lundi 9 mars 2015

« De la théorie à la pratique; de la colère à la paix, la liberté et la joie » & vidéos





Je retrouve des nuits plus longues et en même temps plus de calme intérieur, moins de propension à réagir et à me laisser submerger par ce que je lis, vois ou entend. 
J’ai de plus en plus envie de me libérer des croyances, de l’illusion, de la peur, de l'inconscience et par le fait, je deviens plus lucide.
Le processus de révélation ou l’effet de la lumière vivante est nécessaire pour devenir plus conscient. Il faut vouloir se connaitre en profondeur afin de sortir des schémas de victime/bourreau/sauveur, qui sont des stratégies de l’ego qui étaient nécessaires tant qu’on ne savait pas qui on était vraiment, tant qu’on s’identifiait à ses souffrances, son vécu, son histoire dramatique. Mais savoir n'est qu'une étape dans le processus de délivrance. Ce n’était pas non plus le fait du hasard si nous fonctionnions de cette façon parce qu’il faut être prêt à entendre la vérité qu’elle soit extérieure ou intérieure. 
Prêts à ne plus se cacher derrière ses blessures, prêts à les libérer, prêt à devenir responsable de sa vie plutôt que de se 'complaire' inconsciemment, dans le rôle de victime. Parce qu’il y a des 'bénéfices' à jouer ce rôle, on n’a pas de responsabilité et on se préserve ainsi de toute culpabilité. On le fait en accusant les autres, ses conditions de vie ; « si je n’avais pas vécu ça, je serais épanouit », « si seulement j’avais de l’argent je serais libre », « si j’avais un travail, je serais reconnu socialement, respecté »…

Et on peut passer sa vie à se lamenter sur son sort, à souffrir alors qu’il 'suffit' de vouloir devenir responsable, pas du monde, des autres, mais de soi-même, pour enclencher le processus de libération de la souffrance.
Dès qu’on fait ce choix, tout nous est révélé peu à peu. On va prendre conscience de notre mode de fonctionnement basé sur la peur, sur l’instinct de survie, de prédation, qui nous pousse à la compétition, à la séduction, à vouloir être comme tout le monde afin d’être intégré, à dominer l’autre pour ne pas l’être, à agir selon les attentes de notre conjoint, de nos enfants, de nos voisins, notre patron, pour être aimé, accepté, validé, estimé, reconnu. 
La peur est à l’origine de la majorité de nos émotions. Chaque réaction émotionnelle est conditionnée par nos croyances qui viennent nous conforter, qui sont des réponses à la peur viscérale que chacun porte. Et même celles qu’on nomme « positives », elles existent par rapport à la peur ; par comparaison. La joie qui vient compenser un manque d’assurance comme le fait de gagner au loto par exemple. Même une petite somme, la joie vient du fait que nous nous sentons privilégiés, chanceux. Mais derrière ça, il y a le visage de la peur, la peur de ne pas être aimé, reconnu, valable, d'être insignifiant. C’est un soulagement pour le mental.  
Cette vidéo d'Eckhart Tolle, trouvée ce matin, par "hasard", illustre bien ce phénomène. Il n'y a pas de son au début de la vidéo mais c'est normal puisque c'est traduit de l'anglais au français.





Mais en même temps que la peur en nous est révélée, on va se remémorer la puissance de l’amour et son pouvoir de nous rendre libre et heureux. Tout le monde aspire à l’amour, à connaitre cette ivresse, ce 'bain de jouvence', à communier avec un corps qu’il soit du même sexe ou de l’autre. 
La puissance de la Vie en nous, l’amour que nous sommes en vérité, le désir que l’énergie sexuelle fait naitre nous pousse à aller vers l’autre, à fusionner. Sans aller jusqu’à parler de spiritualité, on connait tous l’effet lune de miel mais aussi la descente aux enfers qui s’en suit. 
Et si on ne colle pas d’étiquette bien/mal, dieu/diable…on verra que c’est un processus naturel, inconscient qui nous fait saboter toute relation de couple, tout désir de changement, d'être heureux, épanouis.
Le pouvoir de nos croyances est immense seulement on n’en est pas conscient, on pense être manipulé par l’autre mais en fait, c’est juste notre inconscient qui agit en coulisse, qui projette nos peurs, nos tabous, notre ignorance. Tant qu’on va croire qu’il est un ennemi, on ne pourra pas s’extirper de la peur et des croyances qui lui sont associées.  

Les stratégies de l’ego ne sont pas non plus 'mauvaises' puisqu’en les reconnaissant et en cessant de les nourrir, on pourra changer en profondeur, libérer le système de croyance qui nous maintenait dans l’impuissance. Mais pour ne plus en être victime, pour les lâcher, il faut les voir et ne pas leur en vouloir. Cesser de vivre dans les mêmes énergies, de reproduire les mêmes schémas de pensées, qui créent les mêmes gestes, les mêmes comportements. D’où la sensation d’être coincé, victime et impuissant. 

Quand on décide de changer, on tient le coup un certain temps puis on replonge dans les mêmes réflex conditionnés auxquels vont s’ajouter la culpabilité, le mépris de soi, la perte de confiance en soi, en ses capacités d’agir sur sa vie, de choisir. 
Le gros problème, c’est qu’on essaie de changer en contrôlant les choses. 
On s’interdit de penser 'négatif', on visualise un avenir meilleur, on rejette des aspects de soi qui ne collent pas à l’idéal qu’on s’est fixé, bref on nourrit amplement la haine de soi et par extension celle de l’autre.

La seule façon de changer vraiment et durablement, c’est de devenir conscient de notre mode de fonctionnement et de lâcher prise, d’arrêter de lutter contre soi-même, contre ses « ombres », ses défauts, de cesser de vouloir contrôler afin de restaurer l’amour en soi.

Toutes les techniques pour amplifier, révéler cette énergie en soi, sont valables dans la mesure où elles nous correspondent ou elles nourrissent la foi en la guérison. 
Parce qu’au fond s’aimer vraiment c’est s’accepter en totalité et ainsi voir tout le potentiel derrière nos ombres, nos difficultés, nos défauts. Mais en général, on fait exactement le contraire, on se critique sans arrêt, on s’invalide en permanence. Au lieu de voir nos qualités et de les développer, on s’attache à nos défauts en les accusant de nous pourrir la vie.
L’alchimie émotionnelle, le fait de ne pas se braquer, de laisser une peur s’exprimer et de ne pas la juger, suffit à la laisser partir. Mais comme on la rejette, comme on ne veut pas la voir, on en reste prisonnier. On l’amplifie en l’ignorant ou en la refoulant.

Les épandages réguliers et très intenses m’obligent à m’ancrer, me centrer, à retrouver mon équilibre intérieur avant d’aller dehors et ça représente une thérapie en soi, un moyen d’amplifier la confiance en mon pouvoir d’aimer. C'est une nouvelle façon d'appréhender la vie qui demande foi et persévérance, confiance en la puissance de la Nature, de la Vie. Lorsque je vois une fleur toute fragile, s’épanouir malgré ce déversement incessant de produits chimiques, je me dis que j’ai aussi se pouvoir de Vivre en dedans. 
Que je peux m’épanouir malgré les circonstances extérieures, les aléas de la vie. La fleur porte en elle la graine qui garantit la perpétuité de la vie. De même le soleil continue de briller, de réchauffer derrière les nuages. Et je suis aussi un soleil, la température du corps en témoigne, je suis un être énergétique. Les cellules du corps possèdent la faculté de régénération témoin de l'éternité.
J’ai fini par pouvoir mettre le nez dehors hier, après avoir accueilli la colère, la révolte, le sentiment d’impuissance et en voyant Allister, le gamin du quartier, qui m’a rappelé que la meilleure arme, c’est la joie, l’insouciance. Le fait d’être dans l‘instant présent. 
Je me suis « calée » sur la fréquence de l’enfant en accueillant l’agacement que suscitaient les cris d’Allister. 
Tant que je restais confinée dans la peur et l’irritation, je ne pouvais pas être objective, me positionner à partir de son point de vue et comprendre qu’il exprime juste le fait d’être vivant. Puis j’ai aussi libéré la colère et toutes les pensées qu’elle engendrait à propos du merdier qu’il laisse trainer depuis près d’un mois, dans la pelouse commune. 
Tant que je me disais « mais il aime vraiment vivre dans la merde », tant que je l’accusais de jouer les sales gosses, égoïste, je ne pouvais pas comprendre son innocence, le fait que malgré qu’il grandisse, il n’est pas encore conscient des conséquences de ses actes. 
Une fois calmée, une fois que j’ai pu me mettre dans ses godasses, je lui ai juste demandé de penser à ranger son bazar afin que les voisins puissent tondre la pelouse.   
Il n’a opposé aucune résistance et a même rassemblé quelques branches mortes à mon attention puisqu’il sait que je chauffe au bois.

J’ai apprécié son geste et lu ai dit puis je suis venue équilibrer l’idée que j’avais eu du pouvoir sur lui puisqu’en réalité c’est l’énergie qui portait mes mots qui a eu cet effet. 
Là aussi, j’ai pu voir combien le fait d’ordonner quelque chose à quelqu’un était de l’abus de pouvoir et en plus totalement inefficace. La satisfaction qui nait du fait d’avoir été entendue peut dévier en sensation d’être dominatrice, d'avoir du pouvoir sur l'autre.

La différence est subtile mais quand on développe l’amour en soi, la perception des énergies s’affine. Enfin quand on focalise son attention sur son ressenti, on apprend à discerner l’effet des différentes énergies derrière les mots, les apparences. 
Mais encore une fois, cette faculté n’est pas censée nous donner du pouvoir sur les autres mais de développer l’amour, l’empathie par le fait de voir au-delà des apparences, de ne pas juger sur l’aspect extérieur ou même le comportement. 
On va tâtonner, faire des erreurs d’interprétation pour justement nous amener à être humble dans ce 'talent' retrouvé. Retrouvé parce qu’on en prend conscience à mesure qu’on s’observe, qu’on se tourne vers l’intérieur. 
Puis lorsqu’on devient plus conscient lorsqu’on laisse la lumière et l’amour agir on ne peut plus se cacher à soi-même et aux autres, on repérera avec plus d’aisance lorsqu’on est dans l’abus de pouvoir. 
Il  a beaucoup de dérives dans les milieux spirituels et c’est logique. Si on considère une personne qui a des capacités de percevoir les énergies, de ressentir leur effet, leur saveur, lorsqu’elle est enfant, elle aura tendance à les refouler parce que son entourage lui dira que ça n’est pas normal, qu’elle rêve, qu’elle délire…
Ceci entrainera un déni de soi, le rejet de ses différences, de son caractère spécial parce que l’enfant a besoin d’être aimé, accepté même si ça lui coûte de se couper d’une part de lui-même. 
Puis le mouvement New âge se révèle par le biais de la toile, au moment où ces enfants sont adultes, en mesure de comprendre la valeur de leur don mais comme l’amour qu’ils ont vis-à-vis d’eux-mêmes n’a pas été construit sur leur entièreté, entrainant le besoin de reconnaissance, inconsciemment ou consciemment, ils se disent que leur temps est venu. Mais le temps de quoi, celui d’avoir enfin du pouvoir, celui d’être reconnu à sa juste valeur ! Ils vont passer de l’état de victime à celui du sauveur mais restent confinés dans le triangle de Karpman, dans l’amour conditionné, d’où l’ego qui enfle au point de proposer des initiations au Reiki à des prix exorbitants, par exemple.

Puis comme ils sont portés par l’énergie du pouvoir, ils vont capter toutes les entités formées par les égrégores correspondant. Les messages qu’ils donneront, seront emprunt de ces mêmes énergies de domination et on pourra le déceler au travers d’un vocabulaire spécifique, le langage des personnages de sauveur et de bourreau, le langage de la dualité. Comme une extrême focalisation sur le « Je Suis », le fait de se croire en « mission » pour l’humanité, de se dire « éveillé » par comparaison avec ceux qui sont endormis sous-entendus stupides, inférieurs. 
Ce qui donnera des expressions à propos des gens qui sont à la rue alcooliques, drogués, telles que : « ils l’ont bien cherché, ils l’ont bien mérité, ce sont des fainéants… » 
Mais c’est la peur qui trouble la vision, qui enferme le cœur, d’un côté comme de l’autre. 
Il suffira que celui qui a tenu ce discours haineux se retrouve lui-même à la rue pour qu’il comprenne enfin que ça n’est pas si simple, si tranché, il n’y a pas d’un côté les bons et les méchants, les imbéciles et les valeureux…

Il y a juste ignorance de sa vraie nature, de ce qu’est l’amour vrai, identification à la souffrance, à la peur, à la personnalité composée aussi de l’inconscient. 
Ceci dit, nous sommes tous dans ce processus d’apprenti-sage et moi-même je dis aussi des conneries, suis injuste, leurrée par la peur et les à priori. 

En devenant plus conscients de la composition de notre psyché, en amplifiant l’amour véritable de soi, par le lâcher prise, l’acceptation de ses « défauts », on devient plus tolérants. L’expérience nous libère de la vision irréaliste qui voudrait que tout soit ou tout blanc ou tout noir. De même en affinant ses perceptions et en se connaissant, on n’a plus ce regard si tranché.
La connaissance intime de soi révèle tout le potentiel divin, c'est-à-dire notre capacité d’aimer, d’embrasser d’unifier, de communier et ça libère considérablement. 
On apprend à trouver le juste milieu en amenant en son cœur tout ce qui nous trouble, on libère le sage intérieur. Par l’expérience, on acquiert une confiance en soi qui n’est plus basées sur la peur et le besoins qu'elle génère. On apprend à s’aimer vraiment et ainsi à ne plus chercher la reconnaissance extérieure, ce qui amplifie la confiance en soi, en sa guidance intérieure, son intuition. 
Puis de cette façon on osera de plus en  plus être soi-même. Ce qui nous permettra de constater que ce que nous sommes est unique mais pas supérieur aux autres. Unique par ses particularités, ses défauts et qualités associées, par une combinaison spécifique d’énergie qui amène un plus à l’ensemble.

Et quand la confiance en soi est solide, on n’a plus besoin d‘images, de support, de représentation, de connaitre ses incarnations passées, sa lignée stellaire, ses origines divines. On le sait tout simplement mais on n’a pas besoin d’avoir des détails à ce sujet puisqu’on ne doute pas qu’une fois passée le voile de la peur, de la mort, tout ça reviendra à notre mémoire. 
C’est utile pour s’aimer davantage, accepter son incarnation présente mais ça peut aussi nous éloigner de la vraie vie, de notre raison d’être ici. Puis en s’incarnant dans la réalité, en notre propre corps, en apprenant à reconnaitre et à assumer ses besoins véritables, on comprendra que notre unique « mission » c’est d’être Soi, un ensemble complet de multiples dimensions, énergies.
Et la vie, les autres nous ramènent à l’humilité, la simplicité, à faire retour en notre propre cœur pour l’interroger. Comme on a plus besoin à tout prix de reconnaissance puisque note amour propre n’en dépend plus, on ne va pas s’éparpiller, on n’attirera plus de 'prédateur', de vampires énergétiques. On n’aura pas non plus de haine à leur égard parce qu’on aura reconnu que nous aussi nous sommes parfois ramené dans la peur, le jugement et l’inconscience.
Quand on se donne le droit à l’erreur, non seulement on ne rompt pas le flux d’amour en soi mais en plus on est beaucoup plus souple avec les autres. Puis comme on a expérimenté la délivrance, comme on a goûté au pouvoir régénérateur, pouvoir de transmutation de soi-même, par l’amour, on sait que l’autre peut aussi le vivre. 
Mais, on ne cherche plus à, l’obliger à changer, on fait confiance à sa propre lumière et l’amour qui est en lui. Même si l’étincelle est minuscule, on sait qu’elle a le pouvoir de s’embraser, de devenir un feu grandissant.
Quand on comprend le pouvoir de l’acceptation appliqué sur soi-même, on aura cette même attitude vis-à-vis de l’autre. Ce qui ne veut pas dire qu’on va l’autoriser à nous faire souffrir mais comme on a plus besoin d’être validé par l’extérieur, on osera dire stop.   

