samedi 14 novembre 2015



« Que choisissons-nous de porter, de vibrer, de rayonner ? »





J’ai passé l’après midi au creux de mon lit douillet, sans m’attacher aux pensées, sans même y prêter attention. J’avais juste envie d’offrir à mes corps du repos. 

Je sais que les moments passés dans l’intimité de l’être, la tendresse, la douceur, permettent aux énergies de s’harmoniser, à l’âme maternelle de la terre, de bercer l’enfant en soi et à la conscience d’éclairer la vision, d’insuffler sa force.

J’en suis sortie ragaillardie et lucide quand à ma façon d’intégrer ce qui est, puis de me positionner face à cette tragédie. Quelques mots en ressortent et j’ai juste envie de les partager ici, en toute simplicité :

« L’esprit est éternel, il n’a pas de limites ni de fin...
Ne perdez pas votre pouvoir dans les lamentations.
La solidarité qui nait de la peur n’est pas forcément la plus constructive.
N’oublions pas que l’histoire se répète et au bout du compte, le monde n’a pas gagné la paix après les évènements de janvier...Ni même la solidarité...

« Acceptation la clé de confiance en soi » Agnieszka Rouyer





La confiance en soi peut être ressentie de plusieurs manières : comme une émotion ou comme un état d’être. 
Nous pouvons apprendre à être confiants à tout moment, tout en restant calmes et sereins dans n'importe quelle situation. Pour moi, c’est une faculté à me sentir bien où que je sois et quoi que je fasse.

La clé est l’acceptation des scénarios noirs que ton esprit (le mental) a l'habitude de créer. Quels sont donc les mécanismes qui pourront nous aider à nous libérer de toute incertitude et de toute crainte ?

Une fois elle est là, une fois elle n’y est pas…
La confiance en soi est généralement définie comme une émotion particulière, grâce à laquelle tu sens que tu peux tout faire, que rien ne peut t’entraver sur ton chemin

Il est intéressant de savoir qu’une telle émotion est éphémère
A tout moment, elle peut basculer vers ses extrêmes. A un instant, tu peux être empli de puissance et de courage, tu es « gonflé à bloc », et l’instant d’après toute cette puissance peut se dissiper brutalement. 
Il est donc essentiel d’apprendre à atteindre cet état et à le maintenir durablement à un niveau bien plus profond.

« Qu’est ce que je peux faire de constructif, qui nourrisse la vie, maintenant ? »





Je suis tombée du lit ce matin parce que je sentais de la tristesse et j’ai voulu la gérer enfin l’accueillir et écouter ce qu’elle avait à me dire. Puis j’ai ouvert la page du portail d'orange et suis tombée sur les horreurs, la violence perpétrée cette nuit ! J’ai choisi de m'en éloigner et d'écouter plutôt la méditation guidée du jour de Deepak Chopra pour diriger mon attention sur l’essentiel, ce qui est vrai et compte le plus pour moi.

Je ne suis pas responsable des actes des autres et la seule chose que je puisse faire en pareille situation, c’est d’offrir ma tristesse à la source et retrouver la joie subtile de l’être qui sait que tout est juste, que la vérité est au-delà de cette dimension, et qu’elle réside en mon propre cœur, au-delà de toute forme de violence.

Puis surtout mon pouvoir c’est de choisir à chaque instant ce que je veux porter en moi, ce sur quoi je veux me focaliser, ce que je veux vivre et nourrir.

La méditation d’aujourd’hui a éveillé en moi cette pensée ; nourrir l’enfant en soi, la joie, la simplicité, c’est nourrir la source, le divin et son devenir.   
Au bout d’une minute seulement, je me suis arrêté de méditer pour écrire puisque c’est ma façon de gérer le mental, de structurer ma pensée, de la focaliser, l’orienter vers et dans ce que je suis et de retrouver ainsi la cohérence et l’harmonie intérieure.