Les dernières 24 heures ont marqué un tournant décisif dans
l’histoire du pays mais aussi en chaque individu. Je me sens touchée en plein cœur,
jusque dans les tripes par cet attentat qui m’a définitivement permis de faire
le deuil de la victime intérieure.
Parce que le sens de cet événement, au niveau de l’âme, est
purement spirituel, avant d’être mondain, comme tout ce qui se passe en chacun
et dans ce monde. Chacun a dû se positionner face à ce choc, choisir d’entrer
en réaction ou bien d’intérioriser la nouvelle cinglante.
L’humanité dans son ensemble est tellement endormie, bercée
par les médias, au gré des divertissements, submergée par les émotions, qu’il faut des évènements de la
sorte pour que chacun s’éveille à sa vraie nature.
Celle qui est cachée par nos
blessures, nos peurs et qu’on peut connaitre seulement en venant en son cœur.
Les
crises nous poussent dans nos retranchements, nous plongent dans nos profondeurs,
elles nous révèlent l’état de notre inconscient, de notre corps émotionnel et
mental puis de nos croyances et plus que tout notre capacité à aimer, notre
pouvoir d’aimer.
Tout humain vient apprendre sur cette planète, ce que c’est
que d’aimer depuis un corps multidimensionnel, aux multiples perceptions, dans
un monde de dualité où les forces ombre/lumière s’opposent.
Le truc, c’est d’arriver
à reconnaitre sa nature divine malgré les apparences et les conditions spécifiques
de la densité, de la dualité. Je devrais plutôt dire: grâce à ce conflit
permanent entre l’ombre et la lumière, nous pouvons nous reconnaitre.