dimanche 2 mars 2014

"Observer sa respiration"...Vidéos: chroniques de Nicole Ferroni



Mark Hersch



Comme très souvent, je suis réveillée à quatre heures et je me lève comme pressée d’agir, d’être. Quand je pense que j’ai passé les trois quarts de ma vie à me réveiller de mauvaise humeur, à tout faire pour être absente, pour ne pas me lever et même agresser celui qui se trouvait près de moi et avait le malheur de me sortir de mes rêves. C’était carrément un réflexe qui me gênait puisque ça semblait n’avoir aucun sens, du moins, je n’avais aucune raison d’en vouloir à mon partenaire. J’y ajoutais la culpabilité et le sentiment d’être manipulée par le passé, par ses "fantômes". Il est clair que j’avais compris que ce réflex était imprimé depuis l’enfance, que l’instinct de survie se déclenchait dès que la conscience était à peine éveillée, puisque je vivais dans la peur en permanence, mais comme je subissais ce comportement plus qu’autre chose, comme je m’en voulais de ne pas pouvoir tirer un trait sur cette enfance, les choses ne pouvaient pas changer. 
Je résistais à tout, à la vie présente, au passé, refusait cette injustice, je reproduisais sans cesse le schéma de la victime, de la proie potentielle et attirait des situations qui le reflétait. Il a fallu que je comprenne la loi d’attraction, le karma mais surtout le pardon à soi-même, l’amour inconditionnel de soi, pour sortir de ce schéma récurent.


Finalement, la guérison est quelque chose de simple ; l’amour de soi guérit Tout. 
Je précise "de soi" parce que c’est essentiel. L’amour qui vient de l’extérieur peut avoir un effet guérissant mais ça rend dépendant de la personne ou du produit qui procurent cet effet et notre bien-être est à la merci de "l'autre". Comme un produit n'est pas aussi changeant qu'un humain, j'ai limité les dégâts en choisissant de m'accrocher à une chose plutôt qu'à un être humain. 
La guérison réelle et définitive ne peut venir que d’une prise de conscience de sa vraie nature, de son potentiel divin, qui amène à se sentir capable d'être responsable de soi. En prenant en charge ses émotions, ses pensées, son monde intérieur, dans l’acceptation totale de tout ce que nous sommes, nous pouvons alors agir au lieu de subir.

Comme je lai dit plusieurs fois, le processus d’intégration, de guérison, se réalisent par paliers successifs tout comme l’élévation, l’ouverture de cœur et de conscience, qui sont intimement liés.
En dénouant les nœuds créés par la vision duelle, peu à peu je découvre combien mes chakras, mes corps, recherchent l’équilibre et l’harmonie en permanence, comme si c’était leur programmation, leur unique raison d’être. Même quand j’étais inconsciente de ma vraie nature, lorsque je n’avais aucune connaissance de qui je suis réellement et des lois universelles ; ils étaient dans cette recherche en permanence. 
Dirigés par l’ego, la marche de manœuvre est réduite à l’essentiel, l’instinct de survie, mais ça permet tout de même de rester vivant bien qu’endormi. 
Le champ des possibles s’élargit énormément lorsque la peur est intégrée dans l’amour divin. Lorsqu’on cesse de nier notre vraie nature, qui est l’amour et la lumière incarnés dans un corps de chair, d’énergie et de poussière d’étoile.

Je pensais au fait de fumer tout à l’heure et l’idée m’est encore venue que ce geste est une recherche de détente, de relaxation avant d’être une pulsion de mort. La façon de respirer quand on fume, est la même que lorsqu’on se détend, qu’on médite ou qu’on veut se décrisper. Je me suis dit que je pouvais peut-être tenter l’expérience et remplacer une cigarette par une séance de respiration consciente. 
Puisque il ne s’agit pas de se contraindre, de forcer les corps à changer à tout prix mais de leur proposer une autre réponse à la demande de relaxation, en ayant en tête le seul objectif d’expérimenter, ça peut marcher. J’ai essayé de me raisonner, d’expliquer à mes corps que par amour pour eux je voulais casser ce réflex mais ça ne semble pas efficace. Non pas que je n’aie pas envie de respecter mon corps physique mais plutôt que derrière ce désir, se cache un jugement, une critique. C’est une façon de vouloir exprimer l’amour à partir d’un sentiment de rejet, de négation.

Comme je constate que rien ne peut changer par la contrainte, l‘obligation, et que l’accueil inconditionnel de tout ce qui me traverse permet un changement ne serait-ce que dans la réponse aux stimuli, qui amène un mieux-être réel instantané, je réfléchis à partir du cœur. On verra bien si j’arrive à penser à appliquer cette méthode, ce geste motivé par la curiosité, l’amour et non par la culpabilité et le devoir. En éliminant déjà les énergies lourdes autour de ce comportement, ça devrait être plus facile à gérer puisque le fait de diaboliser, de rejeter quelque chose ne fait que l’amplifier, l’inverse est aussi vrai. 
Avoir un regard bienveillant sur quelque chose élève la vibration et permet d’aborder le problème d’une toute nouvelle façon, avec plus de clarté, même si ça semble totalement illogique pour le mental, la médecine, la majorité des gens.






J’ai commencé la journée par me relaxer ce qui m’a permis d’aller aux toilettes et d’en constater les bénéfices directs puisque depuis hier, j’étais bloquée. Le caillou qui se balade dan mon rein droit est toujours présent mais la douleur est gérable par la respiration profonde et calme. 
Le seul fait que le mental ne cogite pas à ce sujet, qu’il ne cherche pas le pourquoi puisque ce genre de symptôme est normal lorsqu’on se désintoxique, n’amplifie pas le problème, la douleur. Puisque les reins sont des filtres, il semble logique qu’il y ait quelques déchets accumulés par la prise des produits et qu'à la longue, ils aient de la difficulté à traiter les toxines. Je me contente d’écouter les envies pour m’alimenter de façon à aider le processus d’épuration. Je bois aussi beaucoup plus qu’ordinairement pour faciliter la décristallisation. J’évite les graisses, les trucs difficiles à digérer, trop sucré, trop salé, j’essaie de doser, de trouver l’équilibre pour garder tout de même le plaisir de me nourrir, ce qui favorise l‘appétit. J’ai vite fait de ne pas avoir faim et si je commence à sauter un repas ou à ignorer les appels de l’estomac, j’ai vite fait de déprimer, de m’affaiblir. Ensuite, c’est la chute libre, je suis plus sensible au froid, fragile émotionnellement, les pensées sombres deviennent difficiles à gérer…
Comme tout est relié, il est important de s’écouter et de répondre aux besoins des corps, sans trop privilégier le mental comme j’ai tendance à le faire. Mais d’un autre côté, je peux aussi utiliser son côté volontaire pour diriger les pensées, le faire participer aux séances de relaxation en tant qu’observateur, trouver des solutions aux problèmes, l'occuper de façon optimiste, développer l'imagination…

Comme je pense qu’aucun de mes corps n’est mon ennemi, mais que c’est plus ma façon de chercher un coupable, qui me pousse à voir du mal où il n’y en a pas, je prends mes corps en charge de façon à devenir responsable de tout ce monde invisible.
La libération des croyances basées sur la peur et le manque d’amour de soi, change totalement la vision et plus j’aime tout ce qui me constitue, moins je me sens étrangère en mon propre corps et plus j’ai envie de l’habiter.

J’ai eu le réflexe de respirer au lieu de fumer et il m’est venu un truc comme une évidence, puisque je suis constituée d’amour et de lumière, puisque ce sont ces énergies qui m’animent, tout ce que je suis vit sous cette influence et en voyant les choses de cette façon, elles apparaitront ainsi. Puisqu’une chose existe dans la forme que je la conçois, c'est-à-dire qu’un objet aura une forme selon ma façon de le considérer, de le nommer, de lui attribuer une fonction. Je ne suis pas certaine d’être très claire...

Le programme du jour sera très simple ; respirer en conscience, décrisper, détendre, relaxer régulièrement de façon à avoir de l’énergie naturellement. Il y a aussi cet argument dans le fait de prendre des médicaments, c’est qu’ils me donnent l’illusion d’avoir la pêche. Je dis illusion parce qu’en fait comme le corps est anesthésié, je ne ressens pas la douleur ou la fatigue mais quand l’effet n’est plus là, c’est autre chose, c’est carrément l’inverse, je reçois tout en pleine face, les émotions, les sensations corporelles. Quand on ne sens pas ses limites, la fatigue, on dérègle tous le rythme biologique, l’horloge interne.

