"Rivers in the ocean" |
La nuit
a été longue et mouvementée. Des rêves de toutes sortes, les levers direction
toilettes et la présence de Bilou, la chatte qui travaille à équilibrer mes
peurs, mon corps émotionnel et participe à guérir l’énergie féminine, tout
comme mon état d’esprit et mon ressenti, m’ont convaincue du travail qui s’est
réalisé. Je n’ai plus aucun doute quand aux voyages astraux durant le sommeil,
aux guérisons qui s’effectuent par le biais du duo âme/présence, jusqu'au cœur des
cellules. Ce qui ne peux pas s'effectuer durant la journée est libéré durant la nuit. Toute la journée, je n'ai pas réussi à uriner normalement, ça coinçait. Les nombreux signes, bien qu’ils soient de ma propre interprétation,
ou justement, parce qu’ils sont interprétés de façon personnelle, me confirment
le ressenti ; une sensation de
rééquilibrage intérieur. Vers 1 heure du matin, j’ai ressenti la présence d’âmes
« égarées » et la chatte est venue se frotter en redoublant ses ronronnements
tandis que je leur parlais. Le fort sentiment d’avoir à libérer des attaches, à couper des liens énergétiques s’est
amplifié et le soutien de Bilou (la chatte) m’a permis de me rendormir rapidement. Ce
matin, lors de ma connexion à la terre mère et au ciel « père », puis
à mon âme et à ma présence divine, j’ai remercié mes grands parents et les ai assurés
de mon pardon pour les carences éducatives répercutées sur mes propres parents,
qui ont grandement affecté mon enfance. A mesure que je me pardonne, que je
libère toute culpabilité, que je guéris l’enfant intérieur, l’amour, la paix et
la confiance en soi amplifient. J’ai remarqué que je perdais le contact à mon âme
du moins que je ne reconnaissais plus autant sa guidance quand j’écoutais des
enseignements extérieurs et que ceux-ci me poussaient instinctivement à me
comparer et évidemment à douter de moi.
Autumn Skye Morisson |
D’un côté, les similitudes dans les
croyances fortifient ma foi mais de l’autre, je perds l’assurance en mes
propres sensations, croyances et façon d’interpréter ce que je vis. Le mal-être
ressenti à chaque fois est systématique. Depuis toujours, je suis convaincue qu’il
est inutile de chercher un guide, un référant en dehors de soi puisque nous
avons tous les outils nécessaires à notre guérison et notre élévation par l'équipe invisible très efficace et personnelle dont nous disposons tous. Puis, quand je me tourne
vers les autres pour « savoir », je nie la guidance intérieur et ce
geste est issu de la peur. Celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir
réaliser mon rêve, de manquer de crédibilité...
La
recherche d’équilibre intérieur fini par porter ses fruits et j’apprends à
doser en toutes choses. L’écoute d’enseignements
extérieurs est donc à utiliser avec parcimonie et uniquement dans le but d’amplifier
sa foi et de s’ouvrir sur ses propres connaissances intérieures. Pas de
comparaison, ni de direction à suivre mais simplement le moyen de fortifier sa
connexion, son discernement en retenant uniquement ce qui est utile.
Pas de recherche
de vérité non plus; ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas forcement pour l’autre,
bien qu’il y ait des vérités universelles. Les seules que nous ayons en commun,
sont nos origines divines, la nécessité de guérir les blessures d’enfance, de l’âme
et les lois universelles. Le reste est défini selon la particularité de chacun. La direction est toujours la même mais le rythme des pas change selon l'intégration de l'amour et de la lumière.
Il y a donc autant de façon de guérir qu’il y a d’individu même si le principe
est toujours le même, la circulation de l’énergie d’amour, activée par le
pardon à soi, au divin et aux autres, dans tous nos corps et en général ceux
reliés aux chakras du bas puisque ceux du haut sont dans des dimensions plus
élevées. Je suis aussi convaincue que plus on simplifiera le langage en matière
de spiritualité, plus les vérités universelles seront accessibles au plus grand
nombre et plus le monde pourra s’élever rapidement.
Vouloir
épater la galerie en usant de termes complexes, sophistiqués ne fait que nourrir
l’ego de ceux qui claironnent leur savoir. Nous ne sommes plus non plus à l’heure
des métaphores, les humains ont suffisamment ouvert leur cœur et leur
conscience pour que leur propre sagesse les guide et que leur conception de l'amour s'élargisse. Même si la majorité des
individus reste enfermée dans ses peurs, le pourcentage de personnes qui vit à
partir du cœur grandit de jours en jours et ils ne sont pas forcément dans les
rangs des gens dits « spirituels ». Déjà, la plupart des enfants qui
viennent sur terre depuis quelques années, créent la différence et permettent à la terre et à tout ce qui vit, de
recevoir plus d’amour et de lumière de la part de la source. Il est l’heure d’oser
vivre à partir du cœur, de croire en l’amour qui vit en chaque cœur et de
commencer par soi-même en se pardonnant. C‘est un tel réconfort de retrouver la
lumière et l’amour dès qu’on s’autorise à libérer la culpabilité, qu’il m’apparaît
que c’est l’étape essentielle pour toute personne qui veut guérir et s’élever.
Jane Schnetlage |
Ma mère
a dû subir trois jours de calvaire pour effectuer un examen spécial afin de
déterminer l’état de son colon opéré d’un cancer en mai 2010. Je résume parce que les
détails scientifiques et moi...Elle s’est donc privée de sa nourriture préférée
composé de fruits, de légumes de son jardin et de pain aux céréales. Je peux
voir combien la guérison de mon enfant intérieur a changé notre relation et ma
façon de la soutenir dans cette épreuve m’a permis de constater que mon pardon
a son égard est une réalité. Je n’ai fait que l’appeler et l’écouter me confier
ses craintes et ses « colères » à cause du changement de régime
alimentaire. Une simple écoute bienveillante et un petit jeûne de soutien hier
matin, m’ont ouvert le cœur puisque ces petits gestes spontanées ont concrétisé
mon désir de lui pardonner sincèrement. J’ai voulu au début, jeûner la journée
entière enfin jusqu’à 16h puisqu’elle devait subir la coloscopie à ce moment
là. Puis, vers 14h quand mon ventre a réclamé la nourriture, je me suis dit que
ça n’est pas en souffrant avec elle, que je soulagerais sa peine. J’ai failli
retomber dans le rôle du sauveur ! Quand je me suis dit que je le faisais
mais ne lui en parlerais pas, ça m’a laissé une petite frustration. J’ai fini
par me dire que vouloir jeûner et lui dire serait inutile puisqu’elle pourrait
y voir une forme de manipulation, de supériorité dans le sens où je me donnerais
bien des pouvoirs qu’en vérité je n’ai pas. Tout comme un besoin qu’elle
reconnaisse mon « sacrifice » qu’elle reconnaisse que je l’aime, mais
l’amour n’a pas à être prouvé, il est. Comme un moyen de chercher aussi à
prouver que ma foi est efficace donc légitime ; un besoin de la convertir
se cacherait derrière cet acte.
Elle seule peut agir sur ce qu’elle vit, elle
seule peut s’ouvrir à la lumière et choisir de connaître ses origines
véritables ou non. Ce qui peut l’aider, éventuellement, c’est cette écoute
bienveillante, le fait d’être là, les pensées de santé parfaite que je peux nourrir
en me rappelant des moments où elle pétait le feu.
J’ai
fais un grand pas dans l’amour de soi et de l’autre. Nos conversations
téléphoniques hebdomadaires ne tournent plus autour de mon nombril mais sont un
échange où chacune peut se confier sans trop d’attentes et donc librement. Son autonomie a bien
des égards, sa sagesse acquise au fil des années et au contact intime avec la
terre mère, permettent un échange de plus en plus équilibré à mesure que je n’ai
plus besoin de sa reconnaissance. Maintenant, il y a un amour inconditionnel
libéré des attentes réciproques. De mon côté, je ne veux plus qu’elle change,
me comprenne, je l’aime telle qu’elle est et peux la voir dans toute sa vérité,
sa beauté, sa luminosité. Ce n’est pas parce qu’elle ne parle pas d’amour et de
spiritualité que son cœur et son esprit sont fermés, elle exprime sa lumière et
son amour à sa façon. De son côté, elle est moins dans l’attente que je lui ressemble,
elle reconnaît la valeur de mon chemin et son efficacité, par les changements
positifs que ça créé dans ma vie de façon concrète. Elle a confiance en moi,
en mes capacités, à mesure que je suis moi-même, sans honte, sans culpabilité,
sans volonté de plaire. Je n’ai pas non plus imposé ma façon de voir, j’ai
suivi mon propre chemin, ma guidance et cette façon de couper le cordon
ombilical est des plus bénéfique à tous les niveaux. Elle m’a aidé à me
retrouver en étant un miroir fidèle et authentique puisqu’elle seule a connu l’enfant
que j’étais. Plus d’une fois, elle m’a ramené sur ma propre voie me mettant en
garde de ne pas me mentir à moi-même.
Je me
suis surprise à m’entendre dire « maman » de façon spontanée ces
derniers jours ! Avant, c’était plutôt ma mère ! Je me demande même
si j’ai prononcé un seul jour de ma vie, depuis l’adolescence, le mot « maman »
en entier ! Je reconnaissais ses
sacrifices en tant que mère et la remerciait de m’avoir donné la vie, mais je n’arrivais
pas à la reconnaître, à l’accepter en totalité tant je restais frustrée qu’elle
ne m’ait pas aimé comme je l’aurais souhaité.
Le contact à la terre mère, la reconnaissance
que mon corps physique est composé des mêmes éléments qu’elle, a confirmé notre
filiation en plus du ressenti, qu’elle a une conscience pleine d’amour, maternante,
par sa façon de me nourrir généreusement, de me porter et d’harmoniser mes énergies
féminines. L’ancrage que créé cette connexion a guéri considérablement la
relation avec ma maman et m’a aidé à couper les liens d’appartenance laissant
place à l’amour véritable entre nous. J’ai d’ailleurs prévu d’aller arroser ce
matin même si le canal est fermé, je peux me brancher sur le robinet des
pompiers. Après tout, la vie du jardin, des plantes est aussi respectable que
celle des humains et il y a urgence tant la terre est sèche. Puis, c’est ma
"réserve" de nourriture, je ne vais pas me laisser mourir de faim, gâcher tout le
travail investi parce que l’usine fait des travaux et coupe l’arrivée du canal
pour ce faire. Même si j’aime aller au jardin et si je considère ce que j’y
fais comme une activité et non comme un travail, ça mérite tout de même le
respect.
Je libère tout idée de sacrifice tant au niveau du travail que de l’amour.
J’ai nourri cette fausse croyance pendant des siècles et elle ne m’a pas permis
d’être plus aimé, d’aimer plus, mais au contraire plus d’une fois, elle m’a
conduit à une mort douloureuse. Je me pardonne de m’être infligée tant de
souffrances par cette croyance et me remplis d’amour et de lumière dorée afin de
guérir les blessures relatives à celle-ci.
Une fois
de plus, je peux constater que seul l’amour véritable peut guérir de toutes
blessures et que ma conception de celui-ci devient plus claire et juste. Merci
présence divine, merci mon âme de me guider vers plus de paix, de joie, de liberté
d’être et d’aimer sans conditions.
Hannah Stonehouse Hudson |
Une
bonne énergie de confiance en soi, d’amour de soi et de la vie, m’envahit à
mesure que je constate les progrès de plus en plus grands qui résultent de ces
choix essentiels de vivre dans la paix et l’amour.
Le fait
de l’affirmer, dès qu’un conflit interne se manifeste, avant même de chercher à
comprendre ce qui se passe, créé l’apaisement nécessaire à la clarté. J’ai
baigné dans le silence toute l’après midi d’hier parce que je ressentais un
genre de lassitude à répéter les mêmes choses pourtant essentielles. Les deux
bébés trouvés abandonnés, ces derniers jours, ont inspirés les textes que j’ai
écrits et à chaque fois, la première chose qui m’est venue c’est : "merci à
ses âmes de montrer l’urgence de prendre soin des blessures de l’enfant
intérieur".
Je sais bien que la réaction de la majorité des gens est plutôt d’être
scandalisée et de vouloir punir les parents indignes qui agissent de la sorte
mais s’ils acceptaient l’idée que nous nous reflétons mutuellement et que
chacun est responsable de ce qui se vit en lui, une élévation, un saut
quantique considérable serait réalisé !
Encore
mon désir de « sauver » le monde qui se manifeste. A ce sujet, je
calme le jeu et cherche l’équilibre. Une part de moi veut participer à l’élévation,
à amplifier l’énergie d’amour et de lumière sur la planète et je compte bien la satisfaire mais
cette fois-ci, libérée de toute notion de devoir, d’obligation, de sacrifice, de nécessité et
de vouloir sauver, ça devrait être plus réalisable et surtout faisable dans la
joie et la légèreté.
Je vais
commencer par aller nourrir la terre de l’élément de vie; l’eau, tout en
continuant de nourrir ma reliance amoureuse à la terre mère et au ciel.
La
chaleur qui persiste, 40° au soleil hier, est quelque chose de positif puisque
je ne suis pas encore obligée de chauffer mais en même temps, c’est perturbant.
Moi qui habituellement ai du mal à accepter les changements, je suis servie !
Mine de rien, les cycles naturels réguliers au travers des saisons, sont plutôt
équilibrants et cet été indien qui se prolonge, appelle à continuer de lâcher
prise des attentes, à s’abandonner en toute confiance aux éléments, à la vie, à
l’invisible et à l’imprévisible !
Petite précision par rapport au texte d’hier,
c’est une vision plus unifiée qui m’amène à sentir que l’enfant intérieur et le
christ ne font qu’un. On peut jouer sur les mots, chercher à préciser, à diviser, mais je
me rends compte qu’il est beaucoup plus efficace de simplifier, d’aller à l’essentiel ;
la réunification de tout ce que nous sommes. La reconnaissance de l’importance
de chacune des voix qui nous habitent, dont les aspirations se rejoignent dans
ces quelques mots ; aimer et être aimé: La dynamique et la quête de toute vie.
Je viens de sortir la chienne et le canal est ouvert! Aurait-on entendu mon désir de nourrir la terre, le jardin et à travers ça, ma légitimité à être nourrie? Encore une illustration de l'efficacité de poser une intention d'amour. En plus, je ne suis même pas obligée de courir ou du moins de faire d'effort pour remettre le système d'arrosage en état puisque la pluie est enfin là! Quand le canal est fermé pendant plusieurs jours, il faut retirer les feuilles mortes, patauger dans l'eau pour remettre tout le circuit en état! Tiens, belle illustration de la circulation énergétique qui nécessite le nettoyage des filtres du mental; les fausses croyances et du corps émotionnelles; peurs. Je n'ai plus qu'à me laisser porter par mes envies et profiter de ce temps libéré pour faire de la cuisine. Je vais m'amuser à faire une pizza à ma façon et la chaleur du four m'évitera d'allumer le poêle.