Mon cher
corps mental, maintenant que nous comprenons mieux ce qu’est le mouvement tumultueux
ressenti certaines fois, je t’invite à t’abandonner à cette expérience, en
direct, à laisser la vie nous pénétrer et diffuser son énergie d’amour. Nous ne
serons pas submergés puisque tu veilles à cela. Je te considérais comme un empêcheur
de tourner en rond tout en sachant que tu participais activement à l’éveil, la
connaissance de soi mais je t’accusais encore trop souvent. Maintenant que je suis
convaincue de ta bienveillance, du fait que tu accomplisses parfaitement ton rôle
et que je connais plus ou moins en quoi il consiste, je suis reconnaissante
pour ce que tu es.
Ensemble, nous allons découvrir ce que nous avons refusé de
voir, de sentir. Même si tu devras te mettre un peu en retrait par moments, tu
participeras activement à ces expériences que je te propose de vivre chaque
jour. Tu seras le rapporteur, celui qui localisera et tentera plus tard, de mettre en mots ce qui sera
senti. Lourde tâche !
C’est
comme si le fait d’avoir accepté de ressentir m’avait encore ouvert le cœur et la conscience.
Chaque jour, cette vie devient une aventure de plus en plus palpitante et je
remercie la source de nous avoir créé avec autant de potentiel de joie, d’émerveillement,
d’exploration, de compréhension, de ressenti, de possibilité d’expérimenter
autant de choses, à travers les 6 sens. Tous ces corps si parfaits qui rendent
la vie belle quand ils s’unissent harmonieusement !
Merci à
vous, tous mes corps ! Fidèles compagnons de route que je me plais à
unifier, à aimer de plus en plus sincèrement !
Je retourne au jardin.
J’ai
vraiment la sensation de grandir à chaque ouverture de conscience et de cœur.
Quand je
pense que ce que j’ai cherché toute ma vie est là, en moi et que c’est juste ma
peur de cette puissance, de cette immense sensation d’amour infini qui m’en
voilait l’existence. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de le percevoir mais la
peur a toujours bloqué le processus. Je suis certaine qu’il est possible d’y
accéder « à la demande ». Puisque cette énergie est toujours en nous
et que c’est ma résistance qui l’empêche de s’exprimer. Je vais tenter l’expérience
quand une émotion arrivera. J'ai passé beaucoup de temps à focaliser mon attention sur le positif afin de retrouver la joie de vivre, à susciter la joie mais j'ai enfin envie de voir, de sentir, tout ce qui circule en moi.
Le premier truc, c’est de ne pas bloquer ou rejeter une émotion dite négative. Pour ça, il faut être convaincu que le bien/mal est une notion
inventée par les humains qui veulent diviser pour mieux régner. C’est un peu
raccourci mais le principe est là. Ensuite, il faut avoir confiance que cette
énergie est bienveillante malgré ce qu’on peut croire. Puis en la laissant s’exprimer
sans se crisper, elle peut se transformer en quelque chose de beau, de bon, d’agréable.
Cher mental, essaie d’enregistrer ce processus simple.
Une bonne douche « caresse »
et je serais toute neuve ! J’ai testé cette expérience de caresser ma peau
pendant la douche plutôt que de frotter avec le gant et en parlant à mon corps
et mes cellules, j’ai pu sentir un genre d’interaction. Bien que ça puisse paraître
débile, pour moi, c’est énorme. Je suis passée de la haine pour mon corps
physique, le privant de nourriture pendant 20 ans et le remplissant de drogues
pour contrôler et choisir les émotions que je vivais, me faisant des bleus sans
arrêts par mes gestes brusques ; à l’amour, au respect, à l’admiration pour
tout ce qu’il est, tout ce qu’il me permet de vivre, de ressentir, d’expérimenter.
Cette
renaissance que la présence de mon âme, de mon étincelle divine a suscitée, est
un formidable cadeau que je me suis offert, un hommage à la vie elle-même.
Je
devais aller à la boucherie hier, et j’ai décidé de tenter de me passer de
viande pendant tout le week-end, juste pour voir si ça fait une différence. Il semble
logique que le fait de manger du cadavre puisse avoir une influence sur soi. En
effet, c’est une façon de nourrir ce qui est violent et morbide en soi, même si j’achète
de la viande qui vient de petits producteurs. Il n’y a pas de hasard, la
boucherie où j’allais est fermée et le restera un certain temps puisqu’il y a
eu un incendie dans le même bâtiment. C’est l’occasion de revoir ma façon de me
nourrir, de solliciter mon imagination pour trouver d’autres menus. Comme je
commence à pouvoir manger ce que je produis, c’est une invitation à revoir mon
mode d’alimentation. Je ne me colle pas de pression, je test. Il est vrai que j’ai
été élevée avec l’idée que la viande était indispensable à l’organisme, des
idées préconçues alimentées par l’industrie agro-alimentaire. C’était aussi un
signe de « richesse » ou de non pauvreté, associé à l’abondance, à la santé !
