Je
me décide enfin à publier ce que j’ai écrit au moment des fêtes sans
trouver le temps ou le goût de le partager. Il y a sûrement autant de peur
d’être jugée que de manque de temps puisque c’est tous les deux jours à peu
près que je dois faire face à des vagues émotionnelles intenses et donc que je
suis amenée à me centrer. Et comme l'apprentissage de cet accueil demande de la pratique, ça reste d'actualité.
Habituellement, j’écris et publie le même jour,
dans un même élan mais, en me relisant, quelques jours après avoir écris, j’ai
trouvé que j’enfonçais des portes ouvertes ou que je me répétais encore et
encore. Mais peu importe les éventuels critiques puisque l’envie se manifeste
maintenant, je la suis.
Je
découvre avec émerveillement l’intelligence du corps physique. Son intelligence
est extraordinaire si on observe comment il peut maintenir la vie, harmoniser
autant de dimensions, de systèmes, de cellules, d’organes, d’atomes, de flux,
de rythmes, de neurones, d'intelligences, de ‘cerveaux’, de programmes, de
stratégies, de modes de fonctionnements, de mouvements, d’énergies, sans même
que nous en ayons conscience, sans même que nous le voulions. Et même lorsqu’on
est suicidaire, lorsque le mental n’en peut plus, l’élan de vie continue de
porter le corps physique.
Il y a de quoi avoir le vertige face à cette
intelligence qui orchestre l’ensemble et se rendre à l’évidence que le mieux
que nous puissions faire, c’est d’apprendre à lui faire totalement confiance.
C’est clair que le mental est un des amis de cette équipe au sol mais comme
nous nous identifions à lui ou plutôt à ces pensées émanant des croyances, des
conditionnements qui forment une personnalité finalement impersonnelle, on
complique l’œuvre de ce corps capable de maintenir la vie en nous, de
s’autoréguler.