Je pense qu’en commençant par relaxer le corps physique puis en apprenant à ressentir les signes de fatigue, à y répondre je devrais retrouver un sommeil plus long. Pour le moment, je me contente d’accompagner le changement intérieur, les corps qui gèrent le manque de produit  en même temps les arrivées massifs d’énergie de la source.

La dépendance aux lectures spirituelles m’irrite presque autant que celle aux cachets. Remarque, les deux sont étroitement liés puisqu’ils cachent un manque de confiance en soi. Il me faut régulièrement revenir en moi-même par le souvenir des propres expériences qui m’ont convaincue, sans aucun doute, de qui je suis vraiment et apprendre à ressentir la présence, à la reconnaitre de façon à imprimer la mémoire aussi au niveau du corps physique. Celui-ci ne sait pas mentir, c’est le mental qui interprétera différemment mais le corps parle toujours de façon authentique. Quand on voit combien de fois les croyances peuvent changer, évoluer, et même se contredire, il vaut mieux se référer à ce qui est perçu à travers les sensations. Les émotions aussi sont vraies mais tant qu’on se les cache il n’est pas évident d’apprendre à les distinguer. Le message est très souvent la peur et un manque d’amour de soi, la raison de son expression, un blocage énergétique et c’est suffisant pour appliquer la détente.






J’ai vraiment fait un grand pas vers le mieux-être en libérant la peur des émotions, du corps émotionnel ! Là aussi la libération de la notion duelle a énormément modifié mon point de vue. Tant que je croyais que je devais subir ces vagues et qu’elles étaient des ennemies à abattre, je n’avais d’autre solution que de les camoufler. Savoir qu’elles sont des messagères de l’âme, change tout. Même si j’étais accrochée à l’idée que par la pensée, la compréhension, les visualisations...je pouvais accéder au divin puisque cette méthode était plus facile et m’évitait de souffrir, je restais très éloignée tant de ma réalité humaine que divine. 
Ce ne sont d’ailleurs pas la pensée ou la croyance qui m’ont convaincue de ma nature divine mais bien le ressenti, la connaissance au niveau du cœur. Ensuite, la pensée s’y est attachée, à voulu comprendre, interpréter et c’est là que tout se complique ! 

Heureusement, en revenant régulièrement au cœur, à la sensation et à l’intuition, qui est en fait une association des deux premières et de la pensée, le doute, les questions cessent et peuvent même venir amplifier la foi. Tout est question d’alignement, d’harmonie et tant que le cœur est le diapason, la paix, la sensation de plénitude et la joie sont manifestes.

Bon je vais remplir la corbeille de tous les messages spirituels que je copie colle et ne lis finalement jamais. Faire de la place sur le bureau et en même temps dans la tête, histoire d’épurer, de laisser entrer de nouvelles pensées venues de l'intérieur, qui engendreront de nouveaux comportements…En parallèle évidemment, je fais en sorte de laisser aller, de ne pas m'accrocher à l'irritation que cause le constat des nombreuses dépendances qui m'habitent. Être conscient est un premier pas vers la libération ensuite, lâcher prise constitue le deuxième puis la patience, le troisième. Liberté, liberté chérie…je t'approche, j'apprends à te connaître, à ne plus te craindre, à t'apprivoiser...

Allez un petit exercice de respiration en focalisant la pensée sur le comptage, aidera à ne pas se disperser. J’ai intégré cette méthode qui permet de mieux se focaliser sur la respiration, de l’accompagner. Parfois, je pose la main sur la poitrine au niveau du centre cardiaque pour être encore plus concentrée sur la respiration, amplifier la détente et le ressenti.
Voici quelques vidéos qui m’ont bien amusée et fait réfléchir avec légèreté. 


Nicole Ferroni, chroniques sur France Inter: "On va tous y passer"
"Le franc parler" :




"Soyons sauvages" :





"L’avenir de la vie c’est la mort" :






Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci