source inconnue, image trouvée sur google+ |
Ce
matin, à nouveau, je retrouve la sérénité et la fraîcheur matinales qui sont propices
à la guidance de l’âme et au centrage. C’est presque devenu une habitude de
faire appel aux dimensions qui me constituent afin de créer l’harmonie. Je m’adresse
tout autant à la source, qu’à mon âme, à mes différents corps et aux énergies
féminine et masculine. Plutôt que de voir ce que pensent les autres du travail, j’ai
posé la question à cet ensemble complexe qui me constitue afin de trouver dans l’unité,
la façon de les nourrir, qui corresponde à chacun d’eux. J’hésite à
téléphoner au producteur de vin bio pour savoir s’il y a de la place pour les
vendanges parce que ça fait pas mal de route. Mais, d’un autre côté, comme le
jardin peut se passer de moi la journée puisqu’en deux heures, arrosage et
cueillette peuvent être faits, le soir...
Plus ça va et plus je me dis que je ne
suis pas prête à transmettre ce que je connais, par expérience. Il me faut
encore acquérir plus de confiance en soi et de maîtrise des énergies. C’est
peut-être aussi un sentiment d’indignité qui me freine ou encore une exigence
de perfection mais je me dis que c’est plutôt la nécessité d’être suffisamment
affirmée. L’assurance en soi ne naît pas du vide, (quoi que), elle se cultive tout comme l’amour
de soi bien que cette énergie soit la base, le fondement de chaque être.
Ce ne sont
pas tant les gestes ou les comportements qui « détruisent » une
personne mais la motivation qui est derrière. Tant que je culpabilisais à me
dire que je nourrissais la victime intérieure, les pulsions de mort...j’amplifiais
l’effet négatif de mes addictions. Maintenant que je sais que celles-ci
comblent la dépendance affective maternelle mais aussi celle à la source, donc au "père", en
cultivant l’amour de soi par le non jugement, l’équilibre n’est pas rompu, l’amour
circule librement apportant la guérison des cellules.
Puisque
l’être est en recherche permanente d’équilibre, il est important de ne pas se
faire violence en essayant de changer à tout prix mais plutôt d’observer notre
façon de faire et une fois que l’on comprends le sens, la croyance qui fait
agir, on peut changer celle-ci, en douceur, par la prise de conscience et l’envie
de s’aimer mieux.
Rodney Smith |
Par exemple, ça n’est pas parce que j’ai vu que j’étais
irresponsable vis-à-vis de mon corps physique, par ma consommation de produits
nocifs et le fait de ne pas travailler, que je vais changer du jour au
lendemain. Mon refus inconscient de me prendre en charge vient de la peur
de choisir et de se planter, tout autant que des blessures non guéries de l’âme. Je peux commencer par ne pas
juger la situation, l’accepter comme un moyen temporaire choisi par mes corps
pour trouver l’équilibre et leur parler afin que chacun d’eux se cale sur les
nouvelles croyances. Mon âme me guidera vers les techniques, les personnes, les
situations qui m’aideront à évoluer. Quand nous vivons quelque chose de
désagréable, c’est qu’une part de nous veut rester dans l’inconscience ou que
nous ne sommes pas prêt à nous regarder nus. En amplifiant l’amour de soi, par
l’acceptation, peu à peu, les choses cachées sont dévoilées en douceur et tant
que nous n’opposons pas de résistance en niant ce qui est, en jugeant ce qui
arrive, la scène désagréable n’a plus lieu d’être.
Quand nous prions pour
évoluer, il est tout à fait logique que notre divinité intérieure nous montre
ce qui cloche, ce qui nous empêche de faire circuler l’amour à l’intérieur et
entre nos corps. Espérer voir le bel être de lumière que nous sommes en réalité, nous maintiendrait dans le rejet des aspects plus dense de notre être qui sont indispensables à l'incarnation. Quand on sait cela, on accueille plus facilement ce qui arrive
et on peut même remercier d’être amené à plus de compréhension. En étant
authentique avec soi-même, en cessant de se mentir, de fuir la réalité, on a
une vision des choses beaucoup plus juste. Ce qui bloque le processus naturel
de guérison, c’est l’auto-critique, le jugement, la culpabilité, le rejet de la
part de soi qui n’est pas comme on le voudrait. Mais elle ne fait que dénoncer notre
manque d’amour envers nous-mêmes, notre désir de perfection par rejet, par
division. Il n’est pas mauvais de vouloir évoluer, au contraire mais si on le
fait en niant la vérité, en refoulant ce qui ne va pas, on se renie et le
déséquilibre s’installe.
Nous
avons laissé notre ego nous diriger jusqu’à maintenant et il est normal que le
fait de vouloir laisser le cœur diriger nos vies, soit long à mettre en place.
Ses
stratégies de manipulation on été motivées par son souci de nous éviter de
souffrir. Mais la douleur fait partie de la condition humaine, personne n’y échappe.
La difficulté nous rend plus fort. Ce qui fait la différence, c’est la façon dont nous l’envisageons. Soit nous
percevons cela comme une injustice, soit nous y voyons une occasion de nous
élever. En ne focalisant pas dessus, en ne l’amplifiant pas, elle ne créé pas
de souffrance.
La mort,
la perte, la déception, les maladies, les douleurs physiques, psychologiques,
émotionnelles ont toutes un message à nous délivrer. Rien n’arrive par hasard.
Quand on
est convaincu d’être sur terre pour s’éveiller, grandir, devenir responsable,
on envisage les choses dans une perspective qui nous permet de discerner la
leçon à retenir dans toute situation.
Vouloir
trouver tout de suite le sens de celle-ci, c’est encore vouloir forcer les
choses. Il est nécessaire de laisser chaque corps s’exprimer, se vider de la
charge émotionnelle créée par l’événement, avant de pouvoir tirer des
conclusions, avant de trouver le sens de la situation. Tant que nous restons pris
par le mental ou l’émotionnel, notre vision est faussée. Quand on apprend à s’aimer,
on comprend que l’humilité est indispensable. Accepter de ne pas être parfait,
se donner le temps de digérer, tout ceci fait partie du processus de guérison,
d’élargissement du cœur et de la conscience.
Voici la liste des stratégies de
manipulation de masse qui sont les mêmes que celle que notre ego utilise afin de nous éviter la souffrance. Enfin,
ça, c’est ce qu’il croit. Il ne fait pas les choses pour nous nuire, il agit
selon ses connaissances, selon le passé, les expériences, la compréhension qu’il
en a et les projections qu’il fait. Il obéit à la mesure de sa création est il
est donc inutile de le diaboliser, de l’accuser. Prendre conscience de sa façon
d’être, est utile afin de ne pas tomber dans le panneau. Si on le critique, c’est
qu’on s’identifie à lui.
Arthur Szygulski |
Les 10
stratégies de la manipulation de masse
ces stratégies sont construites sur la base de l'ignorance de la population, tout comme l'ego qui nie notre aspect divin créateur, notre lumière. Il se croit seul maître à bord et agit en fonction des peurs qu'il nourrit grassement. Je vous laisse comparer.
Stratégie
de diversion:
Détournement
de l’attention du public des problèmes importants, des décisions prises par
l’élite, des connaissances essentielles, par la diffusion intensive de
distractions et d’infos (people) secondaires qui stimulent l’émotionnel.
Stratégie
du problème et de la solution (ou problème-réaction-solution)
On créé
le problème qui suscite une réaction du public, toujours au niveau de
l’émotionnel et de la morale, qui sera en demande d’une solution et capable
d’accepter celle-ci même si elle limite les droits. Attentats, crise
économique...
Stratégie
de la dégradation :
L’application
progressive d’une mesure inacceptable sur une longue période.
La même
mesure appliquée brutalement provoquerait une révolution.
Chômage
de masse, précarité, délocalisations, salaires à la baisse, flexibilité...
Stratégie
du différé :
Faire
accepter au public une mesure impopulaire en la projetant dans le futur en la
présentant comme douloureuse mais nécessaire. Jouant sur l’espoir d’un monde
meilleur qui éviterait le sacrifice.
Stratégie
de l’infantilisation :
S’adresser
au public comme à des enfants, dans le discours, les arguments, le ton et
l’utilisation de personnages débiles. La réaction sera très probablement celle
d’un enfant, par effet miroir. Publicités, infos. Exemple pub pour l’euro présentée
par une gamine de 14 ans.
Stratégie
qui consiste à faire appel à l’émotionnel :
Pour
empêcher le raisonnement, le sens critique en jouant sur l’inconscient
collectif, les peurs, la morale...La musique des dents de la mer, la même que celle
du journal d’infos de 13h...
Stratégie
qui consiste à maintenir dans l’ignorance et la bêtise
Rendre
incompréhensible à la majorité, les méthodes et technologies utilisées pour
l’asservir. Élargir le fossé entre les classes sociales. Les lois, les * et les termes dans les
contrats d'assurances, ceux de nos fournisseurs d'accès Internet...
Stratégie
d’encouragement de la médiocrité :
Rendre
populaire la bêtise, la vulgarité, l’ignorance...Par les médias, les pubs, la
télé réalité, où on associe « connaissance » à « prise de
tête ». Programme culturels lourds, indigestes qui demandent une certaine
culture. Manque de simplification ou complexification de sujets.
Stratégie
de la culpabilisation :
On rend le peuple responsable de son malheur par son manque de qualification,
d’intelligence, de capacités, d’efforts...On le pousse à se dévaloriser, à
culpabiliser pour l’amener à un état dépressif empêchant toute action, révolte.
France,
pays de la révolution, premier
consommateur d’antidépresseurs...
Stratégie
qui consiste à mieux connaître l’individu que lui-même
L’élite
bénéficie des connaissances scientifiques acquises qu’elle garde secrètes; la psychologie, la puissance de la psyché, la biologie, la neurobiologie...
Sachant
que le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, je me suis
« amusée » à lister ces stratégies de manipulations de masse
utilisées par l’élite, pour mieux connaître la façon d’agir de mon ego. Je me
répète encore parce que je suis convaincue que le monde pourra changer par la
prise de conscience individuelle. L’accusation de soi ou de l’autre maintient
dans l’illusion de la séparation, dans l’inconscience et le reniement de notre responsabilité
en tant que créateur de notre vie. Une fois de plus, il n’est pas question de rejeter
l’ego qui ne fait que son job mais d'en devenir conscient.
Je doute
qu’on puisse le déprogrammer mais au moins, en ne s’identifiant pas à lui, tout
en l’aimant pour ce qu’il a de bon, on trouve la paix du cœur. Il nous permet d’avoir
conscience de notre unicité et ça, c’est quelque chose d’essentiel à l’incarnation.
Maintenant, être éveillé, c’est prendre conscience de ces stratégies et d’oser
fouiller l’inconscient afin d’en extirper les fausses croyances.
Pour mon
rendez vous avec l’assistante sociale, plutôt que de flipper ou d’y voir une
pression, j’y vois l’occasion de m’affirmer, d’être encore plus authentique et
lucide. Je pensais appeler en urgence la personne du conseil général afin de
déterminer comment mettre en place le service que je veux proposer mais je me
fie à ce que je ressens. Bien que je sache que ma voie est celle de la
transmission des clefs de guérison, je sais aussi que je ne suis pas encore prête.
Ce n’est pas la peur qui me fait reculer mais une certaine lucidité. Il n’est
pas question pour moi de faire n’importe quoi, d’induire les gens en erreur. Celui
qui demande une aide bien qu’il puisse la trouver en lui-même, fait déjà un pas
vers la confiance en l’autre et donc en lui-même. C’est à moi ensuite, d’expliquer que chacun choisi
de vouloir guérir ou non. Qu'il est plus confortable pour l’ego de se maintenir
dans l’inconscience et la déresponsabilisation. Bon je ressasse !