samedi 1 octobre 2016

« Il n’est pas nécessaire de lutter contre ce qui est pour que ça change, au contraire ! » & documentaire : « En Conscience »





Quel bonheur de se réveiller chaque matin avec un enthousiasme croissant alors même que l’on est dans une période de sa vie que la société qualifie de décadente !
La simple joie de vivre en sachant qui je suis, qui Nous sommes, en étant consciente que chaque parcelle, chaque cellule, chaque corps, tout ce qui me constitue est intelligent, en perpétuelle communication, en harmonie. 
Lorsqu’on a fait la paix avec soi-même, avec son passé, avec son aspect physique, les circonstances de sa vie, lorsque cette paix n’est plus troublée par les mouvements naturels des cycles, de l’évolution, on apprend vraiment à ce connaître.

Cette connaissance intime, intérieure et de plus en plus pointue, globale, élargie, est l’expression même de l’amour véritable de soi. 
Quand je dis « soi », je pourrais dire de ‘tout ce que je suis’. 
C’est impressionnant de comprendre de quoi nous sommes faits et de pouvoir participer activement à son propre bien-être. 
Savoir que nous sommes une multitude, de gènes, de cellules, de corps, d’énergies, que nous existons sur différents plans de conscience, de dimensions, et nourrir le désir de paix, d’unité, d’harmonie, change totalement la perception de soi.

Plus que de l’amour narcissique, le fait d’être le témoin de ses mondes intérieurs, de l’alchimie qui s’opère en soi, restaure l’ordre et l’amour véritable. 
Penser qu’on est un corps qui nait pour mourir est loin d’être la réalité et c’est pourtant ce qui est admis par la majorité des individus. Non seulement la vie est éternelle mais nous sommes bien plus vaste que ce que l’on croit. Évidemment c'est depuis le cœur que tout s'équilibre, que la mort du corps physique n'est plus perçue comme une perte mais juste comme une phase de l'évolution.


Quand on est conscient que le corps physique est intelligent, que nous sommes un corps énergétique et que cet aspect est éternel vibratoirement et quand on sait que les cellules sont autonomes, qu'elles mutent, qu'elles se divisent et se multiplient sans arrêt, le sens de l'appartenance et du moi n'est plus si net. 

Tout dépend de la vision qu’on a de soi et du monde et quand on se tourne vers l’intérieur, nos croyances changent à mesure qu’on ressent l’impact de nos pensées sur notre état d’être, la façon dont tout en soi est vivant, conscient. 
Les religions ont toujours parlé du Royaume des cieux qui est en chacun mais pour en faire sa vérité, il faut habiter son corps, devenir de plus en plus conscient de ce que nous sommes.

Il y a des connaissances en soi, des pressentiments, une sagesse innée et l’impulsion de vie qui nous animent et nous poussent à croire que la vie ne se limite pas à ce que l’on voit. Plus je sais qui je suis et plus je m’aime, plus j’aime tous ces corps, tous ces aspects de la personnalité qui s’accordent afin de me donner l’occasion d’être le témoin privilégié de l’évolution extraordinaire de l’humain. 
Nul doute que cette période de révélation, de découverte et d’exploration soit vraiment une époque de choix ! 
Cette sensation intérieure que le présent est un cadeau, que le fait d’être en vie ici et maintenant, est vraiment une chance, grandit de jour en jour.

Toutes les croyances que le monde a nourrit, sur lequel les sociétés se sont fondées, tout cela s’écroule chaque jour un peu plus. Et ce qui est formidable c’est qu’il n’est pas nécessaire que le monde soit anéanti pour autant. 

Il n’est pas nécessaire de lutter contre ce qui est pour que ça change, au contraire ! 




Plus on accepte les faits en sachant qu’on n’en a un aperçu très limité mais que malgré tout, on peut élargir sa vision, voir avec les yeux de l’âme et plus on est le témoin de magnifiques transformations intérieures et extérieures.

C’est une nouvelle réjouissante que de savoir qu’il suffit d’aimer pour changer sa réalité, une véritable révolution ! 
Une révolution tout en douceur qui se réalise en passant de la tête au cœur. 

Comme dans la nature, tout vient en son temps, les graines produisent le fruit de leur espèce. L’humain conscient de sa nature essentielle peut être le témoin de la croissance évolutive et participer à sa propre floraison, son épanouissement. 

Être un témoin actif du processus d’évolution simplement en s’ouvrant à recevoir et en confiant toute son ignorance à la sagesse du cœur. 
Quand on reconnait à la fois l’intelligence qui anime toute vie et le fait que notre mental ait une vision faussée et limitée de la réalité, puis quand on décide de se laisser conduire par la source, on renait littéralement.

Ce qui nous empêche de reconnaitre la vérité, ce sont les voiles formés par les croyances basées sur l’idée de la séparation. Ce postulat de départ à divisé tout ce qui est, opposé les individus, les genres, les âges, les races, mais c’est aussi ce qui nous a permis de connaitre, de reconnaitre la valeur de l’intelligence, des intelligences, et celle de l’amour. 

La conscience Une s’est posée sur la densité, elle a éclairé le vivant, la matière, afin que chacun puisse connaitre, reconnaitre ce qu’il est en vérité, de connaitre les énergies, les vibrations, les conséquences des choix…

Maintenant nous découvrons notre nature véritable et c’est un émerveillement constant. Nous ne sommes pas au bout de cette exploration mais déjà tout ce que nous savons rendent obsolètes les vérités établies depuis des éons.

On pourrait penser qu’on a été abusé, que nous avons été manipulés par des entités, des extra-terrestres et même encore maintenant, que nous sommes soumis aux autorités extérieurs, à nos gènes, aux égrégores, mais quand on vient en son cœur, on sait que tout est parfait. 
Que tout a été planifié par l’intelligence suprême qui régit les univers, de la plus petite expression de vie jusqu’à la plus gigantesque. 

Tout le démontre, tout nous montre que la vie est perpétuelle évolution, équilibre et harmonie. Et ce qui est magnifique c’est que nous sommes cette conscience omnisciente, omnipotente et omniprésente. 

Quand je dis nous sommes, nous en sommes issus, nous portons cette vibration, nous en sommes l’expression individualisée qui s’ignore.

Nous nous réveillons d’un mauvais rêve où on s’est cru isolé, séparé de l’amour, de la source, et à mesure qu’on devient conscient de cette essence qui nous anime, de cet amour lumière que nous sommes en essence, elle se révèle en chaque aspect de l’être.





Le plus laborieux ou disons ce qui demande le plus de patience, d'attention et d'amour, c’est de lâcher les croyances, le contrôle, les attentes. 
Mais nous savons comment réaliser cela, comment devenir conscient de Qui nous sommes simplement en laissant l’amour lumière dissoudre l’illusion en nous, tout ce qui a été ajouté de superflu, de superficiel à l’amour. 
 
C’est lorsqu’on est encore un bébé que nous connaissons la réalité et que nous manifestons l’amour sans conditions. Nous sommes la Vie dans sa plus pure expression et nous pouvons retrouver cet état. Renaitre de nos cendres en choisissant en conscience d’Être l’amour, de l’incarner, de le vivre à l’intérieur. 

Revenir à cet état c'est-à-dire passer de la certitude basée sur des à priori à l’ouverture d’esprit, ou de l’identification aux croyances, aux pensées, à la chair, à l’être tout entier qui perçoit depuis son cœur, avec tous ses sens et se laisse enseigner par la vie, par la source, nous permet de renaitre et de nous connaitre en vérité. 

Je découvre si on peut dire, l’écopsychologie qui unit la psychologie et l’écologie, une rencontre entre les mondes intérieurs et extérieurs qui sont intimement reliés. 
Il est question de devenir conscient de ses mondes intérieurs, de cultiver le ressenti, les perceptions en soi. C’est encore la conséquence des prises de consciences individuelles que l’état de la planète nous pousse à regarder de près.

Cette science met en valeur le jardinage et la marche qui sont des thérapies permettant de renouer le lien intime de chacun avec la planète, la Vie, la Source. Là encore, j'ai su l'importance de ces comportements, simplement en écoutant mon intuition, mon coeur. Simplement en réalisant que la terre est consciente comme tous les règnes qui la composent et l'habitent et en nourrissant une relation intime, amoureuse avec elle. 

La nature nous parle, elle résonne avec les aspects naturels en soi, avec les éléments qui constituent tant notre structure que celle de la planète. Le biomimétisme ou l’étude des phénomènes de la nature est aussi le reflet de cette prise de conscience de la similitude des manifestations du vivant et de leur interdépendance. 




L’interconnexion, l’interdépendance entre toute vie est aussi révélée au travers de la science quantique comme en témoignent les conférences de Nassim Haramein.

Quand on parle de spiritualité, de l’avènement du nouveau monde, on pense lorsqu’on n’a pas encore lâché les croyances du monde, que cela va se faire comme dans les films Hollywoodiens, qu’un sauveur va rétablir la justice mais en fait, c’est la somme des individus qui s’éveillent à leur nature véritable et la vibration de paix et d’unité qu’ils portent alors, qui change la face du monde en profondeur. 

Toutes ces personnes qui s’ouvrent à l’amour lumière, qui élargissent leur point de vue que ce soit par la science, l’éducation, les mathématiques, tous ceux qui remettent en question les croyances établies participent à l’ouverture des cœurs et des consciences. 
Chaque fois qu’une personne fait la paix avec elle-même, avec son voisin, chaque fois qu’un être (humain ou animal) ouvre son cœur, chaque fois qu’il manifeste l’amour, cela participe à l’émergence du nouveau monde, du nouvel humain et impacte toutes les consciences. 

De la même façon lorsqu’un drame est vécu quelque part sur la planète et que tous les médias du monde en parlent, l’interconnexion est encore révélée, mise en évidence. 
Pas seulement au niveau technologique par le fait que tout le monde le sache mais aussi par les pensées émotions qui surgissent en chacun et qui influencent l’ensemble. 

Lorsque le monde vibre la paix, la compassion pour les victimes, lors d’un drame, c’est toute l’humanité qui ressent cette compassion. 
L’émotion est l’expression juste de l’instant et lorsque c’est la paix et la compassion qui s’expriment on est au-delà de l’émotionnel. Il exprime ce que porte, vibre le cœur, la nature véritable de l’humain, celle qui est au-delà et qui passe à travers les émotions.

Le fait que de plus en plus de scientifiques parlent de l’intelligence émotionnelle est aussi l’expression de l’ouverture des consciences. On sort de la pensée unique, des conventions et du formatage qui a conduit l’humain a mesurer l’intelligence selon la capacité de se conformer aux attentes sociétales. 




On a mesuré l’intelligence en s’opposant à la nature, aux animaux, en plaçant l’humain en haut de la pyramide, ou de la chaine alimentaire. On a estimé que l'humain était plus intelligent que le reste de la création simplement parce qu'il était capable de dominer la nature...par la force, la violence et la destruction...belle intelligence!

Toujours selon le même schéma de comparaison, de prédation, de domination et d’exclusion, on s'affirme, on se proclame supérieur alors que nous savons aussi maintenant que notre patrimoine génétique diffère de très peu du reste du vivant.

Tout comme la femme a été considérée comme inférieure, on a décrété que la nature devait être combattue, qu’elle était hostile or nous savons maintenant que nous sommes constitués des mêmes éléments qu’elle, que chaque règne extérieur est en nous. 
La chimie, la physiologie, nous le révèle tout comme l’importance ou la valeur des émotions. 

L’aspect autrefois cachés des choses et maintenant découvert et on se rend compte de l’importance du féminin, de la nature, des mondes subtils et des énergies. 
On découvre que l’énergie de vie, l’énergie sexuelle, le désir, sont l’expression divine de la vie, son mode de manifestation, de façon scientifique, en observant les cellules et les champs vibratoires. 

Toutes les anciennes croyances, les religions, sont construites sur l’idée de séparation, de division et nourrissent la peur, la culpabilité. Le christianisme maintient les peuples dans la crainte de dieu, la notion de punition, de récompense, de sacrifice, de rejet de la chair. 
Le patriarcat est fondé sur la négation, la diabolisation du féminin qui justement représente le désir, le sacré, la capacité de donner la vie et donc tous les mystères à propos de la mort. Au lieu d'essayer de comprendre, on diabolise, on perverti.
Alors au nom du libéralisme, comme tout ce qu'on ne comprend pas, tout ce qui nous fait peur on tente de palier cela en faisant du sexe, de la femme, des objets de consommation qu'on vend en prônant la liberté de l'individu qui se libèrerait de l'autorité patriarcale, des religions.

La vibration majeure et celle de la peur et de la culpabilité. Les religions orientales ont aussi nourrit et prêché la peur et la culpabilité à travers la notion de karma. 
Ce sont les armes des élites qui de tous temps ont manipulé les peuples. 

Et ils ont pu le faire parce que l’homme craint ce qu’il ne connait pas, il a peur de ses émotions, de ses sentiments, de perdre le contrôle. Ce qu’il ne comprend pas, il le considère comme un ennemi, il cherche à s’en écarter, à le détruire.




Quand on sait intuitivement que nous sommes un tout, que nous sommes constitués des mêmes éléments que la planète, les règnes, que nous sommes tout ce qui est littéralement et que le cœur est le grand coordinateur, on réalise à quel point nous sommes immenses et magnifiques. 
On sait que la séparation se situe seulement dans les apparences, dans l’individualisation ce qui donne encore plus de valeur au fait d’être unique.

En suivant l’élan qui m’a porté à m’éloigner de l’écriture et à m’intéresser à cette vidéo parue depuis quelques temps déjà, je comprends mieux la raison de cette envie soudaine.Elle illustre parfaitement mon propos et comme ça se présente sous forme de témoignage, c'est aussi raccord avec ma vision au sujet de la transmission des "connaissances". 
Ce n'est que par l'expérience qu'on peut savoir intimement et sans aucun doute. 
En ce sens, le témoignage est une invitation à connaitre par soi-même et son caractère subjectif n'enlève rien à sa valeur. 
C'est la somme de ces témoignages qui peut faire office de "preuves" ou du moins ouvrir le cœur et l'esprit de chacun, créer une prise de conscience, un déclic interne. En se souvenant que l'expérience subjective est le seul chemin de vérité individuelle on évite de tomber dans les nombreux pièges, de suivre un gourou, un maitre extérieur à soi. Et lorsqu'on perçoit depuis le cœur, on sait qu'il existe une vision commune, celle de la conscience Une..

"En Conscience (Documentaire)"



Ce court messages des êtres de lumière canalisés par Monique Mathieu publié en octobre 2014, sur lequel je suis tombée ce matin confirme mon ressenti:

« L'évolution spirituelle » les êtres de lumière via Monique Mathieu
"Parfois, sur Terre, certains êtres humains font des stages ou des séminaires pour accélérer un certain processus d'évolution.
Pour cela, nous allons dire : danger ! Il ne faut rien accélérer, il ne faut pas vouloir avancer plus vite que vous en avez la capacité, il ne faut pas essayer de faire trop d'exercices ou de stages qui pourraient développer davantage vos capacités et qui pourraient faire en sorte que vos centres de force intègrent beaucoup plus d'énergie, bien évidemment chacun à sa mesure.
Pour certains humains c'est intéressant, parce qu'ils ont l'impression qu'au travers de tout cela ils vont grandir spirituellement beaucoup plus vite, qu'ils vont avancer plus vite. 
Cela vient de la méconnaissance de l'évolution spirituelle, de la méconnaissance des lois qui font que l'être humain, sur Terre, ne peut acquérir la Connaissance qu'au travers de l'expérience, qu'au travers de toutes les expériences programmées vie après vie.
Bien sûr, il y a ce que vous appelez l'occultisme, les rituels. Nous disons que tout cela appartient maintenant à l'ancien cycle.
Vous n'avez plus besoins ni de rituels, ni de magie blanche (nous ne parlerons pas de l'autre qu'il faut proscrire totalement). Vous n'avez pas besoin de ce qui était peut être nécessaire dans l'ancien cycle pour faire avancer certaines consciences.
Tout ce qui correspond à l'ancien cycle s'adressait essentiellement au mental.
Il n'y a pas réellement d'évolution spirituelle si vous êtes trop axés sur le mental.
C'est pour cela que l'enseignement que nous vous donnons depuis tant et tant d'années terrestres est essentiellement basé sur le cœur, sur la conscience de ce que vous êtes, sur l'évolution que vous pouvez acquérir chaque jour grâce à vos expériences et vos comportements".
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
·         qu'il ne soit pas coupé
·         qu'il n'y ait aucune modification de contenu
·         que vous fassiez référence à  notre site  http://ducielalaterre.org
·         que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu





C'est en cultivant l'intimité avec ses corps, en apprenant à être  l'écoute de l'âme, des émotions, de l'enfant intérieur, en se laissant guider qu'on saura précisément ce qui est juste pour soi au moment opportun. Il s'agit de cultiver l'écoute, la confiance en tous les aspects de l'être, d'utiliser sa conscience, son intuition, son intention et donc sa créativité, pour intégrer les vertus de l'amour lumière, pour apprendre l'amour, apprendre à le manifester en vérité. 

En préparant à manger, tout en parlant à la source intérieure, j’ai réfléchit au sujet de l’amour et de ce qu’il est au niveau du ressenti. Chaque fois que j’essayais de le définir selon les expériences amoureuses passées, ce qui ressort surtout c’est le fait que les sensations étaient plutôt émotionnelles ou du moins que les émotions qui gravitent autour de ce thème venaient lui donner une sensation intense. 
Toutes les peurs qui y sont attachées, la peur d’aimer, d’être aimé, de souffrir de la perte, de l’abandon, de la manipulation…tout cela donnait la sensation intense de la passion mais au-delà, le sentiment est beaucoup plus subtile. 

L’expérience sensorielle la plus forte était celle de l’héroïne puisque ça se rapproche de l’extase du cœur. Un mélange de paix profonde, de tendresse infinie, comme en témoignent ces personnes. 
Cela, je l’ai aussi vécu mais pas avec autant d’intensité qu'en  prenant de l'héroïne et ce que ces témoignages évoquent me permet de comprendre l’association amour/mort qui en découle. Bien que l'extase avec l'héroïne ait été fort, il est clair que ça n'est pas le "bon" chemin. Il existe une voix beaucoup plus subtile qui demande le courage d'oser regarder ses peurs en face et qui révèle en vérité, naturellement cet amour lumière intérieur. Mais ça commence par lâcher les illusions, les croyances autour de cette vibration. 

L’idée qu’il faille mourir pour sentir cet amour lumière avec intensité ou encore que ce genre d’amour ne peut pas être vécu sur terre apparait. Il semble que l’inconscient porte la mémoire de l’avant vie, de cet état de plénitude et l’association  avec le passage vers d’autres mondes pourrait expliquer l’attrait pour la mort en même temps que la peur qu’elle suscite. 
J’ai donc appelé la source à accueillir la peur de la mort, la peur d’être consumée dans l’amour divin et de libérer ces croyances qui associent l’extase à la mort, qui nourrissent les concepts de récompense, de mérite, de sacrifice puisque l’amour est l’essence de l’être.  
J’ai demandé à la source de faire en sorte que mes cellules puissent connaitre cette extase sans avoir besoin de passer dans l’autre monde. La sensation de plénitude, de joie qui a suivi m’a fait l’effet d’avoir été entendue. 

Et finalement, l’idée que la façon de vivre l’amour en tant qu’humain commence en soi, dans la façon de se traiter et de s’autoriser à être aimée de la source, revient toujours. 
 



C’est toujours la peur, la culpabilité, le sentiment d’indignité qui empêchent cet amour de se déployer alors ça m’encourage à persévérer. J’ai aussi remarqué que ce qu’on qualifie d’amour au niveau humain ou le plaisir qu’on en tire, c’est au début, dans le jeu de séduction mais une fois qu’on a obtenu ce qu’on voulait, une fois que l’autre exprime son amour pour soi, l’intensité diminue. Ça c’est l’amour possession, le besoin de se sentir valable et en se donnant soi-même cette reconnaissance, dans l’amour inconditionnel, la sensation est aussi forte. 
Ça reste de toute façon ponctuel, de l'ordre de l'expérience. 

Ce qui est magique c’est lorsque le désir d’unité, de s’aimer véritablement est maintenu, on peut le sentir grandir en soi. Mais là encore c’est indicible, aucun mot ne peut exprimer avec justesse ce qui est perçu intérieurement par tous les corps ensembles.

Tout comme l'amour entre humain se construit d'abord sur la connaissance intime qui installe la confiance, l'amour en soi demande la patience, l'accueil de tous les aspects de l'être. C'est en nourrissant l'intimité, la complicité avec les corps, les aspects de la personnalité, que cet amour devient solide, palpable, équilibré. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr