Ce
matin, dès mon réveil à 6h30, les mots « lecture psychique »
résonnaient ! J’avoue que j’ai un peu fait la grimace de constater que même
la nuit, je « travaillais ». Apprendre à mieux gérer les énergies, c’est
le programme que je me fixe pour cette semaine. Non pas comme une obligation
mais comme une expérimentation, un jeu. Le réflex miroir reste évidemment d’actualité,
le fait de voir ce que l’autre me reflète de caché, d'enfoui, intérieurement devient aussi un exercice plaisant. Je
précise une chose, quand je dis l’autre, ça n’a rien de péjoratif. Remarque, si
j’en parle c’est que ça me titille. Je vais essayer de trouver une autre façon
de nommer celui ou celle qui me révèle à moi-même. Je pense qu’il est naturel,
quand on saisi que nous nous reflétons mutuellement, de considérer la personne
face à nous comme un « outil ». L’étape suivante, c’est de voir l'humain à partir du cœur, comme un frère, un ami. Je dois reconnaître que le
fait d’insensibiliser mon ressenti face à l’extérieur, même si c’est un réflexe
de protection, amène à la limite de la froideur. C’est aussi un trait caractéristique
de la personne qui souffre de la blessure d’injustice. N’ayant pas eu la compassion,
l’attention nécessaire pour me reconnaître, m’aimer, j’ai eu vite fait,
inconsciemment, de considérer les humains comme des "ennemis potentiels", des êtres
dont il fallait se méfier. Mais cette croyance n’était que l’expression de ma
propre considération. Je me croyais quelqu’un de pas « aimable »,
donc je voyais les autres de la même façon.
On ne peut voir le monde qu’à
partir de ces croyances et pour cette raison, la connaissance que je suis un
humain divin comme tout le monde, a changé considérablement ma vision. Cependant,
il reste quelques "séquelles", des réflexes conditionnés que je m’emploie à
libérer. Je sais que mon amour pour l’humain est très fort mais en même temps,
la méfiance et les peurs ont perverti ce sentiment que l’amour de soi peut
ramener à sa juste valeur. Tout est question de dosage, d’équilibre, d’harmonie
et mes petits « rituels » du matin, participent à modifier ma
perception de moi-même et donc de l’humanité.Je continue les séances d'EFT avec régularité.
Je reviens
encore sur l’évidence que ça n’est qu’en portant un regard amoureux sur tout ce
que je suis, que je peux changer ma vision sur l’extérieur, sur tout.
Si j’ai
vécu l’inceste, c’est peut-être que l’idée que j’avais de l’incarnation, de l’humain,
était une expérience dont chacun était l’objet. J’ai dû vivre en me coupant
tellement de mon hypersensibilité que j’en ai oublié la tendresse du cœur, ma
vie de moine cloitré, chaste et pauvre en est une illustration tout comme les souvenirs me
ramenant à l’époque Atlante. Je ne tente plus d’approfondir ces ressentis ou d’éclairer
ces visions puisque c’est maintenant que tout se joue. Tout ce que je crois n’étant
que la synthèse de toutes mes vies passées, il me suffit d’observer l’humain
divin que je suis aujourd’hui afin de savoir ce qu’il est bon de libérer.
Les
personnages qui constituent ma famille, mes chats et la chienne, m’aident à
recréer le lien avec l’aspect terrestre au travers de leur capacité d’aimer
sans conditions. Mais il est clair que c’est aussi la peur qui m’empêche de
vivre des relations affectives avec mes contemporains. La peur de faire
souffrir et de souffrir, la peur de me sentir coupable..., m’ont empêché de vivre
en couple et d’avoir des enfants. La peur de la trahison, de l’abandon, limite
mes relations amicales. La méfiance m’empêche de recevoir une critique
constructive, l’avis d’un autre...
En être
conscient est un premier pas vers le changement mais on ne peut devenir
conscient quand la culpabilité est une forte croyance nourrie en soi.
Je pense
avoir délesté suffisamment de ces peurs pour enfin me regarder en profondeur
sans craindre de retourner dans ma coquille.
Ma petite
séance sur le trône où je remercie la terre et e ciel de me guider, de me
porter et de subvenir à mes besoins, m’a amenée à demander à voir une à une,
chaque pensée, chaque émotion distorsionnée. Evidemment, j’ai appelé la tendresse et la douceur a participer activement à ce processus.
Je suis maintenant convaincue que l’on
peut parfaitement apprendre sans être obligée de prendre une grosse claque. Le
côté masochiste est fortement remis en question. Il est le masque de la
blessure d’humiliation ! Je me coltine tous les masques, me reconnais en
chacun d’eux. Bien sûr, ça n’est pas vécu avec autant d’intensité. Je me
demande si ce constat n’est pas encore le besoin d’être au-dessus des autres. Même
dans la souffrance, on peut se croire « champion » ! Peu
importe, ce qui compte c’est de ne pas s’appesantir sur nos aspects « négatifs »
et arriver à les voir comme des rôles, permet d’en rire. Je peux déjà
constater que j’ai tombé certains de ces masques. Celui du fuyant qui
correspond à la blessure de rejet, est guéri au fur et à mesure que je m’accepte
telle que je suis. En ce sens, ce blog y participe grandement puisque l’affirmation
de soi est un formidable moyen de guérison. Le fait d’être vrai, authentique et
sincère, demande de l’humilité mais c’est ce qui permet de se libérer de tous
les rôles. Le fait de s’accorder le droit à l’erreur, celui d’être humain
aussi. Tant qu’on a peur de perdre la face, qu’on ne peut admettre de s’être
trompé, on s’enferme inévitablement dans le déni. C’est la pire chose que l’on
puisse faire puisque ça nous coupe de notre être véritable.
