mardi 29 octobre 2013

"Discours" aux "invisibles"



Andrew Evans


Je suis tellement remplie de gratitude que j’en oublie de prendre mes cachets, que je devrais appeler « cacher ». Gratitude pour cet amour intérieur qui se répand en tout ce que je suis et que les animaux me reflètent par leur présence calme, tendre et affectueuse. Le besoin de cacher ma sensibilité, cet élan d’amour que je ne sais partager en totale confiance et sans conditions, qu’avec mes chers compagnons à quatre pattes, serait-il possible de le vivre entre humains ? Et bien définitivement ; Oui. Il me suffit de m’en donner l’autorisation. Maintenant que la peur s’étiole à mesure que je choisis de suivre cette voie, ça me semble tout à fait réalisable. Puisqu’au fond c’est mon désir le plus puissant, pourquoi continuer de le nier ? Oui, c’est vrai la vie, les expériences m’ont montré, en accord avec mes croyances, qu’il y avait danger à aimer librement. Maintenant que je sais que je ne risque rien, maintenant que je comprends que mon plus grand pouvoir est là, il n’y a plus aucune raison de retenir ce flux d’amour qui coule de la source elle-même. Une part de moi qui se détend de plus en plus, s’exclame : mollo quand-même ! Je comprends tes réticences mon ami, cependant nous pouvons constater la fluidité qui découle du choix de vivre dans la paix et l’amour. Cette entente cordiale conclue entre nous depuis peu, modifie totalement la donne. Les nouvelles règles du jeu nous apportent la détente, le calme, la joie et la liberté d’être qui nous avons toujours été, qui nous sommes en vérité. La vulnérabilité que l’on considérait comme une ennemie, la cause de nos souffrances est cette énergie qui offre une ouverture sur l’espace infini intérieur où nous pouvons enfin communier, trouver des moyens de satisfaire tout le monde. Nous avons juste à savoir que dans ce lieu, tous les potentiels existent et nous n’avons plus qu’à y piocher. Le simple fait de ne plus vivre dans la peur, de ne plus nous regarder comme des étrangers dont il faut se méfier nous situe au chaud dans notre cœur sacré, où nous sommes en ensembles, en toute sécurité.

Aimer et être aimé: La dynamique et la quête de toute vie.



"Rivers in the ocean"


La nuit a été longue et mouvementée. Des rêves de toutes sortes, les levers direction toilettes et la présence de Bilou, la chatte qui travaille à équilibrer mes peurs, mon corps émotionnel et participe à guérir l’énergie féminine, tout comme mon état d’esprit et mon ressenti, m’ont convaincue du travail qui s’est réalisé. Je n’ai plus aucun doute quand aux voyages astraux durant le sommeil, aux guérisons qui s’effectuent par le biais du duo âme/présence, jusqu'au cœur des cellules. Ce qui ne peux pas s'effectuer durant la journée est libéré durant la nuit. Toute la journée, je n'ai pas réussi à uriner normalement, ça coinçait. Les nombreux signes, bien qu’ils soient de ma propre interprétation, ou justement, parce qu’ils sont interprétés de façon personnelle, me confirment le ressenti ; une sensation de rééquilibrage intérieur. Vers 1 heure du matin, j’ai ressenti la présence d’âmes « égarées » et la chatte est venue se frotter en redoublant ses ronronnements tandis que je leur parlais. Le fort sentiment d’avoir à libérer des attaches, à couper des liens énergétiques s’est amplifié et le soutien de Bilou (la chatte) m’a permis de me rendormir rapidement. Ce matin, lors de ma connexion à la terre mère et au ciel « père », puis à mon âme et à ma présence divine, j’ai remercié mes grands parents et les ai assurés de mon pardon pour les carences éducatives répercutées sur mes propres parents, qui ont grandement affecté mon enfance. A mesure que je me pardonne, que je libère toute culpabilité, que je guéris l’enfant intérieur, l’amour, la paix et la confiance en soi amplifient. J’ai remarqué que je perdais le contact à mon âme du moins que je ne reconnaissais plus autant sa guidance quand j’écoutais des enseignements extérieurs et que ceux-ci me poussaient instinctivement à me comparer et évidemment à douter de moi.