Je voulais au jardin parce que là encore, tout le temps que je passe sur ce blog, n’est pas juste mais quelque chose m'amène à me centrer. Derrière l’idée d’être en mission pour les autres, se cache encore le besoin de reconnaissance mais au lieu de le nier, de m’en défendre, je continue de faire le ménage intérieur. Je le reconnais l’accepte et alors mes gestes changent, mes priorités ne sont plus les mêmes. 
Comme tout le monde, j’ai envie de contribuer, de participer à la libération des vieilles croyances, mais je fais confiance aux élans de mon cœur et n’essaie pas d’anticiper, je laisse venir, infuser. Je sais qu’il me reste encore à libérer l’inconscient de ces vieux programmes et ce sont mes rêves qui me l’indiquent. Mais je n’en fais pas une science, une connaissance à vendre pour répondre au besoin légitime de l’humain de comprendre ce qu’il est.
C’est à chacun de se reconnaitre, d’apprendre à s’écouter et d’interpréter pour lui-même, ce qu’il perçoit et ressent. Il y a des signes communs puisque nous sommes constitués pareillement au niveau anatomique, physiologique, psychologique mais nous sommes aussi uniques de par notre vécu, notre sensibilité, nos expériences et la façon de les vivre, de les interpréter.

Bon, encore une occasion de se centrer, d’appliquer la théorie sur le terrain ! 
Je vous livre le processus en directe live ! 
Je suis bien remontée par le comportement débile du voisin de jardin qui vient de mettre une petite bordure pour délimiter son territoire entre mon côté et le sien ! Au passage, tout ce qu’il y gagne c’est de me faire chier, d’empiéter sur mon coté alors qu’il ne cultive pratiquement rien dans son jardin et quand c’est le cas, il laisse tout pourrir sur place puisqu’ils mangent des surgelés. Il vit avec une femme dépressive qui ne fait rien de la journée donc il se tape le ménage, la bouffe, bref il joue les larbins ! 
Son comportement à mon égard est une projection de son incapacité à poser des limites dans sa propre maison alors il bricole sa petite barrière pour s’affirmer mais il se trompe de cible !
Première réaction, explosion de colère et certitude d'avoir raison de réagir comme ça puisque mon raisonnement est "logique" mais comme ça me met très mal à l'aise intérieurement d’autant plus que je comprends sa détresse et aussi l’inutilité de son geste, je décide de me poser. Peu à peu, je me calme et cherche comment agir. 
Déjà, en théorie, ne pas réagir en sa direction, c'est-à-dire gérer tout ce qui remonte en moi afin d’y voir plus clair est un premier pas. Puis quand je serais calmée, des idées viendront. 
La logique veut que j’arrive sur la fréquence de la compassion, du cœur, que je remonte l’échelle émotionnelle, en laissant s’exprimer tout ce qui remonte en surface, en l’amenant dans l’espace du cœur. 
Bon ça c’est la description du processus de libération, reste à l'appliquer. 
Je ne vous cache pas que pour le moment, je suis dans la phase expression qui n’est pas des plus softs. Mais dans toutes ces pensés qui viennent, il y a les réponses et la solution, elles me révèlent ce que je n’accepte pas en moi et qui a besoin d’être reconnu puis aimé sans conditions. Elles m'apprennent la maitrise mental et émotionnelle.

C’est toujours le même topo finalement ;  la colère face à la connerie humaine et plus particulièrement envers les hommes. Donc la colère face à ma propre connerie et mon côté masculin. La colère de me laisser piéger par les pensées/émotions alors que je sais comment je ‘devrais’ agir. 
Tiens je commence à rire de la situation qui est si pathétique finalement ! 
Ressort aussi ma difficulté à ne pas savoir comment agir, le décalage entre ce que je sais, ce que je veux et ce qui est. Le conflit conscient/inconscient, qui reflète la difficulté à accepter l’incarnation, les injustices du monde, la destruction. 
Là encore, ça reflète ma vision critique quant à ma façon de gérer les choses sur le mode inconscient/réactif

Mais je ne suis pas prisonnière de mon inconscient et une fois de plus ce qui sort, s’exprime librement s’apaise, et se libère si je ne tente pas de m’y accrocher;
Soit en nourrissant la colère, en m’identifiant aux pensées. Le mode de libération de l’inconscient de désactivation des programmes de 'l’ancien monde', se réalise par le lâcher prise.

Donc accepter tout ça, accepter d’être humaine, incarnée, ici et maintenant. 
C’est exactement le même schéma que pour les chemtrails ; une agression extérieure et la recherche de solution par le raisonnement sous l’effet de la colère n’arrange rien. Ne fais pas évoluer les choses mais me maintient dans la position de victime impuissante.  

Déjà, la vibration n’est plus du tout la même ; je n’ai plus de colère mais je bloque encore sur le ‘quoi faire’. J’ai envie de lui dire son erreur, qu’il perd son temps et son énergie inutilement mais comment faire pour qu’il entende sans se braquer ? 
Puis est-ce légitime que j’intervienne dans sa vie ? 
Après tout, je m’en fous, si sa barrière me gêne pour bêcher, je peux la faire sauter ! Bon, ça n’est pas non plus une solution…Respire, calme toi ! 
En plus je viens de me faire un café ! Mais ça permet à la colère de se vider, de l’extérioriser sans chercher à la nier par des raisonnements si logiques soient-ils. 
Parce que c’est clair que le mental est vite dépassé, même si celui-ci est développé, d’ailleurs justement s’il est trop capable de compréhension et d’analyse, son raisonnement reste cloisonné dans le mode survie, bien/mal, conflictuel, comparatif…

Quelques nouvelles façon de traiter la situation se dessinent mais c’est encore flou puis tant que le mental essaie de résoudre le problème, rien ne changera vraiment. 
Je peux essayer de lui expliquer gentiment la situation mais quelqu’un qui est accroché au besoin d‘avoir raison ne peut pas entendre. 
Je dois encore ramener le tout à ma seule responsabilité, et revenir à l’instant présent. Dans quel état je suis, ici, maintenant ? Est-ce que je suis en paix ? Non. 
Et-ce que j’ai de la joie, de l’enthousiasme à aller au jardin ? Non pas encore.

Au passage, je peux voir que l’affirmation et l’expérimentation se suivent, c’est immédiat ; Je dis ma foi et je suis mise en situation directement. 
J’en déduis qu’il me faut accepter ce côté « moi je sais » qui est plutôt arrogant et équilibrer encore cette envie d’aider, d’enseigner. 
'Trouver' le juste milieu entre contribution et ingérence; entre "je n’ai pas à vouloir intervenir dans la vie des autres" et "chacun sa merde"; entre "j’ai envie de contribuer à l’élévation des consciences" et "la certitude que chacun est guidé par sa propre conscience".

En observant les animaux et leur façon d’enseigner, puis les parents et leurs enfants, je peux voir que l’exemple est plus formateur, pédagogique, que les discours.
Je repense à la CNV, communication non violente, qui décrit le processus idéal du mode de communication avec les autres. Mais je n’ai pas envie de passer des heures devant l’ordi à écouter des vidéos, le jardin m’appelle malgré l’épaisse couche de nuage qui se forme et se densifie lentement mais sûrement. 
Je crois que je vais laisser tomber le projet jardin ce matin, enfin, ce midi parce qu’avec tout ça, il est déjà 12h30 !