Tout « défaut »
porte en lui la semence d’une qualité ; Ainsi, le souci de perfection
amène à se surpasser. Le masque du dépendant adopté par la personne qui a
souffert d’abandon, pousse à chercher l’autonomie. Mais tant que c’est fait en
force, à partir de l’ego, ça amène beaucoup de souffrances et de frustrations. Agir
à partir du cœur est une voie parfaite qui si elle n’élimine pas la douleur,
permet de ne pas être anéanti en ajoutant de la souffrance inutilement.
Le ciel
est encore bien gris, ce matin ! Voyons les « avantages » de la
situation.
Je ne
suis pas obligée de courir au jardin pour arroser et les framboises que je
cueille une fois par jour, attendront la fin d’après midi. Je peux donc me
consacrer au ménage, j’adore ! Remarque, mon comportement change aussi à
ce niveau là et c’est un bon moyen de mesurer le degré de la blessure d’injustice.
Le fait d’avoir été plongé trop tôt dans le devoir, étant enfant, a bien faussé
ma vision du quotidien ! Quand on est responsabilisé trop jeune, on ne
peut développer son côté créatif, son enthousiasme suscité par le jeu, par le
fait d’être libre de toute contrainte matérielle. Il est déjà bien difficile
pour un enfant fraichement venu du royaume divin infini, de se sentir limité
dans un corps de chair et de ressentir l'amour conditionnel...
Ces
aspects essentiels sont à retrouver par la foi en l’humain divin. Ainsi la notion de
liberté, celle d’infini permettent de remettre les choses à leur juste place. Quand
on sait qu’on créé sa vie, qu’on accepte d’être responsable de nos créations, bien
qu’il y ait le risque de sombrer dans la culpabilité, on libère en même temps
la créativité naturelle de l’être. En sondant nos profondeurs, on découvre l’enfant
intérieur qui une fois guérit, participe activement à créer un quotidien digne
de ce nom. Il amène la spontanéité qui libère des masques, la légèreté qui
permet d’envisager les choses avec humour, la faculté de jouer, de mettre de l’enthousiasme
dans le geste, la tendresse qui élève chaque geste, pensée, émotion. Cet être fragile est une boule d'amour pur, divin.
Bien que
la phase de guérison soit inconfortable, elle est indispensable et les trésors
qui en découlent sont un moteur, un baume pendant ce processus.
Les
bénéfices sont très souvent immédiats.
Bon, je sors madame Cra, la chienne. J’ai
passé la nuit escortée par mes deux chatons, une à la tête et l’autre aux pieds !
Je
rigole en me voyant dans la glace, ce matin ! Ma tenue vestimentaire est
des plus loufoque ! Robe de chambre polaire rose tendre, guêtres tricotés
main, roses fushia, écharpe de coton rose délavé, Kicker’s violettes et
socquettes blanches ! Je laisse mon enfant intérieur s’exprimer sans aucun
tabou, ignorant le regard extérieur puisque de toute façon, ils commencent à me
connaître et à respecter ce que je suis à mesure que je m’accepte totalement.
Je dois
aller en courses, ce matin ! Voyons si j’arrive à en faire quelque chose
de plaisant, une occasion d’aller vers l’humain, à la rencontre des cœurs.
Une
chose est certaine c’est que la libération des peurs est une étape essentielle.
Peu importe la technique utilisée. Cette énergie a le pouvoir de brouiller
totalement la vision, de distortionner l’amour avec une telle puissance que seul le véritable amour
de soi peu heureusement transformer. En s’accordant l’attention et la tendresse
qui nous ont tant manqués, on retrouve le contact avec l’âme et l’ouverture de cœur,
le déversement de l’énergie d’amour ne tarde pas réaliser l’alchimie. La
puissance de l’amour est telle que celle-ci rétablit l’équilibre en toute chose,
par son caractère englobant.
Bon, mes
chers corps et surtout ceux reliés aux chakras du bas, je vous entoure de cet
amour divin que mon cœur sacré rayonne en permanence afin qu’il vous apporte la
guérison, vous permettant de retrouver votre intégrité, tout votre potentiel amoureux. Merci à chacun de vous de
recevoir la lumière, d’avoir créé un équilibre entre vous qui me permet aujourd’hui
de trouver le bien-être et l’harmonie. Que cette entente cordiale perdure et s’amplifie
par l’accueil de l’énergie de vie, sans limites et sans restrictions. Une bonne
douche chaude agrémentée de rayon rose et dorée nous permettra d’aborder ce
nouveau jour dans les meilleures conditions, je nous aime.