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Depuis
hier, j’ai la forte sensation que l’enfant et l’ange intérieur ou le Christ ne font qu’un.
J’ai déjà eu ce genre d’éclair de lucidité il y a quelques temps mais une fois
de plus les mots risquent de pervertir la sensation profonde que j’aie. C’est
comme si cet enfant intérieur était le Christ en personne, la reliance directe à la source.
Puisqu’il agit à partir du cœur, dans une pure innocence et une spontanéité
rafraichissante, je le vois comme cette part de nous-même, trop négligée, qui
porte en lui les qualités divines. Notre conception du divin est tellement loin
de la réalité ! Nous imaginons des scénarios mirobolants dans la rencontre
avec notre vraie nature, prédite par tant de personnes, de façons si diversifiées mais qui ont en commun une vision à l'image de nos frustrations et de nos attentes. Nous sommes déjà dans
la dimension du cœur, nous sommes déjà dans les énergies de cinquième dimension
et la seule porte d’accès est celle du cœur. La nouvelle terre est là et il
nous suffit de passer le portail de notre propre cœur.
Tous les
humains portent des blessures liées à leurs différentes incarnations, à leur
enfance qui ne fait que reproduire les traumas du passé afin de pouvoir les
libérer, en ces temps particuliers de transition. Plus l’âme veut grandir, et
plus elle choisira des circonstances de vie lui permettant de libérer les traumas
et ainsi de s’affranchir, de pouvoir guider la personnalité humaine à partir de
l’amour et la lumière, du cœur et de la conscience de l’humain divin. Ce
principe christique qui est notre essence éternelle n’attend que notre accord
pour s’activer en tous nos corps et guider notre mental, nos gestes, nos pas.
Cette activation passe par la guérison de l’enfant intérieur.
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Il est clair que
reconnaître qu’une part de nous est fragile, hypersensible, peut faire peur
puisque le monde fonctionne dans un système patriarcal basé sur la loi du plus
fort. On associe donc le pouvoir divin à la domination. Cependant, ce que nous avons beaucoup de mal à comprendre c’est que cette
vulnérabilité est notre pouvoir même. Le divin ne peut s’exprimer qu’à partir
du cœur, dans la paix, le respect de toute vie et tant que nous nions cette
part vulnérable, nous nous refusons l’accès à notre puissance qui n'est autre que celle d’aimer. Car le
pendant de l’ego, c’est le cœur et à moins de les aligner sur la fréquence de
l’amour, nous restons soumis à la peur, à la loi de la prédation.
Oui,
pour l’ego, le mot amour reste une grosse pierre d’achoppement, une occasion de
chute puisqu’il est l’inverse des lois en vigueur dans le monde. Mais
finalement, quand on connaît un peu le fonctionnement humain ou tout simplement
quand on sait parler de cœur à cœur, de façon authentique avec nos frères et
sœurs, on se rend compte que tous, sans aucune exception, recherchent l’amour.
La raison d’être de Tout humain, c’est d’aimer et d’être aimé.
Les
énergies que nous recevons actuellement, sont des invitations de plus en plus
pressantes à agir à partir du cœur. Plus on y résiste et plus on souffre. Agir
à partir du cœur, c’est écouter l’élan premier. Puis ne pas attendre de
résultat spécifique, juste faire confiance à cette guidance intérieure. Même si elle nous amène à vivre quelque chose de désagréable, ça n'est qu'une occasion de libérer d'anciens schémas. C'est toujours pour notre plus grand bien. Comme le
cœur agit selon l’impulsion qui le stimule; l’amour, l’ego ne peut pas prévoir,
imaginer ce qui va se passer, il ne peut que constater avec du recul, la
pertinence des élans du cœur. Ainsi peu à peu il apprend à faire confiance à ce
partenaire lumineux et se soumet à son intelligence. Je me suis longtemps cru
inadaptée parce que je luttais contre ma vraie nature, je refoulais les élans
du cœur craignant de souffrir, d’être abusée.
Plus je me laisse aller à être moi-même, c'est-à-dire à laisser la parole
à mon enfant intérieur et plus je suis en phase avec l’humain, avec ce qu’il a
de plus divin, « parfait » et en même temps de plus humain,
« imparfait ». Ce qui rendait les relations difficiles, ce sont les
plaies non guéries de mon enfant intérieur qui appelaient à être vues au
travers des rencontres qui éveillaient les douleurs de l’enfant intérieur en
l’autre. Nous nous trouvions face à face comme deux enfants blessés affirmant leurs souffrances réciproques. Plus je
prends soin de cette part divine intérieure et plus celle-ci trouvant la
guérison revient guider mes gestes.
Du moins comme je ne cherche plus à le
nier, il s’exprime en toute liberté, dans la joie d’être, tout simplement. Je
peux voir qu’il guérit par les changements en mon corps physique, les petites
guérisons, le comportement moins guidé par la peur, plus de facilité à lâcher
prise. Quand je dis petites guérisons, ça veut aussi dire que depuis un
certains temps, je n’ai plus de gros handicaps malgré les mauvais traitements
infligés à mon corps physique pendant les trois quart de ma vie.
L’ego
habitué à lutter pour survivre commence à sérieusement apprécier les moments de
paix qui naissent de la confiance en soi et en la vie. Il semble qu’il ait
compris qu’il n’a pas à disparaître, qu’il est bienvenu et même qu’il est un
participant essentiel à tout ce que je suis. Il a fallu un certain temps pour
qu’il soit convaincu qu’il n’y avait pas de ruse derrière mes propos, pas de
piège, pas de faux semblant mais maintenant, l’harmonie intérieur, sa bonne
volonté à suivre le cœur me réjouit en même temps que ça créé plus de fluidité
et de paix dans ma vie.
Accepter
de suivre le cœur, prendre en compte ses aspects intérieurs fragiles,
accueillir les émotions contenues depuis des siècles et aimer l’enfant
intérieur porteur de trésors insoupçonnés, procure tant de satisfactions que je
ne peux plus retourner en arrière. Même si j’ai des moments ou le doute pointe
son nez, je me réfère au passé proche, à toutes les expériences qui attestent
de la véracité du chemin de l’amour, l’unique voie de guérison et d’élévation,
et le doute initial se transmute en confiance en soi.
Invariablement, le processus
est déclenché dès que je lâche prise, dès que je cesse de me questionner et que je me dis: "je choisis l’amour, je choisis la paix". Ces deux phrases remettent tous
les personnages intérieurs dans un espace de paix et de tranquillité qui
favorise l’émergence d’un sentiment grandissant de sérénité, de joie subtile
dans le constat de l’efficacité du processus.
"Rivers in the ocean" |
Finalement,
il n’y a rien à faire pour guérir, il y a juste à être en confiance.
Je n’ai
plus aucun doute quant à mes origines divines. Les lois universelles sont
devenues une réalité à laquelle je m’adapte au fur et à mesure que je vérifie
leur effet dans mon quotidien. Tout dépend de ma fréquence vibratoire mais je
n’ai même pas à forcer, à réfléchir pour l’élever, il me suffit de revenir au
cœur. De réitérer mon choix d’avancer à partir du cœur.
Les
animaux autour de moi, m’aident à me situer, à me centrer. Ils sont si
perspicaces qu’en étant attentive à leur réaction, en prenant en compte leur
état d’être, je peux savoir ce qui se vit en moi, si je suis dans la lutte ou
dans la paix. Ces miroirs parfaits reflètent toujours la vérité de mon état réel. Je peux avoir l’impression d’être calme et l’être effectivement
extérieurement mais il on la faculté de sentir ce qui se passe profondément et
c’est une aide précieuse. Les humains aussi sont des miroirs mais il peut y
avoir un doute quand au reflet émis puisque leur enfant intérieur se manifeste
de plus en plus, en conflit avec l’ego. De toute façon, je me dis que si
l’enfant se manifeste tandis que je suis face à eux, c’est que le mien a besoin
d’être vu, accueilli.
Même si
je sais ces choses depuis pas mal de temps, il a fallu vivre certaines
expériences pour passer de la foi à la certitude. Considérer l’intuition comme ma réalité.
Ce n’est
pas un parcours facile cependant, il peut être allégé par l’abandon. Mon mental
se réjouit de cette découverte et les perspectives sont de plus en plus
immenses. Pour le moment ça reste une vision mais je sais que c’est non
seulement possible mais tout à fait réalisable. Je suis convaincue d’être
capable de me libérer de toute peur. Je ne cherche même plus à savoir comment,
je sais juste que c’est mon devenir et ça suffit à faire grandir la confiance
en moi, en la vie, en tous mes aspects. Tous les personnages intérieurs se font
plus discrets, c’est comme si le seul fait de les avoir pris en considération,
de leur avoir parlé avait suffit à les pacifier.
Je ne
crie pas victoire pour autant déjà parce qu’il ne s’agit plus de lutte mais je
goûte la satisfaction d’unifier pas à pas le cœur à l’ego. Cette part de moi
qui sait depuis toujours que la seule loi en vigueur dans l’univers, c’est
celle de l’amour inconditionnel, prends de plus en plus d’ampleur, envahit
l’espace intérieur avec une tendresse infinie. Les énergies de la terre mère,
de l’aspect féminin de la source, sont activées en moi et mon appel à la source
à diviniser le masculin et le féminin intérieurs, de façon égale, constitue un
immense soutien.
Le fait
d’appeler la source à l’aide dans mon profond désir de guérir l’enfant
intérieur, ce personnage né en même temps que mon âme, cet aspect du divin
intérieur qui est resté traumatisé par la sensation de séparation d’avec la
source, me réconcilie avec tous les aspects intérieurs et extérieurs.
La peur,
l’incompréhension, la douleur ont formé une entité comparable à un petit enfant
qui crie son désespoir, de vie en vie. Il a maintenant l’opportunité d’être pris
en compte et sa guérison libère tout le potentiel de l’âme.
Il ne
tient qu’à l’adulte que je suis, de se regarder en totalité, avec la
transparence du cristal, pour choisir d’unifier ces parts éparpillées dans
l’ombre et les considérer comme des aspects précieux de tout ce que je suis,
pour que celles-ci offrent leurs talents. Le simple fait de les prendre en
considération révèle leur aspect lumineux.
J’ai
parlé à ce petit être qui porte mon devenir, la possibilité de cocréer dans la
joie un présent qui satisfasse tous les personnages intérieurs, toutes les
dimensions de mon être, en lui affirmant mon désir de le voir s’épanouir et la
tendresse mêlée de respect que je lui porte. Comme je sais qu’être parent est
tout un art, je ne me fie pas trop au mental, au « il faut »,
« je devrais », mais je place ma confiance dans ma capacité d’aimer,
dans le fait que ma constitution est telle que j’ai ce pouvoir de le guérir et
que par l’unification de tout ce que je suis, je le réalise effectivement.
Je porte
les énergies de guérison de cet enfant dont le potentiel d’amour est si grand
qu’il suffit que je le considère comme la part intérieure la plus précieuse de
ce que je suis, pour qu’il libère ces énergies du cœur.
Il est le Christ,
l’enfant dieu et c’est cette naissance qu’il nous est donné de réaliser. Les
« regrets » que j’ai pu avoir de temps en temps de ne pas être mère,
se transforment en gratitude à mon âme pour tous les choix effectués dans cette vie, qui me permettent de renaitre et de
materner le seul être qu’il m’appartient d’élever par l'association amoureuse du masculin et du féminin intérieurs.
Je
comprends maintenant de quelle façon je dispose de tout le potentiel de
guérison, le pourquoi de tout ce que je suis, la raison d’être de chacun des
aspects qui me composent. C’est un tout, une unité qu’il m’appartient de
réaliser, c'est-à-dire de prendre conscience que tout est à sa juste place, que
tout est parfait et que ma seule « mission », c’est de choisir
d’aimer et d’être aimée.
Les
mantras, ou phrases guides de la semaine, de chaque jour en fait sont donc les
suivants :
"Je
choisis l’amour
Je
choisis la paix
Je
choisis d’embrasser tout ce que je suis
Je
choisis de faire confiance à la source, à l’amour, en ma capacité d’accueillir
l’enfant Christ intérieur et ainsi de laisser les énergies père-mère œuvrer à
son émergence, son élévation et sa manifestation.
Je
choisis de suivre les élans de mon cœur.
Je suis (être et suivre) l’amour".
Quand je
proclamais cette dernière phrase avant, immédiatement, je voyais les scènes
vécues qui me montraient le contraire. Plutôt que de m’affoler et de retomber
dans le doute quand à ma constitution énergétique de base, je réaffirmais mon
désir profond d’incarner l’amour. Le piège est là et c’est une meilleure
compréhension de la loi d’attraction qui m’a évité d’y tomber. Un élément
essentiel qui a tué dans l’œuf la foi de beaucoup, en cette loi universelle,
éternelle et immuable. La manifestation
dans le présent est le résultat de pensées passées. Même si le temps qui
s’accélère diminue l’espace entre les deux phases, il y a un écart qui peut
s’effacer uniquement si on persévère dans son choix de créer en conscience son
propre bonheur. C’est cette phase qui est délicate et peut laisser le doute
nous envahir. Plusieurs fois, je me suis dit : « c’est trop beau pour
être vrai ! » Plus je doutais de mon pouvoir divin de créer ma vie
selon mes pensées conscientes et inconscientes, appuyées par les émotions et
plus mon quotidien m’en montrait la véracité au travers de situations
désagréables qui correspondaient à ce qui prévalait en moi. Mais
plus je me fais confiance, plus j’accepte ce pouvoir sachant qu’il passe par
l’amour de soi, le cœur, et plus les résultats sont bénéfiques. Quand quelque
chose de désagréable survient, je ne me dis plus « qu’est-ce que j’ai fait
de travers ? » mais juste : « il y a des résidus qui sont libérés ». Je
reviens alors en mon cœur, réaffirme mon désir d’unité et la chose désagréable
disparaît. Non qu’elle ne soit plus là, mais je la considère comme l’occasion
de maintenir vivante et donc active, mon intention de créer mon bonheur. Elle
devient une marche, un moyen d’ancrage de ma foi. Le fait de revenir en son
cœur, c’est comme si le cerveau, les deux hémisphères s’unifiaient. Comme si la
compréhension se calait sur le divin. Bon, j’arrête là parce que les mots
enferment, réduisent et n’ont pas le pouvoir de remplacer l’expérience. Je peux
simplement témoigner de la nécessité de voir notre fragilité et de la
considérer comme un grand potentiel. Ce qui nous relie à la vie, à la source, à
notre pouvoir intérieur et aux autres.