vendredi 2 octobre 2015

…Rêvolution…& méditations guidées de Mesnet





Je suis toute excitée ce matin ! Le rendez-vous avec la conseillère pro me ravit parce que cette fois-ci, non seulement, je ne l’appelle plus "assistante sociale" mais j’y vais motivée par la candidature au stage/formation de rénovation d’objets usagés. Comme par hasard, maintenant que je ne rejette plus rien de ce que je suis et que j’ai réintégrée l’ado intérieure dans le dialogue à la table ronde interne, j’ai pris conscience que cette femme est une conseillère pro et pas une assistante sociale et ça change tout ! 
Là encore, c’est la preuve indéniable qu’on voit le monde selon ses blessures, croyances ! On voit ce que l’on croit et en changeant ses pensées, on change carrément son monde, plus aucun doute à ce sujet !

Je la percevais comme une assistante sociale tant que je m’identifiais à la victime d’inceste que j’ai été. Je restais accrochée à cette vision de moi-même qui me protégeait tout simplement de la peur d’être, d’oser m’affirmer. 
Tant qu’on a une vision négative de soi, qu’on ne voit que "ses problèmes", "ses défauts", tout "ce qui cloche", on est confiné dans le rôle de perdant, de victime et l’univers, la vie se conforment à nos croyances, nos pensées. 
La puissance de la focalisation de la pensée est à l’œuvre ! Et la prise de conscience vis à vis de cette personne, de sa fonction réelle, que je vois depuis cinq ans maintenant, témoigne de ma guérison tout autant que l'enthousiasme qui me porte pour le rendez-vous, la préparation de la lettre de motivation et le CV actualisé.

Il est vrai que la phase d’introspection où on fait face à ses blessures, peut donner le sentiment qu’on n’avance pas puisque tout ce qu’on avait refoulé doit être vu afin que la mise à jour s’effectue à tous les niveaux, dans tous les corps.

« L’autoguérison est une autorisation que l’on se donne » Chantal Attia & commentaires





En matière de guérison beaucoup de gens ont fini par croire que l’autoguérison consistait soit à ne rien prendre, soit à ne prendre que des plantes par exemple, pour ne faire confiance uniquement qu’aux capacités de son corps.
Eh bien non ! L’autoguérison c’est avant tout une AUTORISATION QUE L’ON SE DONNE A GUÉRIR.

Il en est de même pour la guérison, qui est toujours une autoguérison, mais dans laquelle on ne se pose tout simplement pas la question de l’autorisation.

Combien de personnes essaient toutes les méthodes possibles et imaginables et qui n’obtiennent pas la guérison qu’elles désirent ? Qui passent d’une méthode à une autre, d’un praticien à un autre tandis que la situation empire au lieu de s’améliorer ?
Jusqu’à ce qu’elles se posent pour se poser la bonne question :
– « Mais pourquoi, moi, suis-je dans cette spirale qui me fait passer d’une méthode à une autre, d’un médecin à un autre ? »
Parce que la solution n’est pas à l’extérieur de soi, mais EN soi.
Cette solution qui consisterait à se dire :
– « Est-ce que je vais continuer à utiliser MON POUVOIR pour continuer à être malade ou est-ce que je vais enfin, MOI, utiliser MON POUVOIR pour prendre la décision de ME guérir ? »