lundi 17 avril 2017

« Sortir du triangle dramatique : victime/bourreau/sauveur »





Ce qui nous libère de la souffrance, du passé, des rôles, de l’illusion, c’est le fait d’être conscient de qui nous sommes. De tout ce que nous sommes et de la façon dont nous fonctionnons en tant qu’être multidimensionnel. Tant les systèmes internes de survie que l’essence et la conscience lucide et bienveillante qui observe tous ces phénomènes.

Comment donc le faire ? En identifiant les voix intérieures et en ne les croyant pas ou en considérant que ce sont des voix du passé, de l’enfance, de la souffrance, des mécanismes automatiques de survie, des réponses instinctives, impulsives, animales. 
Mais ces voix ont aussi leur raison d’être puisqu’elles révèlent nos besoins, nos talents, nos préférences, notre moi véritable. 
Des voix que l’on va écouter afin de percevoir celle de l’âme ou de la sagesse, ou encore de la bienveillance. Et dans l’observation neutre, on va pouvoir ressentir la présence silencieuse et neutre de l’être divin, éternel, ou de la conscience qui perçoit au-delà de l’illusion, des masques et croyances. 

Parmi ces voix on va comprendre que notre personnalité endosse des rôles que le psychologue Karpman a décrits dans les années soixante. Il a appelé les interactions entre la victime, le bourreau et la sauveur, le triangle dramatique. 
Chacun d’eux emploie un vocabulaire particulier et se voit, voit le monde, selon ses propres croyances, blessures et conditionnements. 
Leur mode de pensée, leur comportement sont régit selon le mode de survie et les réponses automatiques, les stratégies inconscientes sont élaborées à partir des mêmes croyances qui caractérisent précisément chaque rôle.