Je n’en reviens pas de la façon dont tout s’éclaire avec
facilité dès lors que chaque corps est écouté, qu’ils sont perçus comme un tout
parfaitement harmonieux que seul le manque d’amour et de confiance en soi
empêchent de reconnaitre. Petit à petit, je m’émerveille de chacun d’eux, de leur
constitution, de leur fonction et de la perfection de leur interaction.
Quand j’étais enfant, l’image que l’extérieur me
renvoyait de mon propre corps physique m’avait fait détester cette enveloppe que
je rendais responsable de tous mes malheurs ; Il y avait du vrai puisqu’on ne me respectait pas.
Tant que je croyais en l’image que les autres me renvoyait de moi-même, (qui était le reflet des croyances inscrites tout au long de mes vies passées) ce que
l’extérieur m’obligeait à vivre m’amenait à me couper du ressenti de mes
émotions, et je restais enfermée dans le monde de la pensée. Heureusement,
comme la création divine est parfaite en tous points, celui-ci me permettait de
voyager, de sortir de la souffrance, de rêver, d’imaginer tout ce que je
voulais, d’étudier, d’apprendre, de comprendre…
Puis les premiers émois
amoureux me renvoyant à mes souffrances émotionnelles passées et refoulées par
instinct de survie, je tombais vite dans l’addiction pour diminuer la
souffrance émotionnelle et l’équilibrer en ayant du plaisir, avec diverses
drogues. Puis la découverte de Jésus
christ a éveillé mon propre corps christique, a ouvert mon cœur et l’accès à l’âme.
J’ai donc continué de me focaliser sur les corps spirituels pour retrouver le
sens de l’amour.
Celui-ci étant tourné vers l‘extérieur, puisqu’à ce moment là,
je voyais le christ comme un personnage lointain, j’avais toujours une sensation
de manque et retournais bien vite à mes addictions comme ma foi ne m’avait pas
permis de savoir comment gérer mon corps émotionnel et me poussait à le dénigrer.
Le mental était apaisé par
la croyance en la notion de bien et de mal qui me satisfaisait puisque je
pensais être du bon côté de la barrière et qui plus est, je vivais la foi au
christ « sauveur » comme une récompense de mes années de souffrance,
le contact avec le Père Céleste comme un privilège.
Il y avait un peu de ça
concernant mon passé mais au regard de l’amour, je sais maintenant que ce sont
elles qui m’ont amenées à chercher et à trouver. Tout allait pour le mieux mais
mon cœur n’était pas totalement satisfait, en plus de mon corps émotionnel
totalement refoulé, était refoulé et conditionné par les croyances dualistes du mental.
Mon cœur
savait que quelque chose n’était pas juste dans cette équation; mon passé et le
pardon a mon père m’avaient permis de comprendre que les choses ne sont pas
comme on le croit, et que les bons et les méchants intervertissent
régulièrement leurs rôles. Que l’image est trompeuse, que derrière les agneaux
se cachent des loups et vice et versa.
Jésus nous a prévenus de ne pas se créer d’idole, d’images
taillées. Ses enseignements insistent beaucoup sur l’amour inconditionnel, le
pardon, et ma propre expérience, le fait d’avoir côtoyé des gens en souffrance,
m’amenait à penser qu’un être qualifié de mauvais cache une extrême fragilité
sous des aspects frustres, pour se protéger de la rudesse du monde, de l’hypocrisie.
Finalement, je ne me sentais pas très à l’aise dans le rang des gentils ou très
souvent, la gentillesse n’était qu’un masque. Derrière l’idée de méchants, se
cachaient celle de vengeance, de haine, de rejet, même si le pardon était
prêché et qu’on n’était pas soi-même l‘auteur de ces actes belliqueux dont on
espérait que Dieu s’en charge. Dans les faits, j’avais connu autant de gens au cœur
ouvert dans la rue que dans les églises, et plus de pureté, d’authenticité chez
les drogués et les alcooliques que chez les gens qui "présentaient"
bien.
Après un petit tour sur Facebook pour éditer ce message, je
suis tombée sur cette vidéo qui illustre parfaitement le caractère trompeur de
l'image! Bien que je ne comprenne pas parfaitement l'anglais, et n'apprécie pas
trop ce genre d'émission, les oreilles du cœur sont toujours touchées par
l'amour. Je pense qu'il y aurait beaucoup à dire autour de cette vidéo mais
l'envie de partager ce plaisir me pousse à vous la livrer sans plus de
commentaires. En tous cas, il y a long à dire au sujet de l'audace, d'oser
exprimer ses talents et bien que la reconnaissance extérieure puisse dévier de
son propre pouvoir, elle peut amplifier l'amour d'un être qui s'est déjà
reconnu...C'est ce que j'expérimente en ce moment...
Andrew de Leon
Vous pouvez aller directement à la deuxième minute juste
pour écouter la voix de ce jeune homme qui chante pour la première fois devant
quelqu'un, même sa famille...
Sortie de l’église par souci d’authenticité, d’entièreté puisque en étant membre je devais m’amputer d’une grande part de moi-même, reléguer des pans entiers de ma personnalité, brider mon désir sexuel et continuer de refouler certaines émotions, je me tournais vers un autre point de vue qui ramenait le divin en chacun. Ayant admis que Jésus Christ était extra-terrestre, les anges, les archanges, les entités de lumière et les êtres d’autres galaxies me semblaient tout aussi réels.
Cependant, bien que quelques enseignements à l’époque,
parlaient d’amour divin, de pureté et d’authenticité, ça restait très flou et
encore cadré par l’idée de bien et de mal. Les gentils et les méchants
changeaient de nom et cette notion s’étalait maintenant jusque dans le cosmos.
J’ai passé quelques années à espérer voir l’invisible, à
être touchée par la grâce d’une vision, sans me souvenir de la recommandation du
Christ au sujet des icônes. Mais ma foi en l’humain divin restait une ancre qui
m’évitait de sombrer dans la division.
Je n’attends plus vraiment d’apparition, bien que ce serait
une façon de mettre fin au doute qui vient encore parfois remettre ma foi en
question, mais ce qui peut sembler décevant est en fait extraordinaire. L’idée que
le divin soit en chacun, en tout être humain bien qu’en apparence ordinaire, en
révèle le caractère extraordinaire et la justice divine, dans le sens où tout
le monde reçoit les mêmes attributs, le même héritage, à savoir 7 corps…
Je viens de les remercier et de les encourager à libérer
ensembles tout ce qui nous empêche de vivre dans l’amour inconditionnel, la
joie et la liberté, de se sentir bien en dedans et en interaction avec les
autres.
Je prends peu à peu conscience que ce que je cherche à l’extérieur,
est en moi. Le christ est à l’intérieur sous forme d’amour pur et de lumière,
de connaissance pure. Cette énergie déversée sur tout le royaume que je suis,
sur tous mes corps, mes organes, mes cellules, en conscience, m’amène à
reconnaitre l’harmonie, l’unité que je suis en vérité depuis toujours.
En choisissant l’amour plutôt que la peur, j’élève ma
vision à hauteur du cœur, voit avec les yeux du christ intérieur et je peux
ainsi reconnaitre la valeur de tous ces corps qui fonctionnent harmonieusement
quoique j’en pensais.
Comme je l’ai dit hier, tant qu’ils sont dirigés par l’ego,
ils sont soumis à l’instinct de survie donc limités mais plus ils reçoivent d’amour,
de reconnaissance, plus la peur est libérée, émotionnellement, énergétiquement
et plus l’amour devient l’énergie motrice, celle qui dirige tout le monde.
Tant que je rejette une part de moi, celle-ci se trouve
dans l’ombre et comme elle ne reçoit pas la lumière et l’amour, elle fonctionne
en mode basique, elle se défend et revendique son droit d’être aimée.
Cela se
traduit par le fait de juger les autres, de critiquer, de rechercher des
faveurs, des privilèges, une reconnaissance. Ce besoin amènera un être à se qualifier de
juste, de sage, voire d’élu, afin de nourrir l’image, la représentation du
personnage qu’il incarne sur la scène de la vie.
Puisqu’il ne se reconnait pas
en totalité, le manque l’amène à rechercher la complétude à l’extérieur. S’il
nie son ego, son corps mental, ceux-ci se sentiront injustement lésés et
useront de tous les stratagèmes pour exister. La division intérieure se
manifestera à l’extérieur et il devra démolir l’autre pour se sentir exister,
rabaisser pour se valoriser.
La vision duelle à partir de la peur et du manque, se
projette par des conflits extérieurs qui seront le reflet de ce qui se passe en
dedans. Le rejet d’un de ses corps créé non seulement la division mais prive la
personne de voir le divin intérieur, l’harmonie en toute chose, l’équilibre
entre les forces masculine et féminine.
Chaque corps exprime la source divine dans un langage
spécifique que le cœur traduit afin qu’ils se comprennent entre eux et que la
personnalité, le mental puissent traduire de façon juste. Mais pour cela, il est nécessaire qu’ils
soient accueillis, aimés comme des partenaires valables, éclairés par l’amour
divin et la lumière intérieure. La peur refoulée va brouiller l’écoute, la communication
et la compréhension qui restera limitée au cadre du mental ego.
L’émotion en soi n’est pas négative, elle est une simple
messagère divine qui peut être comprise par le cœur uniquement. Comme les
références de l’ego en mode survie, sont le bien et le mal, l’agression ou la
fuite, il n’a aucune idée du langage de l’amour à moins d’être associé au cœur.
Mais même dans son mode basique, il défend la personnalité, lui permet de
survivre, il n’est donc pas un ennemi mais un « personnage » tant
rejeté qu’il ne reçoit pas l’énergie qui pourrait élargir sa vision. Il est
tellement privé d’amour qu’il ne peut qu’en exprimer l’absence, le manque.
Mais même dans ce rôle, il est utile à l’être qui va alors s’activer, chercher
afin de combler ce vide, cette sensation de manque. Puis au fil de sa recherche,
il apprendra ce qui le comble réellement et ce qui ne le satisfait pas. Ainsi,
en chemin il grandira en sagesse, en compréhension. Il aura appris à choisir l’amour
et cette énergie lui ouvrira le cœur où tous les corps reconnus pourront « travailler »
ensemble.
Enfin disons plutôt qu’à partir du moment où la personnalité
reconnait l’harmonie en elle-même, la conscience amplifiera l’unité intérieure.
Puisque ce qui est reconnu se révèle sous son aspect véritable, on reconnaitra
alors l’équilibre qui se créé par la reconnaissance qui n’est autre que l’amour.
En fait, il m’apparait que l’harmonie est toujours là, ce n’est
que mon regard duel qui me fait croire que quelque chose est mal. Le rejet d’une
part de moi m’empêche d’avoir une vision d’ensemble, c’est comme s'il manquait des
données, un point de vue essentiel pour que la chose sois perçue dans sa
vérité.
En arrêtant de lire les messages divers et variés qui
parlent de la spiritualité, en faisant confiance à ma propre lumière que j’active
par l’amour vrai de soi, c'est-à-dire l’amour de Tout ce que je suis, je
retrouve une vision globale, complète, libérée du jugement.
Même si j’en suis
seulement à la phase "désintoxication", que ce soit des croyances ou du corps
physique, ça marche ensemble de toute façon, je note déjà un réel progrès. En
interprétant tout ce que je vis à travers le cœur, ma vision devient beaucoup
plus neutre.
Je retrouve le
pouvoir qui nait de l’unité de tous mes corps, du fait de vouloir les
considérer comme étant chacun une œuvre divine, une part essentielle, une pièce
du puzzle indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. J’appelle autant
ma présence divine, mon âme que mes corps « denses » à continuer d’œuvrer
ensemble afin que nous vivions la guérison, la complétude qui rend libre et
souverain.
Chaque corps est une pure création divine, un chef d’œuvre de
perfection et c’est leur association amoureuse qui permet la magnifique
rencontre de l’humain et du divin.
La fusion tant recherchée entre ces deux
aspects de ma personnalité, passe inévitablement par l’acceptation amoureuse de
tout mon héritage, de tous mes corps, mes dimensions.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci