lundi 28 octobre 2013

L’enfant intérieur c’est l’enfant Christ en personne.



image trouvée sur "Art of the feminine"

Depuis hier, j’ai la forte sensation que l’enfant et l’ange intérieur ou le Christ ne font qu’un. J’ai déjà eu ce genre d’éclair de lucidité il y a quelques temps mais une fois de plus les mots risquent de pervertir la sensation profonde que j’aie. C’est comme si cet enfant intérieur était le Christ en personne, la reliance directe à la source. Puisqu’il agit à partir du cœur, dans une pure innocence et une spontanéité rafraichissante, je le vois comme cette part de nous-même, trop négligée, qui porte en lui les qualités divines. Notre conception du divin est tellement loin de la réalité ! Nous imaginons des scénarios mirobolants dans la rencontre avec notre vraie nature, prédite par tant de personnes, de façons si diversifiées mais qui ont en commun une vision à l'image de nos frustrations et de nos attentes. Nous sommes déjà dans la dimension du cœur, nous sommes déjà dans les énergies de cinquième dimension et la seule porte d’accès est celle du cœur. La nouvelle terre est là et il nous suffit de passer le portail de notre propre cœur.
Tous les humains portent des blessures liées à leurs différentes incarnations, à leur enfance qui ne fait que reproduire les traumas du passé afin de pouvoir les libérer, en ces temps particuliers de transition. Plus l’âme veut grandir, et plus elle choisira des circonstances de vie lui permettant de libérer les traumas et ainsi de s’affranchir, de pouvoir guider la personnalité humaine à partir de l’amour et la lumière, du cœur et de la conscience de l’humain divin. Ce principe christique qui est notre essence éternelle n’attend que notre accord pour s’activer en tous nos corps et guider notre mental, nos gestes, nos pas. Cette activation passe par la guérison de l’enfant intérieur.

image trouvée sur "Rivers in the ocean"

 Il est clair que reconnaître qu’une part de nous est fragile, hypersensible, peut faire peur puisque le monde fonctionne dans un système patriarcal basé sur la loi du plus fort. On associe donc le pouvoir divin à la domination. Cependant, ce que nous avons beaucoup de mal à comprendre c’est que cette vulnérabilité est notre pouvoir même. Le divin ne peut s’exprimer qu’à partir du cœur, dans la paix, le respect de toute vie et tant que nous nions cette part vulnérable, nous nous refusons l’accès à notre puissance qui n'est autre que celle d’aimer. Car le pendant de l’ego, c’est le cœur et à moins de les aligner sur la fréquence de l’amour, nous restons soumis à la peur, à la loi de la prédation.
Oui, pour l’ego, le mot amour reste une grosse pierre d’achoppement, une occasion de chute puisqu’il est l’inverse des lois en vigueur dans le monde. Mais finalement, quand on connaît un peu le fonctionnement humain ou tout simplement quand on sait parler de cœur à cœur, de façon authentique avec nos frères et sœurs, on se rend compte que tous, sans aucune exception, recherchent l’amour. La raison d’être de Tout humain, c’est d’aimer et d’être aimé.
Les énergies que nous recevons actuellement, sont des invitations de plus en plus pressantes à agir à partir du cœur. Plus on y résiste et plus on souffre. Agir à partir du cœur, c’est écouter l’élan premier. Puis ne pas attendre de résultat spécifique, juste faire confiance à cette guidance intérieure. Même si elle nous amène à vivre quelque chose de désagréable, ça n'est qu'une occasion de libérer d'anciens schémas. C'est toujours pour notre plus grand bien. Comme le cœur agit selon l’impulsion qui le stimule; l’amour, l’ego ne peut pas prévoir, imaginer ce qui va se passer, il ne peut que constater avec du recul, la pertinence des élans du cœur. Ainsi peu à peu il apprend à faire confiance à ce partenaire lumineux et se soumet à son intelligence. Je me suis longtemps cru inadaptée parce que je luttais contre ma vraie nature, je refoulais les élans du cœur craignant de souffrir, d’être abusée.  Plus je me laisse aller à être moi-même, c'est-à-dire à laisser la parole à mon enfant intérieur et plus je suis en phase avec l’humain, avec ce qu’il a de plus divin, « parfait » et en même temps de plus humain, « imparfait ». Ce qui rendait les relations difficiles, ce sont les plaies non guéries de mon enfant intérieur qui appelaient à être vues au travers des rencontres qui éveillaient les douleurs de l’enfant intérieur en l’autre. Nous nous trouvions face à face comme deux enfants blessés affirmant leurs souffrances réciproques. Plus je prends soin de cette part divine intérieure et plus celle-ci trouvant la guérison revient guider mes gestes. 
 
"Rivers in the ocean"

Du moins comme je ne cherche plus à le nier, il s’exprime en toute liberté, dans la joie d’être, tout simplement. Je peux voir qu’il guérit par les changements en mon corps physique, les petites guérisons, le comportement moins guidé par la peur, plus de facilité à lâcher prise. Quand je dis petites guérisons, ça veut aussi dire que depuis un certains temps, je n’ai plus de gros handicaps malgré les mauvais traitements infligés à mon corps physique pendant les trois quart de ma vie.
L’ego habitué à lutter pour survivre commence à sérieusement apprécier les moments de paix qui naissent de la confiance en soi et en la vie. Il semble qu’il ait compris qu’il n’a pas à disparaître, qu’il est bienvenu et même qu’il est un participant essentiel à tout ce que je suis. Il a fallu un certain temps pour qu’il soit convaincu qu’il n’y avait pas de ruse derrière mes propos, pas de piège, pas de faux semblant mais maintenant, l’harmonie intérieur, sa bonne volonté à suivre le cœur me réjouit en même temps que ça créé plus de fluidité et de paix dans ma vie. 
Accepter de suivre le cœur, prendre en compte ses aspects intérieurs fragiles, accueillir les émotions contenues depuis des siècles et aimer l’enfant intérieur porteur de trésors insoupçonnés, procure tant de satisfactions que je ne peux plus retourner en arrière. Même si j’ai des moments ou le doute pointe son nez, je me réfère au passé proche, à toutes les expériences qui attestent de la véracité du chemin de l’amour, l’unique voie de guérison et d’élévation, et le doute initial se transmute en confiance en soi. 
Invariablement, le processus est déclenché dès que je lâche prise, dès que je cesse de me questionner et que je me dis: "je choisis l’amour, je choisis la paix". Ces deux phrases remettent tous les personnages intérieurs dans un espace de paix et de tranquillité qui favorise l’émergence d’un sentiment grandissant de sérénité, de joie subtile dans le constat de l’efficacité du processus. 

"Rivers in the ocean"

Finalement, il n’y a rien à faire pour guérir, il y a juste à être en confiance.
Je n’ai plus aucun doute quant à mes origines divines. Les lois universelles sont devenues une réalité à laquelle je m’adapte au fur et à mesure que je vérifie leur effet dans mon quotidien. Tout dépend de ma fréquence vibratoire mais je n’ai même pas à forcer, à réfléchir pour l’élever, il me suffit de revenir au cœur. De réitérer mon choix d’avancer à partir du cœur. 
Les animaux autour de moi, m’aident à me situer, à me centrer. Ils sont si perspicaces qu’en étant attentive à leur réaction, en prenant en compte leur état d’être, je peux savoir ce qui se vit en moi, si je suis dans la lutte ou dans la paix. Ces miroirs parfaits reflètent toujours la vérité de mon état réel. Je peux avoir l’impression d’être calme et l’être effectivement extérieurement mais il on la faculté de sentir ce qui se passe profondément et c’est une aide précieuse. Les humains aussi sont des miroirs mais il peut y avoir un doute quand au reflet émis puisque leur enfant intérieur se manifeste de plus en plus, en conflit avec l’ego. De toute façon, je me dis que si l’enfant se manifeste tandis que je suis face à eux, c’est que le mien a besoin d’être vu, accueilli. 
Même si je sais ces choses depuis pas mal de temps, il a fallu vivre certaines expériences pour passer de la foi à la certitude. Considérer l’intuition comme ma réalité.
Ce n’est pas un parcours facile cependant, il peut être allégé par l’abandon. Mon mental se réjouit de cette découverte et les perspectives sont de plus en plus immenses. Pour le moment ça reste une vision mais je sais que c’est non seulement possible mais tout à fait réalisable. Je suis convaincue d’être capable de me libérer de toute peur. Je ne cherche même plus à savoir comment, je sais juste que c’est mon devenir et ça suffit à faire grandir la confiance en moi, en la vie, en tous mes aspects. Tous les personnages intérieurs se font plus discrets, c’est comme si le seul fait de les avoir pris en considération, de leur avoir parlé avait suffit à les pacifier. 
Je ne crie pas victoire pour autant déjà parce qu’il ne s’agit plus de lutte mais je goûte la satisfaction d’unifier pas à pas le cœur à l’ego. Cette part de moi qui sait depuis toujours que la seule loi en vigueur dans l’univers, c’est celle de l’amour inconditionnel, prends de plus en plus d’ampleur, envahit l’espace intérieur avec une tendresse infinie. Les énergies de la terre mère, de l’aspect féminin de la source, sont activées en moi et mon appel à la source à diviniser le masculin et le féminin intérieurs, de façon égale, constitue un immense soutien. 
 
"Just channeling"

Le fait d’appeler la source à l’aide dans mon profond désir de guérir l’enfant intérieur, ce personnage né en même temps que mon âme, cet aspect du divin intérieur qui est resté traumatisé par la sensation de séparation d’avec la source, me réconcilie avec tous les aspects intérieurs et extérieurs.
La peur, l’incompréhension, la douleur ont formé une entité comparable à un petit enfant qui crie son désespoir, de vie en vie. Il a maintenant l’opportunité d’être pris en compte et sa guérison libère tout le potentiel de l’âme.
Il ne tient qu’à l’adulte que je suis, de se regarder en totalité, avec la transparence du cristal, pour choisir d’unifier ces parts éparpillées dans l’ombre et les considérer comme des aspects précieux de tout ce que je suis, pour que celles-ci offrent leurs talents. Le simple fait de les prendre en considération révèle leur aspect lumineux.

J’ai parlé à ce petit être qui porte mon devenir, la possibilité de cocréer dans la joie un présent qui satisfasse tous les personnages intérieurs, toutes les dimensions de mon être, en lui affirmant mon désir de le voir s’épanouir et la tendresse mêlée de respect que je lui porte. Comme je sais qu’être parent est tout un art, je ne me fie pas trop au mental, au « il faut », « je devrais », mais je place ma confiance dans ma capacité d’aimer, dans le fait que ma constitution est telle que j’ai ce pouvoir de le guérir et que par l’unification de tout ce que je suis, je le réalise effectivement.
Je porte les énergies de guérison de cet enfant dont le potentiel d’amour est si grand qu’il suffit que je le considère comme la part intérieure la plus précieuse de ce que je suis, pour qu’il libère ces énergies du cœur. 
Il est le Christ, l’enfant dieu et c’est cette naissance qu’il nous est donné de réaliser. Les « regrets » que j’ai pu avoir de temps en temps de ne pas être mère, se transforment en gratitude à mon âme pour tous les choix effectués dans cette vie, qui me permettent de renaitre et de materner le seul être qu’il m’appartient d’élever par l'association amoureuse du masculin et du féminin intérieurs.
Je comprends maintenant de quelle façon je dispose de tout le potentiel de guérison, le pourquoi de tout ce que je suis, la raison d’être de chacun des aspects qui me composent. C’est un tout, une unité qu’il m’appartient de réaliser, c'est-à-dire de prendre conscience que tout est à sa juste place, que tout est parfait et que ma seule « mission », c’est de choisir d’aimer et d’être aimée.
 
"Just channeling"

Les mantras, ou phrases guides de la semaine, de chaque jour en fait sont donc les suivants :
"Je choisis l’amour
Je choisis la paix
Je choisis d’embrasser tout ce que je suis
Je choisis de faire confiance à la source, à l’amour, en ma capacité d’accueillir l’enfant Christ intérieur et ainsi de laisser les énergies père-mère œuvrer à son émergence, son élévation et sa manifestation.
Je choisis de suivre les élans de mon cœur. 
Je suis (être et suivre) l’amour".

Quand je proclamais cette dernière phrase avant, immédiatement, je voyais les scènes vécues qui me montraient le contraire. Plutôt que de m’affoler et de retomber dans le doute quand à ma constitution énergétique de base, je réaffirmais mon désir profond d’incarner l’amour. Le piège est là et c’est une meilleure compréhension de la loi d’attraction qui m’a évité d’y tomber. Un élément essentiel qui a tué dans l’œuf la foi de beaucoup, en cette loi universelle, éternelle et immuable. La manifestation dans le présent est le résultat de pensées passées. Même si le temps qui s’accélère diminue l’espace entre les deux phases, il y a un écart qui peut s’effacer uniquement si on persévère dans son choix de créer en conscience son propre bonheur. C’est cette phase qui est délicate et peut laisser le doute nous envahir. Plusieurs fois, je me suis dit : « c’est trop beau pour être vrai ! » Plus je doutais de mon pouvoir divin de créer ma vie selon mes pensées conscientes et inconscientes, appuyées par les émotions et plus mon quotidien m’en montrait la véracité au travers de situations désagréables qui correspondaient à ce qui prévalait en moi. Mais plus je me fais confiance, plus j’accepte ce pouvoir sachant qu’il passe par l’amour de soi, le cœur, et plus les résultats sont bénéfiques. Quand quelque chose de désagréable survient, je ne me dis plus « qu’est-ce que j’ai fait de travers ? » mais juste : « il y a des résidus qui sont libérés ». Je reviens alors en mon cœur, réaffirme mon désir d’unité et la chose désagréable disparaît. Non qu’elle ne soit plus là, mais je la considère comme l’occasion de maintenir vivante et donc active, mon intention de créer mon bonheur. Elle devient une marche, un moyen d’ancrage de ma foi. Le fait de revenir en son cœur, c’est comme si le cerveau, les deux hémisphères s’unifiaient. Comme si la compréhension se calait sur le divin. Bon, j’arrête là parce que les mots enferment, réduisent et n’ont pas le pouvoir de remplacer l’expérience. Je peux simplement témoigner de la nécessité de voir notre fragilité et de la considérer comme un grand potentiel. Ce qui nous relie à la vie, à la source, à notre pouvoir intérieur et aux autres.