vie ou si c’est possible de voir les
choses sans y ajouter une définition, sans l’enfermer par nos sens et nos
croyances puisque même le nourrisson n’est pas totalement pur. Il est déjà
imprégné des croyances de ses parents dès la naissance, de leurs émotions, de
leur vibration, de leurs souffrances tout autant que des projections qu’ils
font pour lui.
La conscience humaine par définition ne peut pas être
totalement neutre tant qu’elle est dans un corps puisque la part inconsciente,
la mémoire, sont actives en permanence mais au moins on peut lâcher peu à peu
les conditionnements et les croyances en devenant conscients justement de ce
qu’ils sont. Qu’est-ce qui demeure au-delà de tous ces voiles ? Juste
l’essence à mon avis, un point de conscience qui embrasse tout ce qui est, sans
s’y identifier et en même temps, se reconnaissant en toute vie.
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vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr