La
nuit a été longue et je me suis réveillée avec la sensation d’avoir travaillé
intensément dans d’autres dimensions. Le terme peut sembler mystérieux et il l’est
c’est certain mais en restant simplement au stade de l’humain, on peut sans
aucun doute savoir que le monde des pensées compose un univers complexe et
vaste où on peut vite se perdre.
Quand on sait que tout est énergie, vibration, et quand on voit comment
notre état d’esprit influence notre vision, notre façon de percevoir le monde, de
nous voir nous-même et de nous comporter, on constate que la pensée, le système
qui englobe, la conscience d’être, l’inconscient, l’imaginaire, (sans même parler
de La conscience bien que tout ce que nous sommes en fasse partie), est un
vaste champ, une dimension composée elle-même de différents nivaux qui n’ont
aucune limite d’espace et de temps.
Un
univers immense où chacun manifeste la conscience divine depuis son centre, sa
propre perspective, créé continuellement et projette sans arrêt des ondes
vibratoires multiples.
On
pourrait se sentir perdu face à tant de mystère, de grandeur et de possibilité
mais le cœur nous rassure par sa régularité et on se félicite de ne percevoir
seulement ce que nos sens peuvent capter.
Déjà, rien que les énergies des
pensées, les émotions que l’on peut ressentir offrent une palette infinie de
tonalités, de couleurs, de sensations et lorsqu’on est hypersensible, on peut
vite être submergé.
Il
ne fait aucun doute pour moi, que la réalité visible n’est pas la totalité de
ce qui est ni de ce que nous sommes. Elle est une perspective partielle,
subjective, changeante à chaque instant.
Puis
quand on aborde le monde de l’inconscient, des rêves, de l’imaginaire, cet
univers se déploie à l’infini.
En
observant le monde des pensées et son immensité, on comprend l’importance de la focalisation,
des limites nécessaires à cette incarnation.
Alors je me réjouis de découvrir
pas à pas ces mondes invisibles mais palpables, avec la conscience d’un enfant qui explore et s’émerveille
de ses découvertes !
Renaitre
à soi, oser sentir ce que l’on porte, ce que l’on vibre en sachant qu’il n’y a
pas d’ennemi, de mauvaise volonté, que rien n’est figé et que tout nous mène à
l’amour que nous sommes, à notre complétude, enfin celle dont on devient
conscient, c’est magique et ça me laisse de plus en plus sans voix.
J’ai
d’ailleurs passé la journée dans le silence intérieur, la douceur d’être et la
paix.
Ce monde des émotions qui me faisait si peur, je le découvre et l’apprivoise
en confiance. Et ce qui est magique, c’est cet espace au-delà des mouvements de
la pensée et même des émotions, qui se révèle doucement mais sûrement.
Je
n’ai même pas l’impression d’avoir peiné pour en arriver là ni même que ce soit
une récompense et pourtant question souffrance, j’ai donné.
Tout
dépend vraiment de notre perspective, de notre vision et de la permission qu’on
se donne d’être soi-même. C’est sûr qu’il a fallu lâcher des peurs et cette
énergie continuera de se manifester mais je la vois maintenant comme une
indication, une invitation à lâcher prise, à faire confiance.
En quelques
respirations profondes et calmes, la paix revient vite quand le mental ne
cherche plus à éviter ou encore à comprendre.
Lorsqu’on cesse de bloquer sur ce
qui est, que ce soit la colère, la tristesse, ou même la joie, les attentes s’évanouissent
et on se laisse guider par l’élan qui vient sans douter de sa justesse. Au lieu
d’anticiper on EST, point.
Il
n’y a pas de crainte à avoir parce qu’on n’a rien à prouver, à mériter, à
gagner ou à perdre, il y a juste à s’autoriser à vivre, à suivre son envie.
Comme le dit si justement Sophie Riehl, dans son article à propos de la
vibration : « si tu le sens, fais le et si tu ne le sens pas ne le
fais pas » C’est aussi simple que ça. C’est d’ailleurs la seule chose que
j’ai retenue parce qu’elle est essentielle et tellement vraie.
Ce
qui nous fait défaut, ça n’est pas l’amour mais les croyances qu’on a à son
sujet. Puis ça se manifeste par un grand manque de confiance en soi qui nous
empêche simplement d’être nous-même et heureux ainsi.
Le bonheur n’est pas de courir
après lui mais de s’autoriser à être heureux ici et maintenant.
La vie, les
années et le recul nous montrent que les meilleurs souvenirs que nous gardons
ne sont pas des évènements extraordinaires mais plus des sensations qui
viennent de notre ouverture de cœur et d’esprit.
Chaque fois que nous nous
ouvrons à recevoir, que nous embrassons la vie, les différents aspects de l’être,
sans retenue, en toute sincérité, sans honte, nous pouvons sentir que nous
sommes l’amour incarné, la paix et l’harmonie.
Puis ceux qui sont parents
peuvent sentir la joie, le bonheur dans le sourire de leur enfant. Et sans être
parent, lorsqu’un être cher, un animal de compagnie nous regarde avec amour, ça
laisse des traces indélébiles en notre cœur. La gratitude libère l'amour que nous sommes et à l'inverse, les regrets, les reproches nous empêche de le sentir mais il est là.
J’ai envie de piocher quelques
clefs de sagesse sur le site de Monique Mathieu…
Clef 251
« Actuellement, avec toutes les énergies
d’éveil que vous recevez, beaucoup de facultés sont en train de naître ; il faut
que vous fassiez preuve de discernement car beaucoup de canaux, beaucoup de
récepteurs, consciemment ou inconsciemment, servent leur prestige personnel au
travers de leurs canalisations. »
Je crois que j’ai résolu ce problème, enfin que je
me préserve de toute illusion concernant les infos qu’on trouve sur la toile,
en me fiant à mon ressenti intérieur et surtout en cessant de vouloir savoir à
tout prix.
Parce que finalement, qui veut savoir ? C’est l’enfant en nous,
les aspects de l’être qui sont dans la peur et l’attente. Et pour les rassurer, il suffit de les aimer, de les accepter.
Quel intérêt de
connaitre le monde, les mondes, si je ne connais pas le mien, le seul qui me
concerne vraiment et par lequel je suis et peut agir ?
Il y a tant à
découvrir, à apprendre et par ce faire à s’ouvrir de plus en plus aux autres, à
l’extérieur.
On a vite fait de critiquer les vieilles derrière leurs rideaux
qui scrutent et guettent les erreurs des autres, qui critiquent et se mêlent de
la vie de tout le monde mais en fait, chaque fois qu’on se tourne vers l’extérieur
pour savoir ce que nous sommes, nous agissons de la même manière.
Il n’y a pas à blâmer qui que ce soit parce que
chacun fait toujours de son mieux avec ce qu’il est, ressent et porte.
Lorsqu’on se sent différent et qu’on en souffre, c’est
encore le manque d’amour de soi qui nous fait douter de ce que nous sommes et
chercher au dehors l’approbation, l’amour que nous pensons manquer.
Et
pourtant, cet amour il est là et nous pouvons le manifester à chaque instant,
nous pouvons nous l’offrir simplement en arrêtant de nous martyriser, de nous
juger, de nous critiquer, nous même et les autres.
Ces vibrations sont
douloureuses et quand on y regarde de plus près, nous passons notre temps à
nous faire des reproches.
Pourtant cette sensation de manque d’amour est la
manifestation même de l’amour que nous sommes. Cette vibration est si retenue
en nous même qu’elle est immense et c’est l’idée du manque qui fait que nous
nous interdisons de la ressentir en le cherchant au dehors, en l’autre, dans l’avenir.
Pas la peine non plus de blâmer le mental ou l’ego mais on peut se poser la
question suivante. « Combien ai-je
besoin d’amour ? » La réponse en général sera énormément parce que
plus on croit en manquer et plus on en est rempli en fait. Et cette vibration ne peut pas être contenue sans que nous en souffrions.
Quand je parle de s’aimer entièrement c’est parce
que de cette façon, peu à peu on s’autorise à le vivre, à le laisser émerger
au-delà de nos pensées et de nos croyances.
L’amour est tellement immense que
nous le percevons par petites touches, par les énergies des pensées et des
émotions.
Mais quand on cesse de vouloir, d’anticiper, d’imaginer ce qu’il est,
on se sent rempli d’une grande tendresse qui va jusqu’à faire couler les
larmes.
Nous avons tellement été habitués à nous protéger, à nous limiter, à
nous frustrer et à nous faire des films au sujet de l’amour qu’on n’arrive même
plus à le reconnaitre.
Clef 355
« N’oubliez jamais ceci : l’aspect que vous
voyez de vous-mêmes n’est que l’habit de votre réalité ! Vous n’êtes pas
cet habit, il est simplement l’outil nécessaire à l’expérimentation de la vie
sur ce monde !
A l’intérieur de cet habit, rayonne, illumine un immense Être de Lumière ! Cet être c’est vous, prenez-en conscience ! Appelez-le comme vous voulez, ça n’a aucune importance, mais sachez simplement que c’est ce que vous êtes ! »
A l’intérieur de cet habit, rayonne, illumine un immense Être de Lumière ! Cet être c’est vous, prenez-en conscience ! Appelez-le comme vous voulez, ça n’a aucune importance, mais sachez simplement que c’est ce que vous êtes ! »
Ce genre d’affirmation peut prêter à confusion si on
tente d’imaginer ce que ça veut dire. Le mental a tant d’à priori à propos du
divin et de l’humain !
Nous sommes dans un corps multidimensionnel où
cohabitent des mondes subtils et la porte d’accès à l’amour est en notre cœur mais
chaque corps a aussi ses portes.
Notre conscience divine ou l’être essentiel,
est éternel, infini mais notre corps physique est le véhicule qui nous
transporte de l’intérieur, vers notre être, il nous permet de sentir la gamme d’expression
de l’amour lumière que nous sommes.
Il est la création, la manifestation de
notre être dont il nous faut prendre soin simplement pour rayonner notre
essence dans la matière et en jouir ici, dans cette vie.
Il est clair que nous
allons souffrir si nous pensons être seulement un corps périssable, nos
pensées, nos croyances mais en laissant l’amour se développer et croitre en
nous, plus rien n’est grave. La mort, la perte, le manque semblent bien
dérisoire lorsque la tendresse nous enveloppe de l’intérieur.
Clef 729
« L’Être de Lumière que vous êtes peut
accomplir des miracles en vous ! Ces miracles ne s’accompliront pas de
l’extérieur, ils s’accompliront de l’intérieur, toutefois avec l’aide des
énergies extraordinaires de la cinquième dimension ».
Il est clair que ça n’est pas l’intellect qui
réalise les miracles. Et la vie elle-même en est un, le seul fait d’être vivant,
ici et maintenant.
Les hautes vibrations de la paix, de l’amour, de l’harmonie,
opèrent effectivement des miracles parce que ces énergies nous libèrent de la
peur, des illusions et restaurent la santé en tous nos corps. Puis il est évident que c'est l'être divin ou la source en nous qui agit et qu'il n'est pas seul mais quel besoin de nommer, d'étiqueter, de chercher à savoir qui exactement nous soutient ?
C'est encore la peur alors que la confiance ouvre les portes des mondes, attire le soutien de l'invisible mais ça n'est pas nécessaire que l'ego s'en saisisse...il a juste besoin d'être aimé et reconnu pour ce qu'il est.
Peu à peu, il lâche le besoin de contrôler, de savoir...
Quand je sens un soutien qui me semble venir de l'extérieur, je dis juste merci.
Accepter d'être divin en essence fait peur alors on a besoin de se rassurer de parler à des intermédiaires, des émissaires...les croyances sont tenaces alors on y va pas à pas, évitant ainsi que l'ego se croit tout puissant.
Clef 648
« Vous devez comprendre que l’Amour qui
demeure en vous doit être nourri au travers de toutes les expériences que vous
vivez. Comment peut-il être nourri ?
Avec la conscience qu’il doit être
relié à la Source et que c’est la Source qui peut nourrir votre Amour
intérieur.
Vous-même pouvez le faire grandir en ayant réellement conscience de
sa réalité.
Lorsque vous faites l’appel aux énergies telluriques et aux
énergies du Christ Solaire, vous faites appel à des énergies qui vous
nourrissent. Elles fusionnent au niveau de votre centre de force cardiaque et
la fusion entre les énergies de la Mère Terre et de votre Père le Soleil inonde
totalement votre corps et nourrit votre Partie Divine, nourrit votre âme et, de
ce, fait nourrit également tout ce qui est matière en vous. »
Vrai pour moi
Clef
254
« Nous souhaitons pour vous une épuration
totale. Cette épuration totale ne pourra passer que par la clarté envers
vous-même et envers les autres, par le lâcher prise, par le travail de
nettoyage et d’intégration de nouvelles énergies. »
Je me joins à leur vœux, sans oublier que ces nouvelles énergies nous les créons ensembles et en nous même, dans le désir de paix et d'harmonie, et avec le soutien, bien évidemment, des énergies des êtres qui sont sur la même longueur d'ondes, dans tous les mondes et ailleurs...
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en
respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr