lundi 30 mai 2016

« Lâcher la culpabilité pour déterminer les besoins réels »






J’ai fini de fumer la dernière tête d’herbe hier soir et le bilan de cette expérience est plutôt positif. J’ai voulu suivre l’élan du désir, celui qui vient spontanément, parce que je sais que c’est de cette façon que je suis authentique et que je peux libérer ce qui est encore enfoui dans l’inconscient et s’active en mode automatique. 
Je sais que tout a sa raison d’être et qu’au-delà du geste compulsif, il y a un besoin non  nourris ou qui n’est pas pris en compte. 
Je connais l’effet du produit et sachant qu’il amènerait de la culpabilité, je me suis dit que ce serait l’occasion de libérer cette charge énergétique bien plus toxique que n’importe quelle drogue. Non seulement ça fausse la vision mais en plus on ne devient jamais responsable en se sentant coupable. 

Le système éducatif est basé sur la notion de punition et de récompense puis sur l’idée que la culpabilité peut rendre une personne respectueuse des lois, des autres. On pense qu’en accusant et en punissant un enfant il ne fera pas de bêtise, qu’il deviendra sage, responsable, en craignant la punition mais ça ne fait que nourrir l’injustice, l’idée d’impuissance et de soumission qui peuvent mener à la rébellion, la destruction. 
Tout comme la peine de mort n’empêche pas les gens de tuer. 

On ne change pas quelque chose en luttant contre la manifestation finale, dans la matière, en l’occurrence le geste. 
Tout commence dans la psyché et les aspects internes qui poussent au geste compulsif ont des messages important à délivrer.