Petit rappel au niveau énergétique ; la pensée se projette et impacte sur moi-même et sur mon environnement. Puis je révise mes priorités ; je veux vivre en paix, dans l’amour inconditionnel, je suis "accroc à l’amour", j’aime cet état d’être. 
Comment faire ? J’élève ma fréquence vibratoire ; je me pose, respire calmement et demande au mental d’observer ce qui se passe en dedans. 
Bon, pour ça, j’ai besoin de m’allonger, de fermer les yeux. Tiens, des images de mon ‘rêve’ me reviennent en mémoire. Je suis une femme et je vais de maison en maison à la recherche d’une proie qui succombera à mon pouvoir de séduction ! (C’est ce qui en ressort schématiquement, je ne vais pas narrer en détail ce qui n’appartient qu’à moi, j’arrive enfin à garder secret quelques aspects intérieurs intimes).

Tout ce qui m’horripile consciemment mais que je porte tout de même au fond de moi, m’est révélé dans ce ‘rêve’. L’effet est amplifié par la journée d’hier, déclarée ‘journée de la femme’ ! Là encore, ça remue dedans, ça brasse l'énergie d'injustice ! 
Bon il est clair que les énergies, sexuelles, féminine et masculine, cherchent à s’harmoniser.

Comme je n’arrive pas à aller m’allonger et comme je ne veux rien forcer, comme je ne veux pas me faire violence, je suis l’élan, l’envie du moment qui me pousse à visionner la vidéo que j'aie sélectionnée parmi les posts de mes amis sur google. 
Un premier truc, ne pas s’agacer de voir et d’entendre quelque chose que je sais déjà ! Du moins, observer ce qui vient en tête. Je suppose que l’impatience, l’agacement vont surgir…
« Reprendre confiance en soi » publié par "La magie en soi"



Je copie-colle la présentation de la vidéo :
« Une façon efficace pour retrouver la Confiance en Soi, se débarrasser durablement de cette fameuse boule au ventre, à la gorge, des peurs, des blocages. Apprenez comment gérer ses émotions efficacement, reprendre contrôle sur sa vie en relâchant toutes ces ressentis négatifs qui nous submergent et qui nous laissent parfois démunis ».

Il a fallu que je corrige les fautes…Encore le côté perfectionniste qui demande à s’équilibrer…Puis accepter le fait que je décortique tout…Et ma difficulté, à la limite de l’orgueil à écouter les autres…Après tout, je veux voir, être consciente et bien je suis servie…
J’ai fait cet exercice en l’adaptant à ce que je suis, à la situation du moment qui finalement fait ressortir ma difficulté à lâcher prise et à accepter ce fait. J'ai donc formulé la phrase suivante ;« Avec tous mes défauts, ma difficulté à lâcher prise, je m’aime infiniment, entièrement, inconditionnellement »
Je vais essayer de penser à refaire cette ‘ronde de taping’ régulièrement parce que j’ai validé son efficacité. Puis comme il n’y a pas de hasard et que je suis tombée sur des articles et même un mail qui parle de l’EFT, je le prends comme une invitation à ancrer plus profondément le changement intérieur, en utilisant cet outil. 
Je vais publier un article qui explique clairement le procédé. Une façon de me le remémorer tout en partageant. Ce qui nourrit en même temps le besoin de transmettre.

Mon état d’esprit n’est plus du tout le même et des pensées de gratitude envers ce que la vie me propose, commencent à émerger !
15h30, Je mange enfin! Je suis allée chercher du persil au jardin et la vue de la 'barrière' n'a suscité aucune réaction!

Le processus a été encore long mais efficace et c'est tout ce qui compte! 
Puis, je n'ai pas eu recours au réflexe médicaments! La maitrise s'installe!


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci