Depuis
hier, je suis décalée dans le temps, je pensais qu’on était samedi, pour cette
raison, j’avais décidé d’aller au marché et c’est la boulangère qui m’a ramenée
au présent. Heureusement que j’ai passé beaucoup de temps dans la salle de
bain, ce qui m’a obligée à revoir mon planning sinon je serais arrivée sur une
place déserte ! Et aujourd’hui, rebelote, j’ai dans l’idée qu’on est
dimanche ! Il y a quelque chose en moi qui se libère, se détend mais qui
côtoie l’habitude de courir.
La conscience et l’inconscient ne sont pas encore
en phase mais ça ne suscite aucune colère, tristesse, sentiment de perte ou
encore des critiques. Et pour le moment ça me va bien, je n’ai pas envie de
forcer quoi que ce soit, j’accepte ce décalage naturel qui m’invite juste à
être plus présente à mon corps physique, à l’instant.
Ce n’est qu’une question
d’équilibre, de stabilité que je ne vais pas tenter de créer mentalement en
expliquant par exemple à mon mental, l’importance d’être alignée, centrée,
ancrée…
Je continue de suivre l’élan du moment et d’écouter les idées spontanées,
éclairs, qui se manifestent lorsque le mental est en paix. Je continue de
« consoler » l’enfant intérieur s’il manifeste le sentiment
d’injustice, sachant que c’est mon aspect pensant-émotionnel qui se stabilise
dans l’acceptation de ce qui est.
J’ai encore quelques résistances mentales
mais mon âme me guide toujours à revenir au cœur, à calmer les pensées et les
émotions mais c’est beaucoup moins intellectualisé. C'est-à-dire que je n’ai
plus besoin de « parlementer » avec les aspects intérieurs. Je fais de
plus en plus confiance à la vie, aux différents corps qui me constituent et aux
énergies masculine et féminine qui ne sont plus trop en conflit. Mon sommeil
semble aussi profiter de cette acceptation générale parce que mes nuits s’allongent de
plus en plus.
Je
profite de cette paix intérieure, du calme émotionnel et même parfois du
silence mental. J’éprouve encore le besoin de m’ancrer, de me centrer quand je
vais dehors mais ça n’est plus motivé par la peur.
J’ai commandé le dernier livre
de Joéliah, le quatrième tome des "rayons sacrés" mais je l’ai fait pour nourrir la joie de mon
enfant intérieur, comme on achèterait une boîte de crayons de couleurs à son
enfant pour qu’il puisse développer son imagination et être dans la détente, la joie d'être reconnu et accepté.
Se réconcilier
avec tous les aspects de soi, en toute connaissance de cause, c'est-à-dire en
sachant que chacun d’eux est important, ‘valable’, qu’ils participent à
enrichir ma vie et qu’ensembles, dans la cohérence, ils m’apportent
l’intégrité, la complétude de l’être multidimensionnel que je suis. Je les
considère comme des facettes du diamant que je suis, des énergies qui
s’assemblent et se complètent lorsque je suis dans mon cœur, dans l’amour,
l’acceptation, le lâcher prise ; la détente mentale.
Les vidéos de Bryon
Katie ont favorisé cette paix intérieure et le fait que je tombe dessus
seulement maintenant alors qu’elles sont en ligne depuis un certain temps, me
confirme une fois de plus qu’on reçoit les infos qui nous permettent de faire
un pas de plus dans l’amour, la sagesse, en parfaite synchronicité.
Ce qui
démontre aussi la réalité de la guidance intérieure, des lois universelles de résonance, d’attraction, le
phénomène de projection, de rayonnance énergétique, le fait que nous soyons des
êtres d’amour et de lumière, habitant momentanément un corps de chair.
La
connexion consciente à la cellule mère s’est ajoutée à mon rituel quotidien qui
est maintenant systématique dès que le trouble apparait. Je n’appelle pas à
guérir à tout prix mais fais en sorte d’activer l’amour en moi, la Vie plutôt
que la survie, c'est-à-dire de ne plus nourrir la peur mais de l’observer
simplement quand elle se manifeste sous un de ses multiples aspects que je
reconnais avec de plus en plus de facilité.
La peur n’est plus une barrière
lorsqu’on la considère avec neutralité, lorsqu’on ne s’y oppose pas en la niant
par exemple ou en essayant de l’éliminer.
Le fait de l’accueillir en soi, dans
le calme, la confiance, permet d’en comprendre le sens, le message mais on n’est
pas non plus obligé de passer par la compréhension intellectuelle.
Si on fait
confiance à son âme, si on est convaincu qu’elle n’est pas éloignée, séparée de
notre personnalité mais qu’elle est tout simplement soi-même, l’image symbole,
l’idée spontanée, la guidance arriveront d’elles-mêmes.
Comme hier quand j’ai constaté que
je commençais à courir pour assumer le planning que je m’étais fixé. Je me suis
posée, j’ai respiré calmement pendant quelques secondes, le temps de retrouver
la sérénité intérieure puis j’ai révisé mes priorités et en ai déduit que je
devais alléger ce planning trop chargé.
J’ai toujours vécu dans l’urgence, dans
la survie, par peur, de ne pas avoir assez de temps, de ne pas être à la
hauteur, par besoin de me valoriser à mes propre yeux ou à ceux ces autres, ce
qui revient au même, alors il faut du temps pour changer de mode de fonctionnement pour que ça devienne automatique de vivre depuis le cœur.
Le fait d’intégrer l’amour en soi par l’acceptation de ce
que l’on est en totalité, libère de la notion de besoin, d’obligation, de devoir. Puis
quand le mental a intégré les principes de lâcher prise, d’acceptation, quand
il cesse de se demander pourquoi les choses ne sont pas comme il le
souhaiterait, et ce, par la répétition du processus d’accueil des émotions, le
retour au cœur, à l’amour, devient un réflexe. Il me faut encore quelques
fois, le recadrer mais en quelques mots, il est apaisé et l’intuition prend le
relais.
Le
mental ou l’ego comme le nomme certains, est cette part en nous qui
s’interroge, qui veut savoir comprendre et c’est une très bonne chose seulement
si on s’identifie uniquement à lui, on sera baladé justement au fil de ses
interrogations et de ses « compréhensions ».
Un coup ‘oui’, un coup
‘non’, ce qui donnera la sensation d’être sur des montagnes russes.
Le mental
et l’émotionnel fonctionnent en binôme.
Parfois ce sont les émotions qui
amènent les questions et parfois c’est l’inverse, les pensées suscitent des
émotions. Mais dans les deux cas on est soit dans l’amour soit dans la peur.
Quand le mental est apaisé, quand il se laisse guider par le cœur, ce binôme
n’est plus excité pour peu qu’on ait épuré le corps émotionnel. Parce que si ça
n’est pas le cas, on aura bien du mal à ne pas cogiter et donc à vivre des
émotions associées aux pensées.
Puis quand ce couple est libéré de la peur,
quand les pensées-émotions qui étaient enfouies dans l’inconscient ont été
libérées, on ne revient plus dans le passé, on ne nourrit plus la souffrance ni
les rôles qui s’enclenchent systématiquement lorsqu’on a peur d’être soi-même.
Être authentique, ça se réapprend et ça se cultive. La guérison de l’enfant en soi
libère les énergies de la spontanéité qui ne sera plus au service de la peur,
de la réactivité.
Hier, une idée m’est venue en tête à propos de l’enfant
intérieur, du fait de personnifier ces parts blessées en soi et j’y ai vu un
autre aspect important de ce processus, celui de consoler ses parts, de les
reconnaitre, de les laisser s’exprimer en soi, afin qu’elles soient libérées.
Et pour le coup, le système de fonctionnement du mental a été utile.
Puisque
celui-ci se réfère au passé, il peut aisément se souvenir ce que c’est que
d’être un enfant frustré mais aussi, l’état d’esprit qu’il a et ces besoins.
Un
enfant blessé n’a que faire des théories, il veut juste être consolé, entendu,
reconnu, validé et accepté tel qu’il est. Un parent ne va pas expliquer le
fonctionnement de la pensée conscient-inconsciente à sont enfant qui est en
colère.
Il va d’abord le calmer, le prendre dans ses bras puis éventuellement
lui expliquer comment gérer ses émotions.
Pour la conscience, le mental est
l’aspect enfantin de la pensée et elle va insuffler sa lumière afin qu’il soit
éclairé, qu’il puisse se développer. Qu’il puisse recevoir l’intuition, s’y
associer et ceci se réalise dans le cœur, l’acceptation de ce qui est.
Quand on
accepte les choses telles quelles sont en soi, elles ne restent pas en l’état.
Le seul fait de dire ‘oui’, permet à l’énergie de la conscience christique,
divine, de pénétrer le mental et de l’instruire au travers de l’âme, de
l’intuition. Puis dans le cœur, tous les corps s’harmonisent et s’alignent à la
volonté de l’amour en soi.
La volonté ou la conscience associée à l’amour ou
l’âme, sacralisent, imprègnent le masculin et le féminin en soi, qui se
manifesteront à l’image de la source père-mère, selon une vibration élevée, dans la paix, le respect mutuel, l'entente cordiale.
Bon,
le jour s’est levé dévoilant un ciel gris-noir, une brume épaisse qui va
m’obliger à rallumer le poêle. Je sature un peu de devoir chauffer parce que ça
fait beaucoup de poussière, ça jaunit les murs, les tissus... Du coup, je ne
suis pas motivée à faire le ménage de printemps. C’est encore grillé pour aller
au jardin !
Bon, c’est comme ça ! Je vais activer la joie et cette
clef piochée à l’instant me confirme la pertinence de cette envie. Je n’ai pas
pu voir l’éclipse hier tellement le ciel était couvert et ça dure depuis une
semaine. J’ai chanté régulièrement le cantique « grâce au soleil en ton
cœur, il t’es permis de changer les ténèbres en clarté ».
En même temps,
ça permet d’accepter les circonstances de la vie, de calmer le mental qui
continue de croire qu’il peut changer le monde.
Et de se souvenir que mon
pouvoir, c’est celui de gérer mon propre monde de décider si je me laisse
influencer par l’extérieur, si ce qui se passe, si le comportement des autres,
ont du pouvoir sur mon état d’être.
Alors j’accueille la tristesse et clique
sur le lecteur de musique ; je choisis de nourrir la joie en moi. La
chanson qui passe à l’instant où j’écris ces mots, c’est Tiken Jah Fakoli qui
dit quand nous serons unis…ce qui me renvoie à la seule chose qui compte
maintenant, c’est d’être uni intérieurement ! Je n e prête pas attention aux autre paroles qui disent; ça va faire mal parce que je ne veux plus nourrir la souffrance qui vient du fait de lutter. Puis si mon âme a choisi de vivre dans un pays de paix, de liberté (même si c'est très relatif...) ça n'est pas par hasard et pour honorer ce choix de pouvoir vivre ce parcours spécifique de retour en soi et de changement en douceur, ne ne m'éparpille pas dans des luttes internes ou externes.
Maintenant, c’est « Let
it be » des Beatles !
Clef
442
« Il
faut absolument que vous intégriez beaucoup plus la joie, quoi qu’il
arrive !
La joie est une énergie d’une très grande vibration qui vous
élève.
Essayez
de chanter, de siffler, de fredonner, c’est est très important !
La joie
fait barrage à la peur, la joie ne laisse pas s’exprimer l’énergie de la
peur ! »
Bon, je commence la journée par me caler sur la
joie, le chant, la musique aussi bien à écouter qu’à jouer, même si je ne suis
pas pro, je m’en fous, je ne joue pas pour être reconnue en tant que
‘musicienne’, ni même pour développer l’aspect technique, performance ou encore
pour faire un disque…Comme disait Thiéfaine pour 'répondre' à Léo Ferré, "Je ne chante pas pour passer le temps mais pour le rendre intéressant".
J’aime jouer de la musique, pour être reliée à mon cœur, mon
âme, pour donner la parole à mon enfant intérieur, pour associer mes corps, mes
énergies, développer la spontanéité, l’enthousiasme, unir l’être et le faire, pour
être Vivante.
Et comme pour faire écho, le prochain titre de la
liste aléatoire du lecteur, c’est Yannick Noah ; « si tu
savais »…mon frère, il suffit de donner, aimer c’est partager...Je n'ai trouvé qu'une version 'lyrics' parce que le reste, c'est inaudible
Du coup ça me motive à aller tout de même au marché…Je les veux mes légumes ‘bio’ ! Pas pour être intégrée au groupe de végétariens pour me croire spirituelle ou je ne sais quoi, non juste par amour pour mes cellules, mon corps physique, la nature, ma vraie nature, mon âme !
Maintenant, c’est Michel Berger « quelques mots
d’amour »…J’ai zappé Thiéfaine et suis allée jusqu’à Vivaldi, « La
primavera », eh, c’est le printemps ! J’accompagne quelques
courtes phrases au flageolet et rien que de me synchroniser avec ce titre,
ravive la joie ! J'ai dû en écouter plusieurs pour trouver la version qui me plait, celle qui est pêchue! J'ai trouvé les autres un peu trop mollasses...C'est le printemps, allégro! Même si aujourd'hui c'est la phase 'largo' qui prévaut dehors, dans mon cœur, c'est l'allégresse!
Et Los Jaivas, groupe de mon adolescence, une partie de mes
meilleurs souvenirs, qui parle de libre arbitre, du bonheur d’être libre, libre
de choisir la Vie, la joie, et la fatalité (qui n'est pas l'acceptation mais la résignation) qui n’est pas une option pour eux ni
pour moi... j'aime aussi la phrase qui dit "Seule notre âme sait ce qui est bon pour nous…"
Accepter ce qui est oui mais sans se faire happer
par la grisaille ambiante.
Los Jaivas – « Libre Albedrío » Le programme ne la trouve pas...il faut dire que certains passages sont un peu critiques (enfin selon ma compréhension)...mais je ne retiens que ce qui me correspond et le rythme "allègre".
Clef 952
« Vouloir
aller trop vite peut générer des perturbations car vous vous perdez en
vous-même, vous ne comprenez plus, vous n’avez plus la capacité d’accéder aux
parties extraordinaires de vous-même. Il faut donc laisser faire les choses en
étant ouvert, en étant dans l’acceptation de ce que vous devenez sans mettre de
barrages ».
Celle-là,
je l’interprète en me disant que de vouloir ‘s’améliorer’, ‘s’élever’ spirituellement, atteindre la pleine
conscience, est encore un désir de la personnalité humaine qui a besoin de
'faire' pour s’apprécier, de performer et de forcer les choses. Pour le moment
mon seul objectif, c’est d’être en paix, en joie et en amour à l’intérieur, être, tout
simplement, accepter tout ce que je suis.
Tiens
maintenant c’est « Ave Maria », un peu de douceur, de calme, ça fait
du bien ! Même si je ne comprends pas les paroles puisque c’est en allemand,
le son me plait.
Bon
une dernière clef et je publie ce texte avec les titres de musique, si je les
trouve sur Youtube…
« Ave Maria » Nina Hagen.
Le montage vidéo peut choquer certaines âmes
sensibles, attachées aux icônes religieuses…Je retiens l’idée que le
conformisme, le besoin de contrôle engendrent la confusion, les frustrations, les
perversions…les images sont belles et c'est la seule version que j'ai trouvée qui ne soit pas "classique". Il demeure des doutes en moi quant à la pertinence de ce choix et la 'peur' de l'effet qu'elle produira sur le lecteur...Une occasion d'accueillir et de libérer la peur de la critique...
La
chatte Bilou, s’est faite attaquer hier et boite d'une patte, j’ai été peinée par ceci puis
je me suis demandée ce que je pouvais faire pour éviter ce genre de situation.
Déjà, j’ai accepté les pensées-émotions qui se manifestaient ; la
tristesse, la culpabilité de vouloir nourrir les chats abandonnés et l’erreur
de mettre une gamelle sur la fenêtre puisque ça créé des conflits, le reflet
des personnages intérieurs de sauveur/victime et je suis passée à l’action.
J’ai donc retiré la gamelle en me disant que je devais donner la priorité à ma
« famille », une façon de revenir à l’humilité, de ne pas
s’éparpiller et d’accepter d’être frustrée de ne pas pouvoir vivre dans un
monde où tout le monde serait en paix…
Maintenant
le lecteur joue : « Toute la pluie tombe sur moi » extrait de la
B.O. du film « Forest gump »…ce qui me ramène à mon ‘pouvoir de
choisir’ la vibration sur laquelle je veux être. J’aime
mieux cette version que celle de Sacha Distel ou celle de Dean Martin (bof le
style et le rythme) et préféré les images d’arc en ciel plutôt que la version
live de B.J. Thomas, faut pas pousser quand même…
B.J. Thomas – « Raindrops keep falling on my
head »
La
version « live » pour ceux qui
aiment le style 70’s...et le bruit de la pluie, ça va, j'ai le son en vrai...
Cette fois-ci, une dernière
clef, il est déjà presque midi, mon heure favorite pour faire les courses, et le ciel est toujours aussi gris et pluvieux...il va falloir revoir mon planning...pas sure que les marchands ambulants aient étalés leurs stands...de tout façon, j'ai fait des courses hier puis j'ai tout le temps...
Clef
603
« Beaucoup
d’entre vous se sentent de plus en plus en décalage par rapport à la vie
actuelle à tous les niveaux, au niveau relationnel ou celui de vos
distractions, sauf au niveau spirituel. Ce décalage est réel et il se fera de
plus en plus sentir parce que vous n’êtes pratiquement plus dans la vibration
de la troisième dimension. Vous n’avez plus le même intérêt pour la vie et pour
tout ce qui vous entoure, parce que vous n’êtes plus dans la troisième dimension. »
Je
confirme ! Mais ça ne pose aucun problème et c’est un des avantages
d’avoir vécu toute ma vie en marge de la société. Bon pour le côté 3, 4, 5,
6…dimensions, c’est juste un repère mental nécessaire à la cohérence de ce
corps.
Puis
j’y repense, j’ai reçu le livre de Bruce Lipton en double puisque je veux en
offrir un exemplaire à ma mère…
Mais là encore, en commençant à le lire, j’ai vu
tout ce qui allait la déranger, le discours un peut trop connoté par les mots
« amour », « Gaïa », la présentation trop personnelle, les
remerciements qui introduisent le livre qui pourtant est construit sur un
raisonnement scientifique…
Perso, j’y vois un équilibre entre cœur et raison
mais la connaissant, ça risque d’invalider les thèses scientifiques…et je me
demande de plus en plus si mon désir n’est pas une fois de plus de la
convaincre de ma foi…
Tout
ce que je sais, c’est que je ne l’ai pas commandé en double par hasard mais je
commence à douter du destinataire de ce que je considère comme un magnifique
cadeau ! Je verrais bien comment ça évolue mais pour le moment, je vais
consoler l’enfant intérieur qui visiblement a besoin de reconnaissance.
Je
rigole en me voyant lui dire : « mais je suis ta mère », mais me
souviens de ce que je viens d’écrire plus haut, il a juste besoin d’attention,
de tendresse et de présence !
Accepter
l’idée que chacun est inspiré par son âme, selon ce qu’il est, en tant que
personnalité, selon son vécu, ses préférences…
D’ailleurs c’est aussi pour ça
que je ne réagis plus trop aux commentaires sur les réseaux sociaux. Le fait de
pouvoir m’exprimer sur ce blog est suffisant puis ça respecte l’autre dans le
sens où celui qui vient ici, l’a choisit et que ce soit par résonance depuis le
cœur ou depuis la peur, ne me regarde pas.
Une
autre vidéo de Byron Katie m’a confortée dans l’idée qu’en voulant aider l’autre,
on ne fait que nourrir l’amour en soi et développer la compassion, et ainsi guérir
la personnalité de ses souffrances passées…tout en aidant l'autre par les énergies que l'on porte et pas seulement par notre argumentation, notre force de conviction, et même nos croyances...
Byron Katie - "Le Travail peut être très drôle"
Il vous faudra peut-être activer les sous-titres, en cliquant sur le rectangle blanc (subtitles/cc), en bas, à droite du lecteur de la vidéo.
On sent, on entend qu’un travail de libération s’effectue
tant au niveau du mental qu’au niveau du corps émotionnel et c’est un ‘signe’
de guérison. Déjà, peu à peu, le discours change, elle arrive à rire d’elle-même
puis à communiquer ce rire qui même s’il est nerveux, arrive à
sortir et ainsi libère la charge énergétique de ‘je ne devrais pas dire’…
Le
plus drôle, c’est ce qu’elle dit à la fin…et la clarté qui émerge dans sa tête, la prise de conscience accompagnée dans la joie, la légèreté...
Je publierais d’autres vidéos d’elle…
C’est clair que la démarche première, celle qui motive à vouloir aider, transmettre,
est très égotique mais ça aussi, je le reconnais et l’accepte même si parfois,
je ris de moi-même quand je me relie et vois le nombre de ‘Je’ que j’utilise et
dont j’abuse…
De toute façon pour s’intéresser au développement personnel, à la
spiritualité, il faut être en souffrance intérieure et c’est ce qui permet de
développer l’amour en soi, de restaurer la relation à soi et aux autres.
Le
reconnaitre permet de ne pas se croire sauveur, d’équilibrer les énergies en
soi…
Puis ceux qui ne cherchent pas et bien c’est tout simplement que leur vie
les satisfait, personne n’a tort ou raison, chacun vit sa vie selon ses
aspirations, naturellement, et c’est très bien comme ça.
« Merci
Terre mère, à la cellule souche-mère, pour ce sentiment d’être à ma place, au
bon endroit, au bon moment ; en mon cœur, en mon corps, en mes corps.
Merci à la conscience d’éclairer mon mental afin qu’il comprenne ce que ‘nous’
sommes et pour la joie qui nait de l’acceptation.
Merci à mon âme de me guider dans la joie,
l’amour inconditionnel pour tout ce que je suis, la spontanéité, l’authenticité
et la simplicité d’ÊTRE.
Merci à mes corps de rester unis dans l’amour me
donnant ce sentiment d’être entière, complète, intègre, puissante en dedans !
Merci à la vie des me traverser, de me porter et au fait de la percevoir dans
toute sa beauté, sa bienveillance, malgré tout ou peut-être grâce à tout ! »
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci