samedi 14 novembre 2015

« Qu’est ce que je peux faire de constructif, qui nourrisse la vie, maintenant ? »





Je suis tombée du lit ce matin parce que je sentais de la tristesse et j’ai voulu la gérer enfin l’accueillir et écouter ce qu’elle avait à me dire. Puis j’ai ouvert la page du portail d'orange et suis tombée sur les horreurs, la violence perpétrée cette nuit ! J’ai choisi de m'en éloigner et d'écouter plutôt la méditation guidée du jour de Deepak Chopra pour diriger mon attention sur l’essentiel, ce qui est vrai et compte le plus pour moi.

Je ne suis pas responsable des actes des autres et la seule chose que je puisse faire en pareille situation, c’est d’offrir ma tristesse à la source et retrouver la joie subtile de l’être qui sait que tout est juste, que la vérité est au-delà de cette dimension, et qu’elle réside en mon propre cœur, au-delà de toute forme de violence.

Puis surtout mon pouvoir c’est de choisir à chaque instant ce que je veux porter en moi, ce sur quoi je veux me focaliser, ce que je veux vivre et nourrir.

La méditation d’aujourd’hui a éveillé en moi cette pensée ; nourrir l’enfant en soi, la joie, la simplicité, c’est nourrir la source, le divin et son devenir.   
Au bout d’une minute seulement, je me suis arrêté de méditer pour écrire puisque c’est ma façon de gérer le mental, de structurer ma pensée, de la focaliser, l’orienter vers et dans ce que je suis et de retrouver ainsi la cohérence et l’harmonie intérieure.


J’ai  ramené ma pensée dans les fréquences de la source, du vivant et ravivée ainsi la joie en moi, la joie subtile de savoir avec certitude que je crée ma vie selon la vibration que j’émets, dans l’instant
Mon état d’être du moment s’en trouve changé, il est au-delà des émotions, des pensées, de ma personnalité, parce que ma vibration émane de l’être, se relie aux énergies de l’unité, de la source, de la Vie.

Depuis deux jours maintenant, je n’ai pas vu Bilou, la femelle des deux chats qui m’accompagnent. Ils vivent le plus souvent dehors librement mais viennent tout de même me voir à des moments précis. Ils sont autour ou dans le jardin et quand j’y vais ils sortent de leur cachette pour se frotter à moi et là, personne, pas de Bilou. 
Alors j’accueille la peur de l’avoir perdu, le fait qu’elle ne m’appartient pas, qu’elle est libre de partir du quartier, de cette terre, quand elle veut, j’offre la colère à la source à l’idée que quelqu’un lui ai fait du mal, bref, je ne laisse pas une pensée émotion qui ne soit pas l’amour, l’harmonie et la paix dans mon champ vibratoire

Tout simplement parce que je peux choisir ce que je veux vivre et porter, nourrir et cultiver
Je suis le jardinier de mon monde intérieur alors je choisis d’arroser les graines que je veux voir fleurir. 
Tout comme il ne me viendrait pas à l’idée d’imposer des variétés de fleurs au voisin, je ne m’occupe que du mien
Je peux cependant en semer dans les endroits sauvages ou les espaces publiques tout comme je peux vibrer l’amour et la paix lorsque d’autres expriment leur violence

Je vais quand même essayer de joindre un cousin qui habite en plein cœur de Paris et travaille à la Fnac. Pour le coup, un emploi qui lui donnait des avantages et une sécurité financière devient un danger ! Mais ça, c’est le contexte, les circonstances, ce qui compte le plus ce sont les énergies qu’il porte dans l’instant, ce qu"il en fait et si je peux l’aider à ne pas sombrer dans la peur…Il est très sensible et c’est une des personnes de ma famille avec laquelle je ressentais le plus d’affinités bien que j’étais plutôt un garçon manqué alors que lui aimait et faisait de la danse classique. 

Je comprends maintenant pourquoi il aimait tant la danse parce que c’est la manifestation de l’harmonie, dans la densité. 
La seule réserve que j’aurais à faire, c’est le rythme d’apprentissage très souvent excessif et trop violent que l’esprit de compétition vient troubler. Ça n’est pas naturel de tenir sur la pointe des pieds même avec des pointes prévues à cet effet. Même si la forme du corps s’en trouve allongée et donc plus gracieuse, c’est encore une forme de violence qu’on lui fait subir.

Le fait de danser la vie, dans le lâcher prise porté par la joie de l’enfant qui veut juste s’amuser, être, qui apprécie son corps et tout le potentiel qu’il offre, nous relie à la vie, au vivant en nous même, à l’être. 

J’offre aussi à la source l’idée qu’il serait indécent de porter la joie en soi alors que d’autres souffrent en ce moment même.

Le monde exprime la souffrance à chaque seconde quelque part sur terre et la seule chose que je puisse faire pour le soutenir paradoxalement, c’est de vibrer la paix et la joie. 

Une façon d’affirmer et de manifester ce que je suis selon ma propre vision d’un monde idéal, une forme de résistance qui ne s’oppose pas à ce qui est mais qui assume la responsabilité de ses choix.  

Je retourne à la méditation guidée. Voilà qui est parfaitement synchrone puisque la phrase suivante en est la suite, le contenu : « Quand nous dansons dans la vie comme des enfants, engagés dans des activités qui vraiment nous font plaisir, nous ouvrons notre esprit et notre cœur à l’essence de la conscience pure » Deepak Chopra

Je fais des pauses régulièrement pour libérer les pensées douloureuses puis accueillir et maintenir en place celles que je considère comme nécessaire au bien être, celles qui nourrissent la vie.

L’une d’entre elles est la permissivité. Bien que ce soit difficile à concevoir pour le mental, une pensée du Christ vient la valider en ces termes « traitez les autres comme vous voudriez que l’on vous traite » Il ne l’a peut être pas formulé de cette façon mais l’idée est là et c’est tout à fait logique, vrai. 
On ne peut imposer aux autres sont point de vue mais on peut assumer le sien et lorsqu’on veut quelque chose, il faut juste le porter en soi afin que ça se matérialise dans notre vie. 
Vouloir imposer quoi que ce soit, même la paix, vouloir convaincre ou contraindre, c'est une forme de violence et d'ingérence

Alors qu’est-ce que je souhaite pour mon prochain ? Exactement ce qui me fait du bien. Parce que tout le monde veut en son for intérieur, vivre en paix, libre et heureux. 




Les grands discours, les négociations, sont du domaine de l’ego, de la personne qui se croit seule sur terre à détenir la vérité, qui ne vois que son profit et très souvent ça tourne au conflit d’intérêt. 
Porter la vibration qui fait du bien à la vie, à soi-même et aux autres, se passe de raisonnement bien que finalement ce soit des plus logique mais comme ça n’est pas le mental qui peut ramener la paix mais la vibration de l’être divin que nous sommes, mieux vaut se connecter à la source de toute vie, la sagesse intérieure, plutôt que de tenter de convaincre ceux qui sont dans la violence qu’elle est précisément la cause de leurs souffrances.

Après avoir accueilli la peine et avoir pris conscience à nouveau que ça n’est pas en luttant en m’opposant à ce qui est, que je peux aider le monde puisqu’au contraire, je nourri la violence, la haine, le désir de vengeance qui pour le moment remplit les cœurs de beaucoup d’humains, en résistant à la vie, j'ai décidé de suivre le cours de la journée en restant focalisée sur la paix et la joie puis une "vision" s'est manifestée.

Il m’apparait que les âmes défuntes se sont offertes en sacrifice afin d’aider le monde à ouvrir son cœur, sa conscience, afin que chacun puisse aller au bout de ses choix et qu’une grande majorité trouve l’amour en lui-même, que la solidarité émerge comme toujours lorsqu’une part de l’humanité souffre. 
Le terme sacrifice signifie « offrande à une divinité » , la divinité c'est la Vie éternelle, c'est un don d'amour pur. Ceux qui agissent ainsi, offrent leur vie pour l'éveil des cœurs et des consciences et sont accueillis dans l'amour lumière de l'être, de la source.



Ceux qui savent déjà le pouvoir qui est en eux, en la connexion à la source et dans le désir de vivre dans l’harmonie et la paix, ont l’opportunité d’affirmer leur puissance en choisissant de manifester l’énergie de leur monde idéal
Et de goûter le pouvoir qui réside dans la paix de l’être lorsqu’on s’abandonne en confiance à l’amour lumière que nous sommes éternellement.

La vie et l’humain sur terre sont ainsi faits qu’il nous faut goûter les énergies d’un pôle à l’autre de la dualité pour connaitre les opportunités qu’offrent ce monde pour pouvoir choisir en conscience et en connaissance de cause.

Puis pour oser faire ce choix, il faut qu’on soit bousculé, mis au pied du mur la plupart du temps. Que la peur soit si insupportable pour qu’on s’abandonne en confiance à la vie. Que la douleur soit telle qu’on cesse de penser, de vouloir comprendre, qu’on puisse lâcher prise, voir l’illusion de nos croyances.

Certains se réfugient dans le cynisme, l’accusation, la colère, dans ce genre de situation et d’autres, peu nombreux mais dont le nombre augmente, y voient l’occasion de toucher l’essentiel, de se rapprocher du divin ou d’affirmer leur, volonté en s’alignant à celle du vivant.

Chaque tragédie sut terre offre l’opportunité à chacun de se situer, de faire un choix en l’occurrence celui de la paix ou celui de la colère ; celui de l’amour ou celui de la vengeance,  celui de nourrir la Vie ou de nourrir la mort.

Pour accéder à cette vision, il n’y a qu’une solution, venir en son cœur, et lui confier tout ce que ce genre de situation fait émerger
La paix ne tarde pas à revenir enfin selon ce qui est à libérer mais en tous cas, je peux témoigner une fois de plus de l’efficacité du "processus". 
Puis si vous sentez que la foi en votre propre pouvoir n’est pas assez solide, vous pouvez toujours demander de l’aide à vos guides, aux énergies d’amour et de lumière de la source, à tous les êtres qui pour vous incarnent ou représentent la paix, la puissance de l’amour, la joie de vivre et la liberté d’être.

Je le répète encore, nous aidons le monde quand nous nous aidons nous même ; quand nous émanons les vibrations qui nous font du bien et font du bien aux autres.
Je peux aussi vous témoigner que malgré les apparences, tout est juste et va dans le bon sens, celui de la paix, de l’esprit de solidarité, de l’éveil des consciences à la nature véritable de l’humain, de l’être

Pour savoir cela il faut en faire l’expérience en soi, et comme ça se réalise par un total lâcher prise, il faut malheureusement en arriver là pour que les questionnements du mental, les « pourquoi  tant de violence », « c’est injuste » ?…cessent de nous hanter.

Alors évidemment en surface et selon les réactions de l’ego, le besoin de sécurité va se manifester par des décisions qui vont sembler nous priver de liberté mais c’est encore une occasion de connaitre la véritable liberté à la portée de tous, celle de rayonner la tolérance, la permissivité et d’admettre que le mental n’a pas La connaissance, que sa vision des choses est étriquée, filtrée par la peur, la colère, le monde émotionnel mis à dure épreuve. 
Mais là encore, c’est une occasion de libérer tout ce qu’il contient de contraire à l’amour, la paix, la liberté et l’harmonie et de trouver le véritable pouvoir.

La liberté réside dans la façon dont nous réagissons à ce que nous vivons, et le pouvoir c'est de trouver la paix en soi, d’exercer ainsi ou même si on peut dire de mettre à l’épreuve le soutien de la source en nous. De tester sa puissance en se lovant en ses bras et de gagner en confiance.

On peut aussi se connecter à la terre, en la considérant comme la mère de notre corps, celle qui nous prête vie, nous donne le mouvement, "l’anima" et nous offre la sécurité de son amour, de son réconfort. 
Puis se tourner vers le soleil, le père de toute vie qui nourrit le vivant, pousse chaque être à s’élever et se confier à son amour, sa lumière, celle-là même qui étincelle en chacun.

En tous cas, je choisis de nourrir l’amour et la lumière, de vibrer la paix, la compassion la tendresse et de faire confiance à la grâce.

Et puis s’ouvrir à la grâce, c’est se garantir de recevoir l’inattendu, l’inespéré, les cadeaux de l‘univers ; la joie d’être ici et maintenant bercé par l’amour.
Un îlot, une oasis, un coin de paradis, où tout être qui le souhaite peut se réfugier et trouver le réconfort, la sécurité et la joie.

Merci la vie, merci  mon âme et ma conscience de me guider en tout temps et de me prêter cette vision lumineuse dans ce monde assombri. 
 J'ai allumé un feu afin de nourrir le confort de mon corps physique, l'étincelle de joie, d'amour et de lumière, l'énergie du désir, de l'enthousiasme; nouveau jour, me voilà!
Le ciel est encore bleu et le soleil luit sur la gelée matinale et ce manteau de grâce, de toute beauté me souffle que la vie c’est cela. 
Et Bilou est enfin là! Je peux une fois de plus constater le pouvoir de l'amour et goûter les fruits de l'acceptation de soi. 
Je n'ai pus besoin de souffrir pour lâcher prise, de vivre de grands traumas pour libérer l'illusion des croyances à propos de la mort, de la perte, du manque...

Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr