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lundi 9 mars 2015

« Détente mentale, lâcher prise, par l’humour avec Nicole Ferroni »





Les libérations continuent au travers d’un rêve, vidange de l’inconscient, que je me suis contentée de noter au réveil, comme la dernière fois et je laisse infuser sachant que si je dois en trouver le sens, ça me sera donné. Les quelques éléments l’on tout de même amenée à comprendre que mon enfant intérieur avait besoin d’attention. J’ai caressé mon ventre en lui parlant après avoir vu une photo de classe qui défilait sur l’écran de veille, le confirmant que c’était bien un appel à me tourner vers lui. Puis je l’ai invité à aller dans la nature comme lorsque j’étais enfant et me régalais de ces moments de paix, de liberté, portée par un sentiment de sécurité naturel.
Je peux voir que la journée m’a amenée à lâcher prise ; à abandonner des comportements réflexes dont celui de chercher à comprendre, sous-tendu par le besoin de contrôle, motivé par la peur. Je me suis dit aussi que les choses sont beaucoup plus simples sans produits. Ce qui me motive à continuer malgré les symptômes, puisque le sevrage, peu importe le produit, disons l’envie de changer, demande de renouveler l’intention régulièrement et ainsi de la nourrir.

dimanche 2 mars 2014

"Observer sa respiration"...Vidéos: chroniques de Nicole Ferroni



Mark Hersch



Comme très souvent, je suis réveillée à quatre heures et je me lève comme pressée d’agir, d’être. Quand je pense que j’ai passé les trois quarts de ma vie à me réveiller de mauvaise humeur, à tout faire pour être absente, pour ne pas me lever et même agresser celui qui se trouvait près de moi et avait le malheur de me sortir de mes rêves. C’était carrément un réflexe qui me gênait puisque ça semblait n’avoir aucun sens, du moins, je n’avais aucune raison d’en vouloir à mon partenaire. J’y ajoutais la culpabilité et le sentiment d’être manipulée par le passé, par ses "fantômes". Il est clair que j’avais compris que ce réflex était imprimé depuis l’enfance, que l’instinct de survie se déclenchait dès que la conscience était à peine éveillée, puisque je vivais dans la peur en permanence, mais comme je subissais ce comportement plus qu’autre chose, comme je m’en voulais de ne pas pouvoir tirer un trait sur cette enfance, les choses ne pouvaient pas changer. 
Je résistais à tout, à la vie présente, au passé, refusait cette injustice, je reproduisais sans cesse le schéma de la victime, de la proie potentielle et attirait des situations qui le reflétait. Il a fallu que je comprenne la loi d’attraction, le karma mais surtout le pardon à soi-même, l’amour inconditionnel de soi, pour sortir de ce schéma récurent.