mardi 29 octobre 2013

Aimer et être aimé: La dynamique et la quête de toute vie.



"Rivers in the ocean"


La nuit a été longue et mouvementée. Des rêves de toutes sortes, les levers direction toilettes et la présence de Bilou, la chatte qui travaille à équilibrer mes peurs, mon corps émotionnel et participe à guérir l’énergie féminine, tout comme mon état d’esprit et mon ressenti, m’ont convaincue du travail qui s’est réalisé. Je n’ai plus aucun doute quand aux voyages astraux durant le sommeil, aux guérisons qui s’effectuent par le biais du duo âme/présence, jusqu'au cœur des cellules. Ce qui ne peux pas s'effectuer durant la journée est libéré durant la nuit. Toute la journée, je n'ai pas réussi à uriner normalement, ça coinçait. Les nombreux signes, bien qu’ils soient de ma propre interprétation, ou justement, parce qu’ils sont interprétés de façon personnelle, me confirment le ressenti ; une sensation de rééquilibrage intérieur. Vers 1 heure du matin, j’ai ressenti la présence d’âmes « égarées » et la chatte est venue se frotter en redoublant ses ronronnements tandis que je leur parlais. Le fort sentiment d’avoir à libérer des attaches, à couper des liens énergétiques s’est amplifié et le soutien de Bilou (la chatte) m’a permis de me rendormir rapidement. Ce matin, lors de ma connexion à la terre mère et au ciel « père », puis à mon âme et à ma présence divine, j’ai remercié mes grands parents et les ai assurés de mon pardon pour les carences éducatives répercutées sur mes propres parents, qui ont grandement affecté mon enfance. A mesure que je me pardonne, que je libère toute culpabilité, que je guéris l’enfant intérieur, l’amour, la paix et la confiance en soi amplifient. J’ai remarqué que je perdais le contact à mon âme du moins que je ne reconnaissais plus autant sa guidance quand j’écoutais des enseignements extérieurs et que ceux-ci me poussaient instinctivement à me comparer et évidemment à douter de moi.

Autumn Skye Morisson

D’un côté, les similitudes dans les croyances fortifient ma foi mais de l’autre, je perds l’assurance en mes propres sensations, croyances et façon d’interpréter ce que je vis. Le mal-être ressenti à chaque fois est systématique. Depuis toujours, je suis convaincue qu’il est inutile de chercher un guide, un référant en dehors de soi puisque nous avons tous les outils nécessaires à notre guérison et notre élévation par l'équipe invisible très efficace et personnelle dont nous disposons tous. Puis, quand je me tourne vers les autres pour « savoir », je nie la guidance intérieur et ce geste est issu de la peur. Celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir réaliser mon rêve, de manquer de crédibilité...
La recherche d’équilibre intérieur fini par porter ses fruits et j’apprends à doser en toutes choses.  L’écoute d’enseignements extérieurs est donc à utiliser avec parcimonie et uniquement dans le but d’amplifier sa foi et de s’ouvrir sur ses propres connaissances intérieures. Pas de comparaison, ni de direction à suivre mais simplement le moyen de fortifier sa connexion, son discernement en retenant uniquement ce qui est utile. 
Pas de recherche de vérité non plus; ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas forcement pour l’autre, bien qu’il y ait des vérités universelles. Les seules que nous ayons en commun, sont nos origines divines, la nécessité de guérir les blessures d’enfance, de l’âme et les lois universelles. Le reste est défini selon la particularité de chacun. La direction est toujours la même mais le rythme des pas change selon l'intégration de l'amour et de la lumière. 
Il y a donc autant de façon de guérir qu’il y a d’individu même si le principe est toujours le même, la circulation de l’énergie d’amour, activée par le pardon à soi, au divin et aux autres, dans tous nos corps et en général ceux reliés aux chakras du bas puisque ceux du haut sont dans des dimensions plus élevées. Je suis aussi convaincue que plus on simplifiera le langage en matière de spiritualité, plus les vérités universelles seront accessibles au plus grand nombre et plus le monde pourra s’élever rapidement.
Vouloir épater la galerie en usant de termes complexes, sophistiqués ne fait que nourrir l’ego de ceux qui claironnent leur savoir. Nous ne sommes plus non plus à l’heure des métaphores, les humains ont suffisamment ouvert leur cœur et leur conscience pour que leur propre sagesse les guide et que leur conception de l'amour s'élargisse. Même si la majorité des individus reste enfermée dans ses peurs, le pourcentage de personnes qui vit à partir du cœur grandit de jours en jours et ils ne sont pas forcément dans les rangs des gens dits « spirituels ». Déjà, la plupart des enfants qui viennent sur terre depuis quelques années, créent la différence et permettent à la terre et à tout ce qui vit, de recevoir plus d’amour et de lumière de la part de la source. Il est l’heure d’oser vivre à partir du cœur, de croire en l’amour qui vit en chaque cœur et de commencer par soi-même en se pardonnant. C‘est un tel réconfort de retrouver la lumière et l’amour dès qu’on s’autorise à libérer la culpabilité, qu’il m’apparaît que c’est l’étape essentielle pour toute personne qui veut guérir et s’élever. 

Jane Schnetlage

Ma mère a dû subir trois jours de calvaire pour effectuer un examen spécial afin de déterminer l’état de son colon opéré d’un cancer en mai 2010. Je résume parce que les détails scientifiques et moi...Elle s’est donc privée de sa nourriture préférée composé de fruits, de légumes de son jardin et de pain aux céréales. Je peux voir combien la guérison de mon enfant intérieur a changé notre relation et ma façon de la soutenir dans cette épreuve m’a permis de constater que mon pardon a son égard est une réalité. Je n’ai fait que l’appeler et l’écouter me confier ses craintes et ses « colères » à cause du changement de régime alimentaire. Une simple écoute bienveillante et un petit jeûne de soutien hier matin, m’ont ouvert le cœur puisque ces petits gestes spontanées ont concrétisé mon désir de lui pardonner sincèrement. J’ai voulu au début, jeûner la journée entière enfin jusqu’à 16h puisqu’elle devait subir la coloscopie à ce moment là. Puis, vers 14h quand mon ventre a réclamé la nourriture, je me suis dit que ça n’est pas en souffrant avec elle, que je soulagerais sa peine. J’ai failli retomber dans le rôle du sauveur ! Quand je me suis dit que je le faisais mais ne lui en parlerais pas, ça m’a laissé une petite frustration. J’ai fini par me dire que vouloir jeûner et lui dire serait inutile puisqu’elle pourrait y voir une forme de manipulation, de supériorité dans le sens où je me donnerais bien des pouvoirs qu’en vérité je n’ai pas. Tout comme un besoin qu’elle reconnaisse mon « sacrifice » qu’elle reconnaisse que je l’aime, mais l’amour n’a pas à être prouvé, il est. Comme un moyen de chercher aussi à prouver que ma foi est efficace donc légitime ; un besoin de la convertir se cacherait derrière cet acte. 
Elle seule peut agir sur ce qu’elle vit, elle seule peut s’ouvrir à la lumière et choisir de connaître ses origines véritables ou non. Ce qui peut l’aider, éventuellement, c’est cette écoute bienveillante, le fait d’être là, les pensées de santé parfaite que je peux nourrir en me rappelant des moments où elle pétait le feu.

J’ai fais un grand pas dans l’amour de soi et de l’autre. Nos conversations téléphoniques hebdomadaires ne tournent plus autour de mon nombril mais sont un échange où chacune peut se confier sans trop d’attentes et donc librement. Son autonomie a bien des égards, sa sagesse acquise au fil des années et au contact intime avec la terre mère, permettent un échange de plus en plus équilibré à mesure que je n’ai plus besoin de sa reconnaissance. Maintenant, il y a un amour inconditionnel libéré des attentes réciproques. De mon côté, je ne veux plus qu’elle change, me comprenne, je l’aime telle qu’elle est et peux la voir dans toute sa vérité, sa beauté, sa luminosité. Ce n’est pas parce qu’elle ne parle pas d’amour et de spiritualité que son cœur et son esprit sont fermés, elle exprime sa lumière et son amour à sa façon. De son côté, elle est moins dans l’attente que je lui ressemble, elle reconnaît la valeur de mon chemin et son efficacité, par les changements positifs que ça créé dans ma vie de façon concrète. Elle a confiance en moi, en mes capacités, à mesure que je suis moi-même, sans honte, sans culpabilité, sans volonté de plaire. Je n’ai pas non plus imposé ma façon de voir, j’ai suivi mon propre chemin, ma guidance et cette façon de couper le cordon ombilical est des plus bénéfique à tous les niveaux. Elle m’a aidé à me retrouver en étant un miroir fidèle et authentique puisqu’elle seule a connu l’enfant que j’étais. Plus d’une fois, elle m’a ramené sur ma propre voie me mettant en garde de ne pas me mentir à moi-même. 


Je me suis surprise à m’entendre dire « maman » de façon spontanée ces derniers jours ! Avant, c’était plutôt ma mère ! Je me demande même si j’ai prononcé un seul jour de ma vie, depuis l’adolescence, le mot « maman » en entier !  Je reconnaissais ses sacrifices en tant que mère et la remerciait de m’avoir donné la vie, mais je n’arrivais pas à la reconnaître, à l’accepter en totalité tant je restais frustrée qu’elle ne m’ait pas aimé comme je l’aurais souhaité. 
Le contact à la terre mère, la reconnaissance que mon corps physique est composé des mêmes éléments qu’elle, a confirmé notre filiation en plus du ressenti, qu’elle a une conscience pleine d’amour, maternante, par sa façon de me nourrir généreusement, de me porter et d’harmoniser mes énergies féminines. L’ancrage que créé cette connexion a guéri considérablement la relation avec ma maman et m’a aidé à couper les liens d’appartenance laissant place à l’amour véritable entre nous. J’ai d’ailleurs prévu d’aller arroser ce matin même si le canal est fermé, je peux me brancher sur le robinet des pompiers. Après tout, la vie du jardin, des plantes est aussi respectable que celle des humains et il y a urgence tant la terre est sèche. Puis, c’est ma "réserve" de nourriture, je ne vais pas me laisser mourir de faim, gâcher tout le travail investi parce que l’usine fait des travaux et coupe l’arrivée du canal pour ce faire. Même si j’aime aller au jardin et si je considère ce que j’y fais comme une activité et non comme un travail, ça mérite tout de même le respect. 

Je libère tout idée de sacrifice tant au niveau du travail que de l’amour. 

J’ai nourri cette fausse croyance pendant des siècles et elle ne m’a pas permis d’être plus aimé, d’aimer plus, mais au contraire plus d’une fois, elle m’a conduit à une mort douloureuse. Je me pardonne de m’être infligée tant de souffrances par cette croyance et me remplis d’amour et de lumière dorée afin de guérir les blessures relatives à celle-ci.
Une fois de plus, je peux constater que seul l’amour véritable peut guérir de toutes blessures et que ma conception de celui-ci devient plus claire et juste. Merci présence divine, merci mon âme de me guider vers plus de paix, de joie, de liberté d’être et d’aimer sans conditions.  
  
Hannah Stonehouse Hudson

Une bonne énergie de confiance en soi, d’amour de soi et de la vie, m’envahit à mesure que je constate les progrès de plus en plus grands qui résultent de ces choix essentiels de vivre dans la paix et l’amour.
Le fait de l’affirmer, dès qu’un conflit interne se manifeste, avant même de chercher à comprendre ce qui se passe, créé l’apaisement nécessaire à la clarté. J’ai baigné dans le silence toute l’après midi d’hier parce que je ressentais un genre de lassitude à répéter les mêmes choses pourtant essentielles. Les deux bébés trouvés abandonnés, ces derniers jours, ont inspirés les textes que j’ai écrits et à chaque fois, la première chose qui m’est venue c’est : "merci à ses âmes de montrer l’urgence de prendre soin des blessures de l’enfant intérieur". 
Je sais bien que la réaction de la majorité des gens est plutôt d’être scandalisée et de vouloir punir les parents indignes qui agissent de la sorte mais s’ils acceptaient l’idée que nous nous reflétons mutuellement et que chacun est responsable de ce qui se vit en lui, une élévation, un saut quantique considérable serait réalisé !
Encore mon désir de « sauver » le monde qui se manifeste. A ce sujet, je calme le jeu et cherche l’équilibre. Une part de moi veut participer à l’élévation, à amplifier l’énergie d’amour et de lumière sur la planète et je compte bien la satisfaire mais cette fois-ci, libérée de toute notion de devoir, d’obligation, de sacrifice, de nécessité et de vouloir sauver, ça devrait être plus réalisable et surtout faisable dans la joie et la légèreté.
Je vais commencer par aller nourrir la terre de l’élément de vie; l’eau, tout en continuant de nourrir ma reliance amoureuse à la terre mère et au ciel.
La chaleur qui persiste, 40° au soleil hier, est quelque chose de positif puisque je ne suis pas encore obligée de chauffer mais en même temps, c’est perturbant. Moi qui habituellement ai du mal à accepter les changements, je suis servie ! Mine de rien, les cycles naturels réguliers au travers des saisons, sont plutôt équilibrants et cet été indien qui se prolonge, appelle à continuer de lâcher prise des attentes, à s’abandonner en toute confiance aux éléments, à la vie, à l’invisible et à l’imprévisible ! 
Petite précision par rapport au texte d’hier, c’est une vision plus unifiée qui m’amène à sentir que l’enfant intérieur et le christ ne font qu’un. On peut jouer sur les mots, chercher à préciser, à diviser, mais je me rends compte qu’il est beaucoup plus efficace de simplifier, d’aller à l’essentiel ; la réunification de tout ce que nous sommes. La reconnaissance de l’importance de chacune des voix qui nous habitent, dont les aspirations se rejoignent dans ces quelques mots ; aimer et être aimé: La dynamique et la quête de toute vie.

Je viens de sortir la chienne et le canal est ouvert! Aurait-on entendu mon désir de nourrir la terre, le jardin et à travers ça, ma légitimité à être nourrie? Encore une illustration de l'efficacité de poser une intention d'amour. En plus, je ne suis même pas obligée de courir ou du moins de faire d'effort pour remettre le système d'arrosage en état puisque la pluie est enfin là!  Quand le canal est fermé pendant plusieurs jours, il faut retirer les feuilles mortes, patauger dans l'eau pour remettre tout le circuit en état! Tiens, belle illustration de la circulation énergétique qui nécessite le nettoyage des filtres du mental; les fausses croyances et du corps émotionnelles; peurs. Je n'ai plus qu'à me laisser porter par mes envies et profiter de ce temps libéré pour faire de la cuisine. Je vais m'amuser à faire une pizza à ma façon et la chaleur du four m'évitera d'allumer le poêle.