Je ne
force rien et m’adapte à la situation en y voyant aussi l’occasion d’être
encore plus à l’écoute de mon corps physique, des envies qui me viendront en tête
instinctivement.
Je suis
en train d’observer un comportement intérieur assez marrant. Je regarde
quelques vidéos d’animation et l’anti-virus qui se met à jour, ralentit le
chargement ce qui crée des coupures dans la vidéo. Je commence par râler parce
que je viens de passer plus de cinq heures ailleurs et il attend que je sois devant
l’ordi pour faire sa mise à jour :
la victime qui se réveille ;-"
pourquoi maintenant, c’est fait exprès pour m’empêcher de me distraire" ?
L’enfant
intérieur : oui mais moi j’ai besoin de jouer, de m’amuser, de me
distraire.
Une autre voix qui ressemble à celle de ma mère: "mais c'est de la gaminerie, une perte de temps!"
J’écoute tout ce remue ménage puis une idée me vient, ne serait-ce
pas une tac-tic du mental pour éviter de sentir la colère ? Puisque je
continue à vouloir regarder les vidéos et ainsi effacer toute émotion
dérangeante. Trop tard pour contacter l’énergie de la colère. La prochaine
fois, j’essaierais de ne pas me faire avoir.
En fait
le principe utilisé par Darpan est le même que celui qu’Inelia Benz enseigne. Peut-être
que celle de Darpan me correspond mieux maintenant, parce qu’il inclut la notion
d’amour, la dimension du cœur dans ces enseignements. le fait d'avoir vu la vidéo comment il procédait à un peu plus humanisé le processus. Lire c'est une chose mais il manque le mouvement, l'expérience. Comme c’est cette
sensation de chaleur, de bien-être total intérieur qui m’a convaincue de l’existence
du Christ, le personnage biblique puis du Christ intérieur et qu’en plus par expérience je vois bien que c’est l’énergie qui
unifie, englobe, c’est la voie d’excellence en toutes circonstances, je me fie à mon cœur.
Je pense à
ça parce que je viens de mettre en ligne la suite du message d’Abraham qui me
laisse toujours une drôle de sensation. Je ne nie pas la véracité de la loi d’attraction
mais ça me semble trop mécanique. En même temps, expliquer un principe
universel en y mêlant des sentiments serait risquer de se situer d’un côté ou
de l’autre. Pour le moment je me contente d’essayer de comprendre de façon
objective. Pas simple!
Le temps
est encore à l’orage et le manque de luminosité affecte un peu l’ambiance. C’est
assez spécial, je me sens en dehors du temps un peu déboussolée par ce manque
de lumière qui m’oblige à appuyer sur l’interrupteur. Il règne un silence un
peu étrange dehors mais je ne m’en plains pas, ça fait du bien !
La
colère est revenue ! Certainement l’appréhension à l’idée de téléphoner à
ma mère. Comme la dernière fois, ça ne s’est pas très bien passé...
Cette
fois-ci, je me suis posée, j’ai laissé cette énergie prendre de l’ampleur et me
suis contentée de la localiser dans le corps physique. Elle s’est promenée puis
cristallisée, crispée par endroits. Au bout de quelques minutes, j’ai commencé
à sentir une douce chaleur monter en moi mais ça n’a pas duré. Le mental est
intervenu en commençant à vouloir « noter » l’expérience. Je n’ai pas
insisté, je me suis dit que c’était déjà bien d’avoir pu aller jusque là, de ne
pas avoir bloqué la première montée. Je ne veux plus me coller de pression, d’obligation.
Je veux pouvoir accueillir ce qui vient sans jugement, sans déni, sans
blocages, on verra bien au fur et à mesure.
Pour la
suite du message d’Abraham, je fais aussi au feeling parce que ça n’est pas
encore très clair pour moi.
Depuis
plus d’une semaine, le chant des oiseaux a remplacé la musique. Il faut dire
que j’écoute des vieux titres qui ne me correspondent plus trop. Ils sont
souvent marqués par des intentions de révolte, de sentiment d’injustice, de
rejet du monde...
Quelques
vidéos d’animations me permettront de diriger le mental en dehors des interrogations,
de l’introspection. Une pause, réclamée par l’enfant intérieur est nécessaire !