Je
suis toute excitée ce matin ! Le rendez-vous avec la conseillère pro me
ravit parce que cette fois-ci, non seulement, je ne l’appelle plus "assistante
sociale" mais j’y vais motivée par la candidature au stage/formation de
rénovation d’objets usagés. Comme par hasard, maintenant que je ne rejette plus
rien de ce que je suis et que j’ai réintégrée l’ado intérieure dans le
dialogue à la table ronde interne, j’ai pris conscience que cette femme est une
conseillère pro et pas une assistante sociale et ça change tout !
Là encore,
c’est la preuve indéniable qu’on voit le monde selon ses blessures,
croyances ! On voit ce que l’on croit et en changeant ses pensées, on
change carrément son monde, plus aucun doute à ce sujet !
Je
la percevais comme une assistante sociale tant que je m’identifiais à la
victime d’inceste que j’ai été. Je restais accrochée à cette vision de moi-même
qui me protégeait tout simplement de la peur d’être, d’oser m’affirmer.
Tant qu’on
a une vision négative de soi, qu’on ne voit que "ses problèmes", "ses défauts",
tout "ce qui cloche", on est confiné dans le rôle de perdant, de victime et l’univers,
la vie se conforment à nos croyances, nos pensées.
La puissance de la
focalisation de la pensée est à l’œuvre ! Et la prise de conscience vis à vis de cette personne, de sa fonction réelle, que je vois depuis cinq ans maintenant, témoigne de ma guérison tout autant que l'enthousiasme qui me porte pour le rendez-vous, la préparation de la lettre de motivation et le CV actualisé.
Il est vrai que la phase d’introspection
où on fait face à ses blessures, peut donner le sentiment qu’on n’avance pas puisque
tout ce qu’on avait refoulé doit être vu afin que la mise à jour s’effectue à
tous les niveaux, dans tous les corps.
Mais en accueillant la pensée négative et l’émotion qui lui est associée sans s’y
attacher, en la laissant s’exprimer, elle ne créé pas « d’effet retour »,
elle n’attire pas d’énergies similaires ; elle est neutralisée et toute la
difficulté réside dans le fait de garder la foi dans ce processus d’alchimisation.
Au début de "ce travail", il est important de se focaliser sur les choses positives
de sa vie, de maintenir le cap, de revenir régulièrement dans le cœur et de
nourrir des pensées lumineuses qui vont créer l’équilibre entre ce qui ressort
du passé et ce que nous voulons vivre.
Une fois que le mental est convaincu de
l’efficacité du processus, la pratique régulière du retour au centre, par la
respiration calme, la décrispation du corps physique, on aura plus de facilité
à accueillir ce qui vient.
On pourra faire face aux blessures de l’enfance avec
plus d’assurance, de tendresse.
Sachant que celles-ci révèle tout autant les
blocages, les fausses croyances que l’énergie précieuse, celle de nos rêves, de
notre feu sacré, notre désir d’être ici et maintenant, on aura de plus en plus
de tendresse pour nous-même, d’enthousiasme à sonder les profondeurs.
Je
suis allée faire mon tour sans même penser à prendre un bout de cachet !
Sans ressentir de douleur ou crispation au niveau du plexus mais avec la joie
de ressentir à nouveau l’énergie du désir, de l’enthousiasme, la joie simple d’exister.
Je sais que c’est ce produit qui coupe la circulation du feu créateur, de
l’énergie du désir sexuelle. Mais cette énergie est aussi celle de la
créativité et en ce sens je comprends mieux pourquoi il y a une rupture entre
la pensée et l’action.
Aligner ses corps se réalise dans l’acceptation de tout
ce que l’on vit et porte parce que c’est là que se trouve notre coffre au
trésor ! Nos potentiels, nos aspirations sont contenus en nos faiblesses,
défaut, enfin tout ce qu’on perçoit comme tel.
En
commençant par cesser de s’invalider, la lumière de la conscience nous éclaire,
révèle nos blocages mais pas pour qu’on se sente diminué, inférieur ! Au
contraire, selon le principe de la dynamique des contraires, pour qu’on voie
qu’à l’autre bout de l’ombre, il y a la lumière, que dans le manque d’amour il
y a un grand potentiel, celui d’aimer.
Ça n’est qu’une question d’équilibre, de
se positionner au centre de soi-même pour trouver l’harmonie et l’équilibre
énergétique, pour relier le manque supposé d'amour à l'envie d'amour.
J’ai
ouvert le lecteur window qui sélectionne « au hasard », une série de
titres contenus dans ma bibliothèque et cette fois-ci, comme ce tirage
aléatoire révèle ce que je porte inconsciemment, énergétiquement, c’est la
joie, l’enthousiasme qui sont reflétés.
Mon corps émotionnel retrouve son
potentiel, sa capacité de ressentir la joie pure, la vibration et la pulsion de
vie qui l’inonde et monte jusqu’au plexus, puis tout au long de la colonne
vertébrale, enfin du canal énergétique central, nourrissant le désir jusqu’à sa
concrétisation. Alors j’ai joué de la musique avec le logiciel Clic musical
key, un clavier qui contient 128 sons. Sa particularité c’est de pouvoir
s’accorder aux mélodies du lecteur, de jouer ensemble. Je peux donc ajouter
quelques notes à mes morceaux préférés et ça j’adore !
Le
temps, les distances, tout est abolit ! Jouer de la musique ici et
maintenant, avec des personnes d’autres temps, styles, parfois même décédées,
c’est la magie de la technologie qui reflète notre plein potentiel. En plus du
clavier, je joue de la flûte, de la darbouka, de l’accordéon, sans prétention
ni ambition juste pour le plaisir de jouer, de se mélanger virtuellement,
d’apporter sa note, de suivre le tempo… C'est exactement ce que je suis venue faire sur cette terre!
Bon
il faut que je bouge ! Je pars avec la chanson en tête « j’veux du soleil »…et
il est là, resplendissant tendre et puissant à la fois, aucun nuage suspect ne
cache sa beauté !
J’ai
fait une méditation guidée hier soir, créé par Mesnet et j’ai beaucoup aimé me laisser
guider par quelqu’un avec qui je me sens en résonance, en confiance. Je fais
plus ou moins la même chose avec mes mots, à ma façon, mais le fait de pouvoir
se laisser guider en confiance, ressentir sans parler, c’est autre chose. J'ai offert à la source d'amour intérieure, toutes les pensées de dévalorisation qui viennent de la comparaison et qui ont émergé au moment de l'écoute. Puis j'ai à nouveau écouté cette méditation en me laissant guider sans aucune pensée parasite.
« Les bulles temporelles de Mesnet »
J’ai
une immense envie de tout simplifier puisque je suis créatrice de mon monde et que je sais
ce que je veux, juste être moi-même. La vidéo suivante est en parfaite résonance maintenant que les voiles de la peur sont absorbés dans l'amour. D'autres peurs ont fait surface, telles que celle de trahir ma capacité d'autoguérison, ma créativité et mon intuition qui me guide à me relier au soleil, à la terre, selon ma personnalité et mon rythme de vie mais c'est un point de vue qui appartient à la vision de la personnalité qui se croit seule, isolée. Il est clair que nous sommes uniques mais nous ne sommes pas seuls sur terre et c'est l'échange, la confiance envers l'autre qui renforce la confiance en soi et magnifie les deux.
« Les bulles temporelles de Mesnet : LA
conscience »
Comme
je réintègre tous les aspects de mon être, de ma personnalité, dans le désir
d’harmonie intérieure, de paix et de liberté, tout ce que j’ai vécu révèle sa
richesse en même temps que la logique du déroulement des événements. Ceux que j’avais
tendance à juger, à trouver négatifs m’apparaissent comme nécessaires à mon
parcours. Ils ont déclenché une ouverture de cœur, de conscience qui m’a
propulsé en avant.
