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05 En ce moment, le sujet qui revient souvent c’est celui du couple, de la
recherche, du besoin d’un partenaire qui vient tant de notre mémoire humaine,
animale que de celle de l’âme, de la source.
Au-delà de la morale catholique ou
sociétale, ce besoin de fusionner, d’aimer et d’être aimé est l’expression même
de la source, et reflète tant sa complétude que les pôles masculin et féminin
qui sont dans la dynamique des complémentaires, le mouvement et l’essence.
L’essence en mouvement et la manifestation de la création, de la
matérialisation en est le résultat. C’est une vision un peu simpliste des choses parce que c’est
certainement plus complexe que cela mais ça donne une image de ce que nous
sommes.
Et
quand cette question du couple vient à la surface, c’est simplement un
appel à l’unité intérieure. L'expression de l'âme, ce désir de retourner à la source, à l'unité que le mental perçoit d'abord comme un trouble intérieur puisque cela fait émerger les plus grandes peurs et suscite un mouvement de rejet.
Il
semble que les mouvements extérieurs et la dynamique de la dualité amènent une
fois de plus à sonder les profondeurs, à faire face à ce qui est caché ou à ses
aspects de l’être qui se manifestent afin d’être entendus.
23 05 La journée d’hier m’a
plongée dans la tristesse et au lieu de la camoufler derrière des gestes
habituels, des pensées positives, je l’ai observée dans le silence souhaitant
simplement entendre et comprendre. Non pas une compréhension intellectuelle
mais une position d’ouverture et d’accueil qui consiste à ne pas nier ce qui
est puis à ne pas chercher absolument à trouver du sens, immédiatement.
Lorsque
l’énergie est en mouvement en soi, ou lorsque le taux vibratoire s’élève, le
mental sent cet afflux de lumière et il tente naturellement de la contrôler ou
au moins de donner un sens à ce qui est perçu comme un danger de prime abord
parce que ça bouscule l’ordre habituel des choses.
Puis il a été habitué à
sélectionner les énergies, les émotions et même les pensées ce qui fait qu’il
lutte sans cesse contre ce qui se manifeste, contre lui-même, contre l'inconscient, l'impulsif, l'animal, l'instinctif.
Il tente de contrôler les émotions
qu’il juge négatives et cela crée des tensions, des crispations, un blocage
énergétique qui demande beaucoup d’énergie mentale.
Le seul fait de résister à
ce qui est ajoute du stress et de la confusion tout en dépensant beaucoup d’énergie
au niveau de la tête, du mental. Pas étonnant que j’ai eu des douleurs au
crâne. Mais là encore, au lieu de me demander pourquoi j’avais ces sensations
je me suis contentée de le reconnaitre et d’offrir à la source, les pensées de
peur au sujet de la mort, des symptômes qui semblent révéler un problème
cardiaque.
Puis peu à peu, le calme mental est revenu et l’idée de la mort a
été dépouillée de la peur, perçue comme une des conditions de la vie d’un
humain.
Enfin je ne peux pas exprimer la façon dont ma vision s’est éclairée
mais ce que je peux dire c’est que les énergies se sont harmonisées,
équilibrées et j’ai écouté les voix internes qui méprisent cette vie dans la
matière et surtout dans la dualité conflictuelle, ces aspects de l'être qui ont la nostalgie de la
source.
Ces
voix se sont présentées une fois que j’ai laissé la profonde tristesse s’exprimer.
Au début, cette tristesse venait de l’idée que les pulsions de mort sont plus
fortes en moi et qu’elles sabotent ma volonté de nourrir la vie, de prendre soin
de ce que je suis, de mon corps physique, de mon quotidien. Entrainant des regrets, des frustrations, des incompréhensions...
Puis peu à peu,
dans l’abandon du jugement, je les ai perçues comme des aspects internes qui
"méritent" mon attention et j’ai vu leur contribution à l’ensemble, aux
mouvements qui m’ont guidée, aux aspirations de mon âme, de mon cœur.
Ces énergies qui méprisent
l’incarnation qui sont consternées face à la violence de ce monde, la bêtise
humaine, participent à ma vie, elles m’ont amenées à aller au-delà des
apparences, des conditionnements qui d’emblée ont été perçus comme tels.
Il a
fallu passer par le constat qu’en tant qu’humain, je porte aussi ma part de
bêtise, de violence, reconnaitre que ce que je critique ou rejette à l’extérieur,
existe aussi en moi. C’est la phase qui consiste à revenir au centre, à la
réalité dans la transparence, la pureté, phase qui si elle est seulement intellectuelle,
laisse l’individu dans la culpabilité, l’humilité honteuse, le sentiment d’impuissance.
Ces pensées sont naturelles ou humaines mais lorsqu’on se positionne dans le cœur, on ne va
pas s’y identifier, elles apparaissent comme un jugement mental, une mécanique et au niveau
énergétique comme une fréquence nécessaire à l’harmonie, l’équilibre.
Le cœur sait
doser la honte, l’humilité, la culpabilité, il sait les utiliser dans la
dynamique qui conduit à l’amour sans conditions et à l’unité, l’harmonie, l’équilibre
entre amour de soi et de l’autre.
Là encore c’est difficile d’exprimer en mots
ce qui se fait naturellement, dans le silence et qui est intuitif. Le mental
perçoit cela par moments sous forme d’images symboliques, d’évidence mais il n’a
pas les mots justes pour le traduire. Cela entraine nécessairement des frustrations
et ces pensées sont aussi à considérer avec lucidité et bienveillance. Lucidité
puisque ce sont des pensées relatives à la conscience humaine qui sont
légitimes selon le fonctionnement courant du mental.
Une fois tout cela offert
à la paix du cœur, une image est venue ouvrant ma vision et ma conception de l’humain,
de l’aspect purement humain/physique au-delà des conditionnements, de l’espace et du
temps.
En fait, notre corps physique, notre mental et notre corps émotionnel
sont éternels tout comme le sont l’âme et le soi. Nos gènes en témoignent tout
comme la composition de notre corps physique qui contient la cellule mère,
chaque élément de l’évolution de l’espèce humaine.
De la cellule primordiale en
passant par l’aspect reptilien, mammifère, végétal, minéral, élémental, nous
sommes un univers à part entière qui porte la vie et son histoire, depuis ses
origines lointaines et pas seulement divines.
Là encore, mon vocabulaire est
trop restreint pour exprimer ce qui est de l’ordre du ressenti, de l’évidence.
Ce qui nous trouble et nous fait souffrir, c’est le fait de s’attacher soit à
nos pensées/croyances, soit à notre corps et c’est là que les pulsions de mort
viennent au secours de notre mental.
Elles portent en elles le souvenir de l’éternité,
de la complétude, de l’unité, de l’immensité de l’espace, du vide, du néant ou
du non manifesté.
Elles se manifestent tant au niveau de l’inconscient que du
mental dans les élans à chercher un sens à cette vie, à savoir qui nous sommes
en vérité, à savoir intimement que nous sommes plus qu’un corps et une tête.
Au
niveau énergétique elles participent à l’équilibre, à la dynamique des forces
contraires et lorsqu’on en devient conscient, elles nous ont amené à ouvrir
notre cœur et notre conscience. Elles nous préservent de l’attachement à l’illusion,
l’illusoire, l’éphémère et participent également au déploiement de notre
imaginaire.
J’ai
donc remercié sincèrement ce que j’appelais ces pulsions de mort qui au début
étaient perçues comme des saboteurs. Et c’est extraordinaire aussi de constater
comment la vision change lorsqu’on abandonne les références passées, le
jugement arbitraire, la notion de bien et de mal. Cette notion est si relative
qu’elle révèle son caractère aléatoire puisqu’elle change d’un individu à l’autre,
d’un pays à l’autre.
Elle
n’est pas négative non plus puisque son rôle est de nous montrer la différence
entre l’universel et l’individuel, entre le réel et le subjectif, entre la
réalité objective et le conditionnement. Elle nous invite à faire des choix, à nous positionner et nous conduit finalement au centre, à la paix au désir d'unité et d'harmonie.
Cette vision m’a confirmé que nous
portons tout en nous et que chacun des aspects de l’être a son utilité, sa
place, que sans l’un d’eux, nous ne serions pas complets ni d'ailleurs en vie, en mouvement.
Et le principe même
de l’accueil a encore montré son "efficacité", sa capacité à élargir la vision, à
aller en profondeur, à toucher les aspects originels et purs de l’être, à pacifier et harmoniser les énergies, les corps, les chakras.
On peut
considérer l’âme comme la mémoire humaine, sensorielle, la vibration de l’unité,
le souvenir de l’éternité et de la source. Elle porte autant les aspects du
souvenir de la source que ceux de l’humanité.
Parce que finalement, les pulsions
de mort sont le souvenir de l’essence primordiale, le désir de retourner dans l’unité,
dans l’immensité de l’espace, dans le champ quantique du vivant, l’impersonnel.
Sans ses pulsions, l’attachement à cette vie serait excessif et nécessairement
douloureux. La peur de la mort serait paralysante, terrifiante, insurmontable. La
maladie apparaitrait comme une sombre fatalité tout comme le fait de vieillir
et cette vision radicale, définitive serait une torture pour le mental.
Ceci
dit, tant qu’il n’est pas en contact avec l’intuition ou l’âme, c’est sa vision
et cela induit des stratégies de lutte, de contrôle, de résistance, de survie.
Et là encore si on pense que c’est l’unique voix, qu’il nous faille lutter
pour survivre, combattre pour faire sa place, être en compétition pour montrer,
prouver sa valeur, on vivra une vie de labeur et de souffrance avec quelques
victoires très éphémères en proportion de l’effort fourni. Là encore, la violence de ce regard radical, amène à chérir la paix et à chercher le centre, le point zéro, le cœur qui place dans la voie du juste milieu.
Avec
un peu de recul, je constate que pour toucher ses pulsions de mort, il a fallu
un déclencheur, en l’occurrence les chemtrails qui amènent la pluie chaque
après midi.
Les réactions face à ce constat ont amené de la colère puis la
tristesse face à mes gestes destructeurs et la souffrance qui vient de la
difficulté à accepter la réalité, ce paradoxe permanent entre le désir de vivre
et ces gestes mortels.
Puis reconnaitre en cela la dynamique des contraires,
aller au-delà du jugement pour changer la vision et harmoniser ses forces.
Et enfin
le silence pour accueillir ces voix, entendre leurs revendications ou leur
façon de considérer les choses, leur point de vue particulier. Puis reconnaitre
la légitimité de leur discours, leur provenance, leur
proximité avec l’âme, la source, leur désir de retour aux sources.
J’ai
eu l’idée d’écouter la suite des reconnexions âmiques guidées par Magali juste
avant d’entendre les voix nostalgiques de la maison puis je me suis dit que j’en
avais assez de me tourner vers les autres pour confirmer ce que je sais ou porte.
Après
tout, puisque que je suis venue ici pour faire l’expérience d’être un humain et
comme je sais que mon âme communique avec moi, qu’elle me guide vers l’unité,
la source, autant apprendre à reconnaitre sa voix.
Autant apprendre à me/lui
faire confiance totalement au lieu d’avancer par la résonance et l’effet
miroir.
Même si cela passe par un long moment de silence, d’inconnu, ce n’est
pas tant le discours qui compte, la compréhension intellectuelle ou le fait de
voir, de connaitre les mondes invisibles mais plutôt d’apprendre à puiser à la
source, en utilisant les ressources qui sont les miennes. Ces ressources qui ne
sont autres que le désir de connaitre en toute transparence au-delà des
étiquettes, des conditionnements, des rôles, et d’utiliser pour ce faire, les
outils à ma portée que sont le cœur et la conscience élargie ou conscience
neutre. En percevant avec mes corps subtils, mes sens, alignés à cette volonté
de savoir, de connaitre intimement, en vérité et d’aimer sans conditions.
Une
fois que l’harmonie a été "installée", la perception des symptômes physiques a
changé. J’ai la sensation que la vibration de l’âme, l’énergie de vie trouve
son chemin d’ascension avec plus de facilité et le fait que j’ai eu ces
douleurs au crâne semble montrer qu’elle n’est plus bloquée au niveau des
chakras du bas.
Les douleurs au dos, aux reins puis au cœur m’ont amenées à
faire face à la peur du manque, à relativiser ma vision, à harmoniser les énergies du sauveur favorisant
l’ancrage et donc l’action et maintenant, le désir de voir par moi-même, d’aller
au-delà des croyances ancestrales au sujet des mondes invisibles révèle les
blocages énergétiques logés dans les chakras du haut.
Bon c’est une vision un
peu simpliste des choses mais il semble que les blocages soient l’expression de
pensées refoulées, non accueillies, et que le fait de les entendre avec
neutralité en libère l’énergie.
Les frustrations de ne pas voir l’invisible, et
en même temps l’idée que cela venait à la fois du sentiment d’être indigne et
de l’idée que ce sont des mondes illusoires, créés par la psyché humaine et
donc sans valeur, dangereux même, tout ceci a été entendu et offert à la source
sans rien retenir.
Ou dit autrement amené à la lumière de la conscience au-delà
du jugement. Sans m’attacher aux pensées collatérales, au sentiment de jalousie
vis-à-vis de ceux qui "voient" ni aux peurs d’être absorbé dans l’illusion de ces
mondes m’éloignant encore plus de la réalité présente, de mon corps physique.
J’ai
constaté que là encore il y avait une contradiction dans les sentiments, un
désir de savoir opposé à la peur de voir, à la peur de se perdre dans des
mondes aussi illusoires que ceux des psychotropes et enfin à la peur de s’y
attacher.
Des
équations insolubles pour le mental qui n’a pas suffisamment d’éléments pour
les résoudre mais dont le cœur peut déjà harmoniser les énergies et ôter le
superflu.
Parce qu’en fait le mental a autant trop peu d’éléments pour
comprendre que trop de croyances et d’à priori qui rendent confuse la
perception et donc la traduction, l’interprétation des choses.
Puis dans le calme du silence mental, l'ouverture, la paix du cœur, il n'y a plus de désir de voir mais plutôt celui d'être et d'agir dans l'élan spontané du cœur, l'unité des corps, la conscience que c'est ici et maintenant que cela se passe.
Je
note quelque chose remarquable dont je me satisfais largement, c’est d’avoir
passé "ce cap" sans souffrir, sans nourrit la peur, sans rejeter ou nier quoi que
ce soit et que le sentiment d’unité intérieure a encore fait grandir l’amour en
moi.
Puis la sensation de pacifier la communauté que je porte ou qui m'habite, me réjouit parce
que cela nourrit la paix, le désir croissant de vivre dans l'unité.
Et l’idée que les voix des ancêtres ne bataillent
plus avec ma conscience individuelle m’est venue comme une évidence. D’une
part, l’évidence que je porte ces voix qui expriment la pensée des humains
depuis la création et d’autre part que cela ne veut pas dire que je doive
les croire ni être d’accord avec elle et encore moins lutter contre elle.
L’image d’une communauté intérieure de
personnages de toutes époques, pensées, croyances et celle de ma conscience actuelle qui peuvent s’entendre,
cohabiter dans la paix puis se servir mutuellement, apporter leur sagesse, leurs
connaissances, le fruit de leurs expériences, a fini de me réjouir et m’a donné
la sensation de complétude, de plénitude.
Je continue d’écouter des œuvres littéraires
du siècle des lumières et je suis stupéfaite de constater que ce sont les mêmes
interrogations, les mêmes idées au sujet de l’âme, des mondes invisibles, des
mystères de la vie, que celles qui circulent aujourd’hui.
Ce qui est notable, c’est
le fait que l’école publique ait permis au plus grand nombre d’accéder au
savoir, aux connaissances humaines, scientifiques, mais on peut voir que la
conscience humaine évolue peu si elle se limite à la réflexion intellectuelle basée sur la notion de bien et de mal. En ce sens les auteurs qui touchent les êtres sont connectés à leur âme, inspirés et reliés au cœur de l'Humain.
Ce qui est remarquable à notre époque, c’est le désir croissant de paix, d’unité,
d’abandonner les vieux schémas de pensée non pas en démolissant les anciennes
croyances puisque cela a été fait de façon cyclique chaque fois qu’on
arrivait au bout d’une civilisation mais en s’ouvrant à l’inconnu en toute
sincérité de cœur.
Le
désir d’unifier le masculin et le féminin, du moins de ne plus les opposer, de ne plus les
hiérarchiser, d’associer le mental et l’intuition, d’élever sa vision au-delà
des voiles du jugement, au-delà de la peur ou plutôt à travers elle puisqu’elle
est aussi révélatrice, tous ces mouvements nous ramènent à la source, à l’Unité.
La
peur du vide que cela entraine nécessairement lorsqu’on aborde l’inconnu,
reconnue et offerte à la source donne le courage d’aller de l’avant et augmente
la confiance de plus en plus aveugle envers la source intérieure.
Lâcher prise
pour le mental s’exprime en ces termes, "je m’en fous", "je fais comme je le sens".
Quand j’en arrive à me dire ça sincèrement, je suis prête à entendre les différentes
voix intérieures, à reconnaitre leur valeur et à voir qu’elles émanent de l’âme.
Que les pulsions de mort comme celles de vie poussent toutes deux à vouloir
fusionner et qu’elles ont la même origine, qu’elles sont toutes deux mues par l’amour.
Je
rigole en voyant la liste aléatoire des titres de la bibliothèque dont le
premier est « personal Jesus » de Johnny Cash et le deuxième ; « ni
dieu, ni maitre » de Léo Ferré parce que ça reflète mon questionnement du
moment au sujet des mondes invisibles, de la réalité de ces êtres dont on ne
sait pas si ce sont des mythes ou des personnages historiques.
De mon point de
vue, la question est plutôt de savoir que ce sont des énergies que chacun porte
et qu’elles n’ont pas besoin d’être personnifiées à l’extérieur pour agir à l’intérieur
et rayonner vers l’extérieur. Des énergies, une vibration que certains êtres
ont manifestée dans l’histoire de l’humanité et qui ont leurs pendants dans les
mondes invisibles au même titre que chaque pensée, croyance humaine.
Il y a une
réalité vibratoire et son émergence dépend de nos choix conscients. Et encore l’inconscient
y participe grandement en tant que mémoire et système dynamique.
S’attacher aux
anges, aux ‘saints’ supposés selon là encore des modèles de vertus, selon un
idéal précis, c’est comme s’attacher aux pensées et aux émotions, aux
croyances, au passé, c’est s’identifier à la personnalité, à ce qu’on
suppose être la lumière, qu’on associe au bien, à ce qui est beau, pur.
La
beauté naturelle est la manifestation de l’harmonie qui place chaque élément à
sa juste place et c’est l’essence qui en donne la saveur, l’ampleur, la
profondeur, le parfum.
Elle équilibre parfaitement les formes, les textures,
les sons, les fréquences, les contours, les clairs obscurs, l’ombre et la
lumière, magnifie les contrastes qui se révèlent mutuellement. Réunissant en un
seul objet, tout ce qui réjouit les sens et l’âme.
La chirurgie esthétique nous montre ce que la
beauté n’est pas puisqu’elle réduit les êtres à une image prédéfinie,
impersonnelle, formatée, élaborée selon un modèle qui enlève le caractère
précieux de l’individu, son unicité. Elle nous montre que la forme n’est et ne
fait pas tout, qu’il y a quelque chose de plus, d’impalpable, d’indéfinissable,
de subtil et mystérieux. Elle est l'expression du rejet de soi, du refus de vieillir pourtant dans l'acceptation de ce que nous sommes, la libération des masques, des croyances par l'abandon du jugement, le corps physique se régénère naturellement dans l'amour, la joie qui s'écoulent de façon fluide.
L'idée même de la mort au regard de l'immortalité des cellules, de leur régénération perpétuelle, dans le détachement qui révèle que rien ne nous appartient vraiment et de l'éternité de l'âme ou de la conscience, l'interconnexion entre tout ce qui est, dans le temps et l'espace, est totalement relativisée.
Là encore, c'est en se positionnant au centre, dans le juste équilibre entre attachement et détachement qui se réalise naturellement dans cet espace vide et plein à la fois que la conscience humaine se tranquillise et revient au présent. Percevant l'instant comme un cadeau, le corps qui offre l'expérience multi-sensorielle et la possibilité de créer dans la matière, dans l'invisible et le visible simultanément. De pouvoir se placer au centre et d'y avoir une vision plus complète, élargie, neuve et infinie.
Alors une fois de plus, "merci à tous mes corps, à tous les aspects de l'être de m'offrir cette opportunité de vivre la paix, l'unité, la joie, la vibration alignée à la source, de pouvoir goûter cela ici et maintenant."
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