Pendant
votre évolution, vous entendez parler des sauts quantiques sans véritablement
saisir l'essence de cet événement intérieur, personnel.
Le terme " saut quantique " vous paraît scientifique, très éloigné de
votre vie quotidienne. Pourtant, vous explorez les possibilités de votre
conscience chaque jour selon ce système d'évolution que vous connaissez sous
d'autres noms.
Si je vous dis : " Eurêka ! ". Si je vous ramène à
un moment de votre vie où vous avez soudain ressenti une illumination, une
compréhension explosive, vous comprendrez alors le " saut quantique
".
Car il s'agit tout simplement de l'éclosion en vous d'une vérité qui
est d'une évidence criante, d'une justesse incomparable.
Lorsque vous vivez cet instant, le temps s'arrête.
Seul demeure votre
conscience et cette Vérité qui prend place dans tout votre corps.
Et la Joie,
la Paix qui accompagnent cette ouverture. Vous venez de passer une porte.
Sans
retour. Sans regret. Avec plénitude.
Le saut quantique est vécu au niveau cellulaire comme une explosion
supra-atomique, un mouvement intra-nucléaire.
Vous libérez une quantité
d'énergie qui redéfinit instantanément votre vie, votre positionnement. Vous
accueillez en vous à chaque fois l'Esprit Saint. A votre niveau.
Progressivement. Car si l'Esprit Saint venait à vous entier, vous vous
désintégreriez sous les vibrations éternelles de l'Amour.
C'est pourquoi le saut quantique est un cadeau d'Amour de l'Un pour Vous.
Pour
que vous approchiez de votre Essence avec douceur, avec tendresse,
graduellement. Et surement.
Et c'est ce à quoi vous vous préparez depuis votre
incarnation. Vous avez choisi de plonger dans l'océan quantique de votre
Essence, de caresser votre multi-dimensionnalité. De vous retourner vers Vous.
Ce
message élargit la compréhension mais tant qu’on ne le vit pas en soi, on ne
l’aura pas intégré et il se peut qu’on le rejette en s’attachant à la lettre,
en buttant sur des phrases qui choquent nos croyances.
Le
saut quantique, comme l’explique ce texte, c’est une vibration ressentie dans
tous les corps à l’unisson et pas simplement une compréhension mentale.
C’est
une sensation qui ne laisse aucun doute, comme si le mental était scotché,
incapable de réagir, de commenter. Après, il va essayer de comprendre et
trouver un sens, savoir d’où vient cette révélation et c’est là que ça se corse
parce qu’il n’a pas la clef.
L’intuition,
la capacité à savoir sans avoir raisonné est un attribut du cœur et le mental
va tenter de donner un sens à cela. Parfois, il y arrive mais si on regarde de
plus près, en profondeur, on va se rendre compte qu’il s’est juste rassuré.
Il
se sent en sécurité quand il donne un sens à ce qui est.
La
vie par elle-même est si vaste, notre être si complexe que vouloir comprendre
certaines choses est un casse tête, une souffrance même parce que l’énergie
sous-tendue derrière la volonté de comprendre, c’est la peur.
C’est
une bonne chose dans le sens où ça nous motive à chercher mais ça peut aussi
devenir une souffrance quand on ne peut pas comprendre, quand on se sent
dépassé.
Cultiver
la connexion à soi, la confiance en notre être intérieur, en ce que nous sommes
en vérité et se placer en mode réceptif permet de mieux connaitre la façon dont
l’âme et la conscience communiquent avec nous.
Puis surtout de s’ouvrir à une
compréhension plus profonde.
On va se rendre compte que chaque chose nous
parle, que la vie et les autres peuvent nous enseigner, par effet miroir, ou
en étant juste eux-même, en poursuivant leur rêve, en écoutant leur cœur, comme le dit Deepak Chopra dans la méditation d’aujourd’hui, dont le thème est « embrasser
le sage intérieur ».
Nous
avons beaucoup d’à priori concernant la
sagesse, les enseignants et les modes d’apprentissage, mais plus on s’ouvre,
plus on élargit son cœur et sa conscience, mieux on connait les lois d’attraction,
le pouvoir de projection, le fait que nous sommes tous des êtres rayonnant
issus de la source et porteurs de lumière et plus nous comprenons que tout est
un jeu de miroir où chacun enseigne l’autre.
C’est
difficile pour quelqu’un qui a étudié pendant de années, dans les plus grandes
écoles d'admettre qu’un "simple d’esprit" puisse lui enseigner quelque chose mais c’est
pourtant la vérité.
Ça me fait penser au vieil homme qui plantait des arbres .
Voilà un homme connecté au vivant, à son rêve, agissant silencieusement en ce
sens, qui donne une belle leçon de vie à un érudit.
Le vieux sage n’a pas
prononcé de discours éloquent, ni même expliqué la raison de son geste, il s’est
contenté d’être et de poursuivre son rêve avec foi et patience.
L’auteur aurait
pu passer à côté de l’enseignement si sa curiosité n’avait pas été piquée par
le silence et l’assurance du vieil homme et s’il l’avait regard de haut. Il
aurait pu se dire qu’il était fou, tourmenté par la solitude mais il a su
capter l’essence de l’être du vieil homme qui a quant à lui éveillé la sagesse
en l’auteur.
Parfois,
nous pensons en savoir tellement, qu’on regard les autres avec un peu de mépris
en se disant qu’ils n’ont rien compris, qu’ils sont simplets, ignorants, sous
prétexte qu’ils ne s’intéressent pas à ce qui se passe dans le monde, n’ont pas
d’accès Internet, de page face de bouc…
C’était déjà le cas dans mon enfance et
ça l’a toujours été, on considérait les paysans comme des ploucs, les gens des
campagnes, les provinciaux, comme se plaisent à les appeler les parisiens qui se
considèrent comme l’élite, ou encore plus loin, on a les gens d’église qui
voyaient les femmes comme des bigotes stupides qu’on pouvait manipuler
facilement.
De tout temps on a confondu sagesse avec érudition.
Je
me souviens de la fois où j’ai failli mourir d’une crise hépatique aiguë. C’est
le fait de voir ma chienne, qui était comme une mère pour moi à l’époque, jouer
avec mon frère, qui m’a redonné le goût de vivre.
Elle m’a rappelé le sens de
la vie, la joie d’être tout simplement.
Cette image a eu un fort impact sur moi
au point que j’ai pu me nourrir à nouveau et retrouve le désir d’être, d’avoir
de la joie.
Et pourtant elle n’a pas prononcé un mot mais l’énergie de vie m’a
traversée et m’a ramenée sur la fréquence du désir, de la joie !
Puis, même
si c’est un peu la jalousie de voir mon frère jouer avec « ma »
chienne, qui a déclenché l'étincelle, c’est ce qui m’a permis de me reconnecter à la vie en moi.
Si j’avais
culpabilisé pour ça, je serais retombée dans des vibrations basses et ne serait
pas ici pour ne parler.
Très
souvent les à priori viennent du jugement et si on regarde quelqu’un en le
cataloguant, on passera à côté de ce qu’il peut nous enseigner, simplement en
étant lui-même, en révélant un aspect de nous même que nous ignorions.
Nous
avons tous à lâcher l’orgueil pour entrer en contact avec notre propre sagesse
parce que nos sociétés dites modernes ont favorisé l’intellect, la ruse, la tromperie.
On a même crée un test qui mesure le quotient intellectuel !
L’humilité
tout comme la gratitude ont la faculté de nous rapprocher de notre être
intérieur, de modifier notre vision des autres et de la vie, de nous apprendre
à écouter vraiment et à voir l’essentiel qui dépasse notre entendement mais qui est perceptible par le ressenti du cœur.
Nous
avons aussi beaucoup de préjugés concernant cet organe que la science moderne découvre
peu à peu.
Elle vérifié ce que les poètes, les gens hypersensibles savent
depuis toujours, « le cœur a ses raisons que la raison ignore » ou
encore, « l’essentiel est invisible à nos yeux ».
J’écoutais le petit prince
de Saint Exupéry dit par Gérard Philippe, il y a quelques jours et je me suis
laissée bercée par la sagesse du petit prince. En voici le livre audio.
"Le Petit Prince" livre audio (Antoine de
Saint-Exupéry) - Gérard Philippe
On dit
souvent que "la vérité sort de la bouche des enfants" et c’est à mon avis, parce qu’ils ont
le cœur pur, parce que leur spontanéité, leur innocence, leur capacité à vivre
pleinement dans le présent, leur donne accès aux vérités profondes de l'être.
Ils ne cherchent pas
du tout à enseigner mais sont si authentiques et sincères, qu’ils touchent les
adultes dans leur for intérieur.
Ils savent éveiller l’enfant qui vit en
chacun et pour cette raison ceux qui sont parents sont bénis par leur présence
pour peu qu’ils se libèrent du rôle, du personnage qui plie sous le poids de la
responsabilité, la peur de mal faire, la peur de ne pas avoir suffisamment d’autorité…
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.