C’est marrant de constater qu’à chaque fois que je pense à
demander à rencontrer ma présence divine pendant mon sommeil, je dors d’une
traite et moins longtemps. Je ressens la présence de l’invisible, de forces qui
s’apaisent en moi. Hier, une image m’est venue qui illustrait la période que
nous vivons ; un genre de pendule se balançait et finissait par se
stabiliser. J’y ai vu le fait d’être balloté entre deux extrêmes, de se sentir
parfois en communion avec le divin puis juste après d’avoir l’impression de
plonger dans l’obscurité la plus profonde.
J’ai le sentiment que ces mouvements
entre l’ombre et la lumière, la densité et la légèreté me préparent à la
stabilisation émotionnelle. Bien que la vie soit toujours en mouvement, il semble qu’il y
ait dans cet apprentissage, comme une forme de sécurité qui s’installe. Un
genre de fluidité, de souplesse s’acquiert dans cet exercice qui consiste à visiter
les différents points de vue des corps subtils. Le désir d’unifier la vision,
de voir avec les yeux du cœur en lâchant le concept de dualité, permet de se
situer au point zéro et de se maintenir dans cet espace qui facilite la
communion avec le divin et la rend manifeste.
Il me faut être vigilante pour ne pas laisser l’auto-critique
rabaisser mon taux vibratoire. J’évite de lire des messages spirituels pour
rester ancrée dans ma propre réalité et continuer de me fier uniquement à mon
ressenti.
Le chaos extérieur oblige à se centrer continuellement et c’est
certainement une préparation à trouver sa propre stabilité. Envisager le monde
comme un miroir réfléchissant ses propres ombres, incohérences et lutte internes,
permet de ne pas se laisser happer par la peur manifestée par les humains.
Savoir se dissocier de l‘inconscient collectif en observant ses ombres avec
détachement, n’assèche pas le cœur mais ça permet de trouver l’équilibre entre
l’intérieur et l’extérieur. Comme l’ombre est embrassée par la conscience, les
limites de l’espace vital sont constituées par l’amour vrai de soi.
Il y a tellement d’infos contradictoires à propos d’un même
sujet que ça incite à venir en soi pour trouver la paix et sonder son corps
physique afin de détecter les tensions qui résultent de ces conflits, qui en
sont le reflet. On dirait que l’incertitude à propos de l’avenir nous pousse à
habiter le moment présent et à lâcher la notion de temps linéaire.
Se libérer
du passé s’effectue par le fait de vivre dans le moment présent en focalisant
sa conscience sur le maintenant, sur le corps physique. De cette façon, comme
il devient un refuge pour le mental puisque tout s’apaise lorsqu’on se centre
en son cœur, habiter son corps physique devient sécurisant, c'est une force.
J’ai demandé à mon âme de ramener dans le présent, toutes
les qualités acquises dans le passé puis je me suis dit que c’était une façon
de régresser puisque ce que je suis maintenant contient déjà ces potentiels. S’il
fallait appeler à l’aide des parts de soi plus éclairées, elles se situeraient
plutôt dans l’avenir. Les dons et talents du passé sont reliés aux croyances de
l’époque et ne sont donc pas adaptés au présent. Puis l’idée de relier le tout,
de rassembler tous mes potentiels, me semble la meilleure façon de trouver l’harmonie
tout en délaissant cette notion de temps linéaire.
On peut constater que c’est une vision faussée ou rétrécie
puisqu’il est aisé de se balader dans les couloirs du temps, de visiter le
passé mentalement et de ressentir physiquement les émotions qui y sont associées.
Non seulement en inondant ces scènes d’amour, on réécrit l’histoire mais en
plus ces voyages démontrent notre capacité à transcender l’espace temps. Cette
aptitude à réactualiser le passé en le revivant et en apportant une nouvelle
réponse/fréquence simplement en ne refoulant pas ce qui vient, permet de s’en détacher. Ne
plus fuir mentalement mais diriger sa pensée, focaliser son attention sur le
présent, sur son cœur demande du courage puisque c’est exactement la réaction
inverse qu’on a mise en place par le passé.
J’ai beaucoup de mal à me concentrer ce matin ! J’ai
ressenti les signes habituels de connexion à l’âme mais je n’arrive pas à garder
le fil de mon raisonnement. Les vertiges sont aussi nombreux tout comme la
sensation de flottement et c’est la raison pour laquelle j’ai publié le message
de Sélacia. Je me retrouve totalement dans sa description des symptômes. J’entre
dans Facebook par la page de TransLight et lis les messages selon l’envie, l’inspiration.
En général, je lis les grandes lignes mais la plupart du temps, je ne fais que
passer. De cette façon je libère l’attachement aux réponses extérieures ce qui
augmente la confiance en ma propre guidance.
La sensation de vide revient mais cette fois-ci, comme c’est
tout à fait logique pour le mental d’avoir cette impression puisque les déblocages
énergétiques libèrent de l’espace, je ne m’inquiète plus du tout. J’ai tendance
à penser que quelque chose de nouveau va pouvoir se manifester, que je vais
intégrer une nouvelle fréquence vibratoire, que la conscience va s'élargir. Je n’en
fais pas non plus une certitude ni une projection mais déjà, je ne nourris pas la peur.
Le réflexe habituel c’est de vouloir remplir le
vide avec des produits, de la nourriture et c’est cela que je veux observer pour pouvoir le libérer par l’accueil
des émotions que ça génère automatiquement. Chaque fois que j’allume une clope
que je me jette sur le sucre, je tente inconsciemment de remplir cet espace. Maintenant,
je sais que ce comportement est issu de la peur et de l’ignorance mais le geste
persiste malgré tout. Je ne veux pas tomber dans le piège du jugement mais
juste essayer de lâcher peu à peu ces énergies qui me maintiennent dans l’automatisme.
Puis le décalage entre la volonté de se changer, issue de
la compréhension de la nécessité de libérer les masques et la réalité des faits
peut être la cause de la sensation de vertige. Bon, je crois que j’ai besoin d’air !
Je m’abandonne à la lumière divine. De gros nuages gris commencent à se former
dans mon écran mental et plutôt que de les laisser envahir mon ciel et cacher
la lumière, je vais accueillir cette ombre et focaliser mes pensées sur mon cœur.
Accepter ce qui est, demande une certaine immobilité, le temps d’accueillir l’émotion
et si l’élan à agir ne revient pas c’est que le processus a été un peu bâclé.
Une petite visite à vélo de mes amis le chêne et la rivière
m‘a ragaillardie. J’ai trainé une douleur au pied pendant pas mal de temps et c’est
comme si j’avais gardé la croyance que je suis limitée physiquement alors que
la souffrance a disparu. J’ai cueillies les framboises du jour au jardin que j’ai
troquées contre des tomates et du pâté maison. Mon voisin de jardin est un
gourmet qui adore cuisiner et partager. Je peux voir comment les énergies de la
source l’ont transformé alors même qu’il n’a aucune idée de ce qu’est l’ascension.
Parfois, j’aimerais ne rien savoir du tout, arrêter de
spéculer, de nourrir des croyances qui sont toujours illusoires. Une croyance
est toujours construite sur une peur, un besoin ou un manque, elle est une fausse
réponse aux questions existentielles. Malgré que je sache qui je suis, je continue
d’avoir les mêmes réponses alors qu’il n’y a plus de question existentielle !
Je commence à peine à oser regarder en face le sentiment d’échec
de la séparation et à accueillir les regrets, le sentiment de perte, les
douleurs au cœur…Je dois veiller à ne pas retomber dans le jugement chaque fois
que je constate ma façon de fuir les émotions qui viennent en même temps que
les souvenirs.
J’ai ressorti les vidéos de Jacques martel, pour couper les attachements inconscients avec mon ami afin d’y voir plus clair parce que jusqu’à
maintenant, j’ai plutôt focalisé mon attention sur les raisons qui m’ont
poussées à partir et mis de côté les sentiments.
"Les petits bonshommes allumettes" - Partie1 par
Jacques Martel
Partie 2 :
Je laisse le lien du site de Jacques Martel
pour ceux qui seraient intéressés par ses livres ou pour avoir des infos
supplémentaires.
J’en ai fait des découpages ! Du coup, ça m’a
soulagée de focaliser le mental sur quelque chose de précis parce que depuis ce
matin, il partait dans tous les sens. Même si les émotions liées aux personnes
où aux situations n’ont pas réussi à sortir, j’ai pu voir à quel moment je me
fermais. C’est une première étape qui va demander d’autres mises en situation
de ce genre pour que ça sorte.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci