Après
une longue nuit, je me réveille en étant moi-même. Consciente de ce que je suis
en vérité. C’est comme si tous les voiles se désagrégeaient à mesure que
j’intègre l’amour pur en moi. Que je le laisse me remplir, rayonner sur tout ce
que je suis. Le seul fait de vouloir libérer la notion de bien et de mal, et
oui encore ce concept, est la clef qui ouvre le cœur à recevoir le flux de l’énergie
de vie. Tant qu’on reste enfermé dans cette vision réductrice, on ne peut
accéder à l’amour divin, à notre véritable essence, à notre soi supérieur, peu
importe le nom qu’on lui donne. Ce qui en nous est vérité, c’est l’amour,
l’acceptation de ce qui est. Le fait que je n’ai pas jugé d’avoir bu de
l’alcool, même si ça peut paraître peu de chose, représente un pas de géant
dans l’acceptation de ce qui est. Dans mon chemin de vie, j’avais collé
l’étiquette « mal » sur ce produit. Je ne dis pas non plus que c’est « bien »,
c’est, tout simplement. Le non jugement face à cela, me montre que
l’inconscient est libéré du concept duel limitant. Se juger soi-même ou juger
l’autre, c’est nier sa perfection, sa divinité et celle de l’autre. Quand nous
nous incarnons, notre vision des choses
est très large et la notion de jugement et de division n’existe pas. Retrouver
cette vison, c’est accueillir son âme et redevenir complet, soi-même.