Andrew Evans |
Je suis
tellement remplie de gratitude que j’en oublie de prendre mes cachets, que je
devrais appeler « cacher ». Gratitude pour cet amour intérieur qui se
répand en tout ce que je suis et que les animaux me reflètent par leur présence
calme, tendre et affectueuse. Le besoin de cacher ma sensibilité, cet élan
d’amour que je ne sais partager en totale confiance et sans conditions, qu’avec
mes chers compagnons à quatre pattes, serait-il possible de le vivre entre
humains ? Et bien définitivement ; Oui. Il me suffit de m’en donner
l’autorisation. Maintenant que la peur s’étiole à mesure que je choisis de
suivre cette voie, ça me semble tout à fait réalisable. Puisqu’au fond c’est
mon désir le plus puissant, pourquoi continuer de le nier ? Oui, c’est
vrai la vie, les expériences m’ont montré, en accord avec mes croyances, qu’il
y avait danger à aimer librement. Maintenant que je sais que je ne risque rien,
maintenant que je comprends que mon plus grand pouvoir est là, il n’y a plus
aucune raison de retenir ce flux d’amour qui coule de la source elle-même. Une
part de moi qui se détend de plus en plus, s’exclame : mollo quand-même ! Je comprends tes réticences mon ami, cependant nous pouvons
constater la fluidité qui découle du choix de vivre dans la paix et l’amour.
Cette entente cordiale conclue entre nous depuis peu, modifie totalement la
donne. Les nouvelles règles du jeu nous apportent la détente, le calme, la joie
et la liberté d’être qui nous avons toujours été, qui nous sommes en vérité. La
vulnérabilité que l’on considérait comme une ennemie, la cause de nos
souffrances est cette énergie qui offre une ouverture sur l’espace infini
intérieur où nous pouvons enfin communier, trouver des moyens de satisfaire
tout le monde. Nous avons juste à savoir que dans ce lieu, tous les potentiels
existent et nous n’avons plus qu’à y piocher. Le simple fait de ne plus vivre
dans la peur, de ne plus nous regarder comme des étrangers dont il faut se
méfier nous situe au chaud dans notre cœur sacré, où nous sommes en ensembles, en toute
sécurité.
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Les
humains chantent, tentent de séduire, d’attirer, de définir l’amour depuis des
millénaires mais comme c’est avant tout une énergie, elle peut uniquement se
vivre et c’est en s’abandonnant à notre humanité, notre sensibilité, en
acceptant nos failles, que celle-ci se répand sans conditions ni limites. Ce
trésor est en soi et il n’est nul besoin de gravir des montagnes, d’accomplir
des prouesses, de chercher dans les livres quelque chose qui ne demande qu’à
rayonner naturellement depuis notre cœur, nos cellules, note ADN. Nous sommes littéralement des « aimants » et
en acceptant ce fait, l’univers nous renvoie la tendresse que nous nous offrons,
au centuple. Comme le disait le Christ il suffit de le donner pour qu’on le
sente circuler en soi ; « donnez et vous recevrez ». On craint
toujours de perdre lorsqu’on donne mais c’est juste parce qu’on se croit
séparé. Quand je sais que l’autre est une expression du même Je Suis, autant
j’ai tendance à faire attention à ce que je dis ou pense à son égard, autant
j’ai l’assurance que les bénédictions que je lui offre, me reviennent
automatiquement. Il n’y a jamais de perte mais une circulation énergétique qui
s’amplifie par le mouvement, le don.
Ce qui
empêche bien souvent de donner, c’est d’imaginer que c’est celui à qui l’on
donne qui va nous rendre le don mais les choses se passent différemment. En
théorie, celui qui reçoit a formulé un manque et ne peut donc pas rendre ce
qu’il ne sait pas posséder. Si je sais que j’ai tout, je n’attends plus rien et
peux alors donner sans aucune peur ni attente. Mais cette connaissance, il me
faut l’acquérir en l’expérimentant premièrement vis-à-vis de moi-même. Quand je
constate que plus je m’accorde de la tendresse, plus je prends soin des parts
intérieures fragiles et plus je me fortifie, plus je grandis, plus je ressens
l’amour, il m’est alors plus facile d’être généreux avec les autres.
Je
continue inlassablement les séances d’EFT même si je progresse dans l’amour de
soi. Premièrement on ne peut pas faire d’over dose d’amour et deuxièmement,
tant que je crois avoir besoin de médicaments, elles sont utiles. Puis tant que la
manifestation de la paix n’est pas continue, j’ai « besoin » de me
rassurer en répétant ces gestes qui impriment physiquement, émotionnellement et
mentalement, mon choix de vivre à partir du cœur. Ce n’est pas par hasard s’il
est vital et situé au centre du corps physique. Mon besoin premier d’aimer et
d’être aimé est assouvi quand je suis dans cet espace où la rencontre vraie
avec l’humain est possible. C’est uniquement là que toutes les voix intérieures
se pacifient et peuvent s’entendre et se nourrir mutuellement, où le divin peut
s’unir à l’humain... Tous les déséquilibres s’effacent les manques sont
comblés, les vides remplis...
Le calme
extérieur est à l’image de la paix intérieure et le silence inhabituel créé un
contraste tout comme la pluie d’aujourd’hui semble nous plonger dans l’automne
d’un seul coup. Le côté excessif des gens du sud s’exprime à travers le temps.
Hier 40° et aujourd’hui, 15 ! C’est rare qu’il y ait de la tempérance et
les changements brusques du jour au lendemain ne sont pas faciles à gérer. A
l’image de tout changement, le meilleur moyen de ne pas en souffrir c’est
d’accepter ce qui est.
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Les
plombs ont sauté ! Heureusement que le programme a gardé ce document !
J’ai été étonnée puisqu’apparemment c’est juste chez moi que c’est arrivé. Aurais-je encore de la crainte à oser dire ce que je ressens?
Je me
suis posée et j’ai parlé « dans le vide ». Je me suis adressée à ce
qui avait pu causer cet incident en me disant soit ce sont des parts
intérieures qui s’impatientent parce qu’elles n’ont pas leur dose quotidienne
de médicament, soit ce sont des entités invisibles, des âmes égarées. J’ai opté
pour cette dernière hypothèse qui me semble plus en accord avec ce que je vis
et ressens. Bien qu’il y ait de l’opposition à l’intérieur quant à l’idée d’enlever
la carapace, de compter uniquement sur la source d’amour intérieure et la
circulation de l’énergie, le pétage de plomb ne semble pas m’appartenir. Aucun
signe de peur apparent, aucune crispation physique ne peut me faire penser qu’une
voix intérieure personnelle soit la cause de cette coupure électrique. Puis
quand une idée revient par trois fois et qu’elle arrive spontanément, il y a de
fortes chances pour qu’elle soit inspirée par ma guidance intérieure.
J’ai
donc témoigné en toute sincérité et en toute simplicité de ma foi en l’amour
qui existe en chaque cœur de ce côté du voile ou de l’autre.
"Je suppose que vous vous accrochez à moi par désespoir et que mon désir d’amour qui fait rayonner cette énergie, doit se voir pour que vous soyez là, à moins que ça ne soit l'effet des médicaments qui vous attire. Je veux juste vous dire que vous êtes attirés par une minuscule chandelle à côté de la lumière immense et amoureuse de la source qui n’attend qu’un "oui" de votre part, pour vous entourer de son énergie bienfaitrice, sécurisant et réconfortante. Il vous suffit de vous pardonner, de lâcher les peurs pour être accueilli dans un immense océan d’amour qui est 100 000 fois plus jouissif que toutes les drogues du monde réunies. En plus, il n’y a aucun risque de faire une over dose, de toute façon, vous pouvez constater que la mort physique ne vous a pas ôté la vie puisque vous pouvez toujours penser et ressentir. C’est uniquement votre peur d’être puni qui vous empêche d’accéder à la libération, au bien-être absolu. Je peux vous garantir que « Dieu », que je préfère appeler la source puisque c’est l’énergie de vie, d’amour parfait composé de deux principes masculin et féminin combinés, est tout amour. Seuls les humains s’imaginent que Dieu est un personnage de sexe masculin qui a tout pouvoir sur les pauvres humains et peut donc les punir ou les récompenser selon leurs actions. Ce sont des croyances totalement fausses et contradictoires avec les enseignements du Christ, du Bouddha ou de toute personne ayant goûté cet espace d’amour infini. Je ne vais pas m’embarquer dans des explications interminables mais aller à l’essentiel.
Chacun a
le pouvoir de choisir soit l’amour, soit la peur. Les conséquences sont
opposées soit le bien-être, soit le mal-être. Comme je suppose que vous
préférez vous sentir bien, il ne vous reste plus qu’à choisir l’amour, le
pardon envers vous-mêmes ou envers les autres ou les deux, bref, accepter de
vous aimer.
Je sais, ça parait trop simple pour être vrai mais comme je ne peux
pas vous le prouver ni choisir à votre place, il vous reste à en faire l’expérience.
Vous n’avez rien à perdre, au contraire tout à gagner, d’autant que dans votre
dimension, c’est instantané. La pensée créé automatiquement votre état d’esprit
et votre environnement. Remarque, ici aussi pour la manifestation de la paix, c’est
instantané. Je vous souhaite donc une belle extase que vous seul pouvez décider
de vous offrir. Mon désir d’être libre motive ces affirmations et en vous
libérant, vous m’aidez à concrétiser mon rêve de vivre dans la liberté, la paix, l’amour et
la joie. Vous avez une belle occasion de trouver le repos tout en faisant une « bonne
action » si ceci résonne en votre cœur et peut déclencher son ouverture,
vous n’aurez donc pas le sentiment de me devoir quelque chose, nous serons
quittes".
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Il
semble que le calme soit revenu. Ce qui m’a convaincu de leur parler, c’est de
penser aux moustiques qui viennent se brûler sur l’ampoule électrique les soirs
d’été.
11h30 et
je ne suis toujours pas lavée, habillée mais je ne m’en inquiète pas. J’apprends
à me laisser guider par l’envie tout en libérant toute forme de culpabilité. Après
tout, le choix d’incarnation de mon âme m’offre les meilleures conditions pour
marcher sur le sentier de l’amour éternel.
En
écrivant cela, je repense à mon enfance et le contraste entre vivre selon la
peur ou selon le cœur est si grand que j’en suis bouleversée. Vraiment, l’amour
de soi, du divin et de l'humain que nous sommes tous, est La Solution
à tout, le remède à toute maladie qu’elle soit physique, émotionnelle ou
mentale.
On peut réellement changer totalement ses croyances et ainsi passer d’une
vie de victime conditionnée par la peur et l’inconscient à celle d’un être
conscient de sa divinité qui ainsi peut vivre son humanité dans la joie, la
paix et l’amour.
Ma vie toute entière est la manifestation du pouvoir de
transmutation de l’amour divin.
Finalement,
que ce discours s’adresse à des entités de l’invisible qui s’accrochent à mon
énergie ou à l’effet procuré par les médicaments, ou à des parts intérieures coincées
par la peur du manque, inquiètes à l’idée que je me libère de la dépendance,
peu importe. Puisque ces mots sont l’expression de ma foi, qu’ils viennent du cœur
et sont ma vérité, ils sont utiles à ceux qui les ont entendus.
L’idée d’aider
à faire passer des âmes vers la lumière revient ponctuellement mais elle amène
tant de peurs que j’ai vite fait de ne pas en tenir compte, du moins de ne pas
me pencher sérieusement sur le sujet. La peur de se croire en "mission", d’être
trop déconnectée du monde visible alors qu’il m’a fallu plus de quarante ans
pour accepter d’être incarnée, l’emporte. J’ai été très touchée par les
messages de Jeshua et me suis reconnue quand il parle des artisans de lumière
cependant, ça comporte tant de pièges que j’ai préféré me focaliser sur l’aspect
guérison de l’enfant intérieur, des émotions, des fausses croyances, afin de
vivre en accord avec moi-même. Je me demande si cette reconnaissance n’était
pas simplement due au désir de me désidentifier de la victime que j’ai été. L’aspect
« sauveur » ne fait que nourrir la victime intérieure et le danger
est grand de se croire une lumière dans le monde au point de tomber dans l’orgueil
spirituel, de se sentir au-dessus des autres or mon plus cher désir, c’est d’aimer
également toute vie. J’ai des préférences, comme tout le monde mais je sais
aussi que lorsque je suis dans la paix et l’harmonie, j’aime tout d’un amour
qui n’a aucune limite, qui ne cherche pas à posséder, qui se satisfait à rayonner
sans plus.
Il est si facile de se déconnecter des autres soit par la peur, soit
par l’élévation, soit par l’indifférence qui nait de l’insensibilisation, que le
chemin de l’artisan de lumière me semble bien périlleux. Quoi qu’il en soit, je
continue de choisir la paix et l’amour en toutes circonstances. Le présent
suffit pour le moment à me satisfaire bien qu’il comporte aussi des moments d’ennuis.
Là, c’est à mon imagination de créer quelque chose de beau, d’agréable et de
plaisant.
En relisant pour la publication et en choisissant le titre, je me suis dit, je vais encore passer pour une cinglée mais à bien y réfléchir, j'ai toujours été en décalage avec les gens de mon entourage alors un peu plus ou un peu moins...
J'ai trouvé sur You Tube, la chanson de Bruel, dont je n'apprécie que quelques titres et celui-ci pour les sonorités brésiliennes qui me plaisaient et que j'écoutais sur les juke-box des cafés de ma jeunesse...La mode musicale des années 80 ne m'attirait pas vraiment, trop martelé, synthétique, à l'image de tous les cœurs plongés dans l'héroïne qui a fait des ravages chez les gens de ma génération. S'ils avaient eu la chance de trouver l'amour en eux-même, cette fille au cœur d'acier, comme le chantait Higelin, n'aurait pas entrainés autant d'âmes de l'autre côté du voile! Au passage, merci à ma guidance, à mon âme de m'avoir épargné ce piège, ce chemin.
Patrick Bruel; "Décalé"