C’est vrai qu’il est difficile de voir les choses positives
dans des traumas lorsqu’on est plongé dedans mais avec le recul, on en perçoit
la pertinence, on comprend que ce sont précisément ces évènements douloureux
qui nous ont affranchi, rendu plus sage, aimant, conscient de ce qu’est la vie,
de qui nous sommes en vérité.
Ce
qui est magique, une fois qu’on a compris que ce qu’on appelle l’ombre, est
bénéfique, qu’elle nous permet d’évoluer vers le mieux être, on n’a plus
besoin de souffrir pour grandir, pour s'épanouir.
On s'expanse chaque fois qu'on va vers l'autre le cœur et l'esprit ouverts.
Si
vous lisez ce blog depuis sa création ou même depuis cette année, vous pouvez
constater que les moments pénibles sont de plus en plus rares. Plus de drames,
de sales histoires, la paix est devenue constante et la joie naturelle, celle
qui vient du cœur, qui n’est pas suscité par une victoire sur soi, un évènement
particulier mais qui vient du lâcher prise, de l’acceptation, s’installe de
jour en jour. Elle ne vient plus dans la lutte, le sentiment d’avoir gagné, la
notion de récompense, mais par le constat, l’observation des faits.
Le seul incident de cette année s'est manifesté par les puces qui ont infesté l'appart quand je suis partie voir mes parents cet été. Mais en l'espace de quatre heures, le temps que les foggers fassent effet, le problème était réglé. J'ai associé cela aux pensées parasites relatives à l'enfance qui demeuraient en moi. Je les ai accueillies, offertes à la source, tout simplement, tandis que j'étais dans la maison de mon enfance, réactualisais mes croyances, la vision que j'avais de mes parents qui datait de l'époque!
Le mental n'en a pas fait un drame même si ça n'a pas été des plus agréables mais il a su donner un sens à la situation et donc lâcher prise. Puis comme les pensées émotions énergies avaient été libérées, il n'a pas paniqué.
C'est le fait de résister à ce qui est qui rend malheureux mais si on se pose, si on accepte d'entendre les pensées émotions qu'une situation suscite et qu'on les laisse aller, la sagesse intérieure en révélera le "message", le sens. Par des images concepts, des prises de conscience, on verra ce que nous avons lâché.
La
confiance en soi grandit au point de pouvoir gravir des sommets mais je
continue de me fier à l’élan de l’instant, de faire confiance à mon âme, de me
laisser guider par la vie qui sait où elle me mène.
Comprendre mentalement,
peut être très utile mais c’est aussi un frein quand on se trouve face à un
évènement douloureux, des circonstances extérieures hors de notre portée comme
le temps, les agissements des gens de pouvoir.
Le
mental ne peut pas comprendre les facteurs invisibles, énergétiques qui
sous-tendent le processus de co-création. Même s’il peut concevoir que nous
sommes constitués d’énergies, de corps subtils, il n’est pas à même d’en voir
la trame complète puis les interactions.
Nous passons des croyances en un dieu extérieur à la foi ressentie en l'être multidimensionnel et la transition est complexe pour le mental.
L’expansion de conscience ou ce que certains appellent l’illumination
ne peut pas se traduire en mots puisqu'ils appartiennent à l'ancien monde ou paradigme.
Le vocabulaire est donc limité et c’est une bonne
chose d’une certaine façon parce que ça nous oblige à lâcher prise, à ne pas
chercher à contrôler la vie ni à s'accrocher aux croyances passées.
Nous
sommes cocréateurs, nous interagissons avec des plans de conscience que le
mental ne perçoit pas et heureusement !
Je
reviens de mon rendez vous et j’avais prévu de passer par la boucherie au
retour mais j’y suis restée trop longtemps et le magasin était fermé. Je peux
voir que l’heure n’est pas à consommer des excitants ! La viande me donne
de l’énergie mais c’est une énergie dominatrice, prédatrice dont je n’ai pas
besoin en ce moment.
Là encore, le fait de ne plus me juger de manger de la viande, de ne plus être en conflit à l'intérieur puis d'avoir publié l'article qui en parle, a ouvert mon esprit et je vois maintenant plus clairement ce qui est juste pour moi, même si ce sont les circonstances qui m'ont empêché d'en acheter. Comme je me fie à la vie, à ce qu'elle m'offre de vivre pour apprendre et à l'élan de l'instant pour agir, je n'ai même plus à me prendre la tête à entrer dans des polémiques pour savoir quoi faire ni comment.
Je n’ai pas pu prendre non plus la totalité de ma dose de cachet
quotidienne mais j’ai attendu de rentrer à la maison pour le faire et à l’heure
qu’il est, je n’ai pas encore tout gobé. Malgré tout, je suis en paix, j’ai encore la pêche et
je suis satisfaite de la rédaction de mon CV et lettre de motivation que je n’ai
pas trop à corriger.
J’avais besoin d’un regard extérieur et le résultat de cet
examen me donne encore plus confiance en moi.
Je
le sens bien et même si ma candidature n’est pas retenue, je n’en ferais pas un
drame, chaque pas, aussi petit soit-il, vers l’autonomie, est une occasion de
grandir en confiance. De toute façon, j’ai fait tout ce que je pouvais et ce
qui compte le plus à mes yeux, c’est que je ne me sois ni vendue, ni trahie. J’ai
su mettre en évidence les aspects de mon parcours qui peuvent intéresser l’entreprise,
sans me surévaluer ou me diminuer.
Je n'ai plus qu'à accueillir ce qui viendra...
Je
suis encore toute électrique, remplie d’énergie !
Il y a eu un blocage à la
tirette et comme je sais que l’extérieur réagit à mes vibrations, j’ai respiré
calmement deux ou trois fois, le temps d’appeler mes corps à s’unir et les
énergies à s’harmoniser puis la machine à refonctionné normalement. J’ai
remarqué que si je n’ai pas ma dose entière de cachet, les énergies intérieures
sont perturbées, même si je suis apparemment en paix. Du coup, je commence à
entrevoir la fin de cette histoire de dépendance.
J’ai
utilisé cette technique en fin de soirée ces derniers jours bien perturbés
émotionnellement et ça m’a bien aidée à lâcher l’idée de céder à la tentation de recourir au produit pour ne pas avoir à vivre les mouvements chaotiques intérieurs.
Toutes
ces petites expériences m’aident à prendre confiance dans le processus d’harmonisation
des énergies et je peux voir que le fait d'accepter cette situation ouvre des portes, allège considérablement le mental qui se libère de l'enfermement, des croyances qui donnaient un pouvoir considérable au produit.
L'harmonisation, le centrage c’est juste être conscient du trouble et
ramener le calme à l’intérieur, sans forcer, sans cogiter, juste penser « harmonie,
équilibre, unité ».
Finalement le bien-être est quelque chose de très
simple. Il suffit de diriger sa pensée dans la direction souhaitée. Tant qu’on
est soumis à la peur, il suffit de focaliser son attention sur l’amour et quand
on comprend que la peur est un « dérivé » de l’amour, une expression
déformée de l’amour, il suffit de venir au centre pour que les énergies s’harmonise.
C’est sûr que pour l’ego, du moins la personne qui s’attache aux croyances du
monde, à ses règles, ses codes, ça semble complètement farfelu mais quand on le
vit en soi, quand on cesse de cogiter et qu’on s’abandonne en toute confiance à
la vie, à la sagesse intérieure, c’est une réalité qui devient une évidence.
Remarque
vu comment les choses évoluent dans le monde, les croyances et les illusions qu’il
nous vend à coup de film, de pub, de compétitions sportives, d’élections, de
croissance et de pouvoir d’achat, sensé mener au bonheur, de supers puissances qui tiennent leur pouvoir des guerres,... la supercherie est
maintenant claire !
Puis
je me fous de ce que pensent, disent ou vendent les médias, ma vie se passe dans
la réalité, sur le terrain et pas au travers d’un écran.
Ma réalité, c’est
celle que je créé dans l’instant, en moi-même d’abord et dans ma façon d’être
avec mon entourage qu’il soit proche ou éloigné, dans le visible ou l’invisible.
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr