mercredi 27 mai 2015

« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott --- Règle N°2






"Acceptons les leçons qui se présentent"

Nous sommes inscrits à l’école de la vie. C’est un emploi à temps plein. 
Chaque jour, l’occasion nous est donnée d’apprendre une leçon. 
Qu’elle nous plaise ou non, elle est inscrite au programme.

Que faisons-nous ici-bas ? Quel est notre objectif ? 
Les êtres humains s’interrogent depuis la nuit des temps sur le sens de la vie. 
Ce que nous avons tendance à oublier, toutefois, c’est que la réponse à cette question n’est pas forcément la même pour tous. A chacun sa vérité.

Chaque individu suit un chemin qui lui est propre, pour atteindre des objectifs différents. Chacun de nous est confronté à un certain nombre de leçons qui sont autant d’étapes obligées sur la voie de la sagesse. 
Ces leçons sont de nature différente selon les individus, mais elles constituent une clé indispensable pour qui veut découvrir le sens de sa vie et marcher dans la bonne direction.

Une fois assimilées les leçons de base que vous a enseignées votre propre corps, vous êtes prêt à affronter un professeur plus redoutable encore : le monde extérieur. 

Toute circonstance est une occasion supplémentaire d’apprendre. 


Si vous souffrez, vous apprenez une leçon. 
Si vous éprouvez de la joie, vous en apprenez une autre. 
Chaque acte, chaque évènement, vous enseignent quelque chose de nouveau. 
Il n’y a aucun moyen d’échapper à cette évidence.
Vous êtes et vous serez confronté à des leçons tout à fait personnelles. 

Soyez assurés que les autres aussi auront à affronter des épreuves que vous ne connaîtrez jamais. Peut-être ne comprenez-vous pas pourquoi vous avez la chance d’avoir trouvé le partenaire idéal, alors que vos amis se déchirent en vaines querelles et finissent par se quitter ou par divorcer, ni pourquoi vous vous débattez dans les difficultés financières alors que vos amis n’ont qu’à ouvrir leur portefeuille pour résoudre leurs problèmes. 

Une chose est sûre : un jour ou l’autre, la leçon dont vous avez besoin pour progresser se présentera. 
A ce moment-là, il vous appartiendra d’accepter ou non de l’apprendre.

L’objectif de la règle n°2 est d’identifier ce qui constitue votre cheminement personnel et de savoir accepter les leçons dont vous avez spécifiquement besoin. 

C’est l’une des plus difficiles à suivre, car c’est une démarche solitaire : il se peut que votre route soit radicalement différente de celle des autres. 
Ne cédez pas à la tentation de comparer votre destin à celui de votre entourage. 
N’oubliez pas que les leçons qui vous attendent sont toujours adaptées à vos besoins et que vous êtes capables de faire face. C’est le seul moyen d’avancer.

Si vous êtes en mesure de relever ce défi, vous comprendrez la raison de votre présence sur Terre.
Vous cesserez d’être une victime des circonstances ou du destin, et vous donnerez libre cours à la force qui est en vous, pour maîtriser votre destin. 

En cherchant à vivre l’existence pour laquelle vous êtes fait, vous verrez s’épanouir des dons inattendus, que vous auriez pu ignorer jusqu’au bout. 

Le processus n’est pas simple, mais les résultats valent très largement les efforts que vous consacrerez à cette entreprise.

Au fil de cette quête, vous allez affronter les leçons de l’écoute, du choix, de la justice et de la grâce
Soyez attentif à chacune des leçons, qui vous aideront à révéler votre véritable personnalité.






L’écoute*
« En considérant l’expérience sous un certain angle, on s’aperçoit qu’elle ouvre la voie vers le domaine de l’âme. »

La faculté d’écoute implique que vous soyez réceptif. 
La vie vous présentera d’innombrables leçons qui ne vous seront d’aucune utilité sans une certaine ouverture d’esprit. 
Il est indispensable que vous changiez votre façon de voir les choses et que vous considériez les leçons les plus cruelles comme des enseignements utiles, comme des échelons qui vous permettrons de monter plus haut.

Le choix
« Je ferai à la face du monde ce qui réjouit mon âme et ce que décide mon cœur. »
Ralph Waldo Emerson

Le libre arbitre implique une bonne connaissance de ses désirs, suivie d’un comportement propre à les satisfaire. 
A chaque instant, vous choisissez de suivre la voie qui est la vôtre, ou de vous en écarter. La neutralité n’existe pas. 
Le plus petit geste a un sens, il vous permet d’avancer ou de régresser, que vous en soyez conscient ou non. Les actes sincères – comme de consacrer du temps à un ami très cher – vous rapprochent du but, alors que les actes forcés – s’imposer la compagnie de personnes dont vous vous souciez comme d’une guigne, sous le prétexte fallacieux que vous y êtes socialement obligé – vous en éloignent. 
Aucun comportement n’est innocent.
Bien qu’on les utilise dans des contextes analogues, le choix et la décision sont deux choses très différentes. 
C’est votre esprit qui prend les décisions et c’est votre cœur qui fait des choix.

La justice
«J’ai pleuré parce que je n’avais pas de chaussures, jusqu’à ce que je rencontre un homme qui n’avait pas de pieds. »
Anonyme
Notre sens de la justice répond à un besoin d’équité – la certitude que tout le monde a les mêmes droits et les mêmes opportunités. Mais la vie n’est pas juste. Il se peut que votre chemin soit plus difficile que celui de votre voisin, indépendamment de vos mérites respectifs. 
Les circonstances de la vie sont différentes pour chacun, et chacun y fait face de façon différente. Pour avancer dans la bonne direction et accéder à la sérénité, il importe que vous débarrassiez votre esprit de cette phrase : « Ce n’est pas juste. » 
Si vous vous focalisez sur ce sentiment d’injustice, vous aurez tendance à comparer votre parcours avec celui des autres, alors que la réussite consiste à atteindre ses propres objectifs. En entretenant de l’amertume et du ressentiment, vous n’assimilerez pas les leçons qui vous sont destinées.

La grâce
« On nourrit son âme lorsque l’on suit son destin. »
Harold Kushner

C’est une vertu difficile à définir, mais que l’on reconnaît aisément. Ceux qui possèdent la grâce semblent marcher à quelques centimètres au-dessus du sol. Ils donnent l’impression de rayonner de l’intérieur.
Vivre en état de grâce suppose que l’on soit en parfait accord avec sa véritable nature spirituelle, comme soutenu par un pouvoir supérieur. 

La grâce survient lorsque nous sommes capables de transcender notre ego et de parvenir à une vérité plus profonde ; lorsque nous réussissons à passer d’un monde centré sur notre petite personne à la compréhension d’une vision plus large ; lorsque nous sommes en mesure de comprendre et d’accepter que l’univers ne cesse de créer des situations susceptibles de nous rapprocher de la vérité, et que chaque chose, dans une optique supérieure, participe d’un plan d’ensemble.

Source: “Si la vie est un jeu, en voici les règles”, Chérie Carter-Scott, Éditions Michel Lafon
Lu sur : http://stopmensonges.com

Règle N°1, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://lydiouze.blogspot.fr/2015/05/si-la-vie-est-un-jeu-en-voici-les.html#more




*Le plus difficile selon moi, c’est d’être réceptif, à l’écoute, parce que le mental a tendance à vouloir trouver des réponses rapidement et comme il est très limité dans sa logique, sa façon de voir, il aura recours à la comparaison qui mène systématiquement au sentiment d’injustice. 

En se disant, "pour le moment, je ne vois pas pourquoi ceci ou cela, mais je sais qu’il y a un sens profond et que c’est pour mon plus grand bien", ça calme le mental et on est alors en position d’ouverture, prêt à entendre, sans urgence, sans attente. On apprend ici la Confiance, la confiance en la vie, l'univers et surtout en soi, son intuition, son cœur, son ressenti et aussi son mental. 

Parce que même si la pensée permet la compréhension, celle des leçons de vie ne trouve pas son origine dans le mental, c'est le cœur qui impulse l'image-concept qui ne laisse aucun doute mais ne passe pas forcément par des mots. la réponse juste est perçue par l'ensemble des corps, simultanément.

Écouter, c’est se fier à son intuition, son ressenti, son élan, ça demande de se faire confiance mais quand on "connait" son âme, qu’on parle avec ses corps, quand on abandonne l’autocritique, l’auto-jugement systématique, on sort de l’état de victime impuissante et la perspective s’élargit considérablement. 

Pour entendre la voix de son âme, il faut laisser le mental émotionnel "vider son sac"; exprimer ses peurs, ses pensées basées sur le sentiment d'injustice... et les accueillir en son cœur, de façon à ce que les énergies soient apaisées et ne viennent pas troubler l'entendement, brouiller l'écoute, dramatiser... 
La confiance et la patience sont nécessaires, elles permettent de lâcher prise, de cesser les questionnements inutiles. La confiance en soi permet de faire confiance à l'autre et ça rend les relations autrement plus épanouissantes!

Il faut parfois des années pour comprendre une « leçon ». Là, ce qui me rassure, c’est de me dire que la vie est éternelle, ça libère la pression qu’exerce le mental.
Puis pour ne pas anticiper en se disant par exemple, "qu'est-ce qui va me tomber sur le coin du nez ?" parce que lorsqu'on sait ça, on a tendance à craindre de souffrir, de devoir passer par des moments difficiles pour avancer. 

Le mieux, c'est d'apprendre à vivre dans le moment présent, à être présent à son corps physique, son ressenti, attentif aux signes, à l'écoute de ses pensées, de ses émotions, afin de détecter les troubles, de maintenir sa fréquence sur les sensations de paix, d'amplifier la confiance en soi, de développer sa capacité d'écoute et d'être de plus en plus conscient et Libre. 

Cette attention portée sur l'intérieur de l'être permet de se connaitre intimement, de comprendre comment notre être divin communique avec notre personnalité au travers de nos corps subtils, des idées, des émotions qui nous révèlent lorsque nous sommes dans la peur, l'attente, hors de notre centre cœur, mais aussi au travers des symptômes physiques, des sensations, du ressenti, de l'intuition. 
On saura détecter les stratégies de survie de l'ego, les moments où nous portons un masque...
Tout ceci nous évite d'avoir à souffrir et nous apprend à maintenir un taux vibratoire élevé, à être sur les fréquences de la source, la paix, la joie subtile, la confiance, l'unité et l'harmonie. 
C'est une forme d'apprentissage douce qui nous permet de reconnaitre le divin intérieur et de connaitre la grâce tout autant que nos besoins véritables, notre raison d'être afin de réaliser notre plus beau potentiel.


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