mercredi 6 novembre 2013

Se laisser guider par la joie, l'enthousiasme et regarder ses peurs avec tendresse




Je suis tombée du lit à 3h du matin, toute contente d’être encore en vie ! Merci maman de m’avoir refilé l’info des gens morts par des émanations de monoxyde de carbone ! C’est une peur à laquelle je n’avais pas pensé, qui sur le coup m’a un peu affolé puis surtout agacée de la recevoir en héritage. Elle n’est pas consciente de l’effet que peut produire un tel « cadeau » comme la plupart des gens qui pense exprimer leur amour par des mises en garde. Une chance que je sache relativement bien traiter ce genre d’émotions et utiliser ce qu’on m’offre pour « grandir ». Puis comme j’ai mis sur le tapis, il y a quelques jours, le « concept » de liberté afin de l’examiner, il est logique que je me trouve face à ce qui peut m’empêcher d’en jouir. J’ai eu droit à la peur d’être abusée, à peu près bien accueillie, celle de se croire incapable de gérer les aspects matériels de la vie, de ne pas être à la hauteur, de dépendre systématiquement des autres pour mon confort affectif et physique...Je ne fais pas toute la liste, j’en aurais pour des heures d’autant plus que j’en parlerai certainement au fur et à mesure. Après la peur de mourir donc, j’explore celle d’être dépendante. De ne pas arriver à « gagner ma vie ». Une idée lumineuse m’est apparue quand je me suis enfin décidée à trier les photos de fleurs. J’ai passé cinq heures d’affilée sans me lasser à effectuer des recadrages, à sélectionner des photos en vue de créer mes « cartes mémoires » puis tandis que je m’éclatais, je me suis dit : mais c’est ça mon « truc » ! C’est ça que j’aime faire, qui peut me permettre d’être autonome financièrement en travaillant dans l’amour, la facilité, la joie et la liberté ! « Lucidia », la voix intérieure qui veille à ce que je ne m’égare pas dans les rêves inaccessibles, ne s’est pas trop manifestée, elle m’a bien susurrée que ce n’était pas nouveau mais j’ai répondu à son sens de la réalité, que rien n’était nouveau. Ce qui fera la différence c’est le regard spécifique que je porte sur les choses et ma façon de transmettre ma foi en l’humain divin.