mercredi 27 mai 2015

« Accueillir l’amour en soi » & vidéo du « travail » de Byron Katie






Ce matin, tout est beaucoup plus clair et ça m’apparait même comme une chose tellement évidente, naturelle, que je me dis que je me complique la vie depuis l’enfance ! 
Comme tout a été vécu dans la peur, la vision a été totalement faussée depuis le début. Entre les croyances des parents, celles de la société, la réalité apparente et ma propre vérité, il y avait tellement d’écart que je me suis toujours sentie à côté de la plaque, inadaptée. 
Je porte en moi l’énergie de la liberté et la société tout comme la façon de vivre de mes parents me renvoyaient des croyances de souffrance obligatoire, de sens du devoir, de besoin de contrôle, de faire des sacrifices, de "gagner" sa vie comme si le fait d’en chier était ce qui donnait de la valeur a un être.  
Toute ma vie d'adulte, je me suis enfermée dans mes différences et me suis carapacée afin d’être comme les autres, de contrôler mes émotions, de ne pas faire de vague, enfin le moins possible, de façon à ne pas me retrouver en hôpital psychiatrique, exclue, bannie de la société.
La rencontre avec le divin m’a ouvert un chemin de guérison, de pacification intérieure où je pouvais avancer selon mes valeurs propres, celles de l’amour et de la lumière, de la fraternité, de la connaissance, qui offraient des réponses à mes questions existentielles et me permettaient de mettre des mots sur mon intuition.
Le besoin d’authenticité et de liberté m’ont fait quitter l’église de la même façon qu’à l’adolescence, ces valeurs essentielles m’avaient fait quitter le foyer parental prématurément.
L’accès à Internent et la création de ce blog m’ont permis d’exprimer ma nature spirituelle et d’amplifier ma foi en l’autoguérison par les connaissances psychologiques, émotionnelles et énergétiques de l’être humain, appliquées dans la relation à soi. 
Les lectures spirituelles, la connaissance des lois universelles, de la puissance des pensées émotions, des énergies m’ont aidé à faire le tri dans mes croyances, au niveau mental. 
Les connaissances humaines au niveau psychologique et la spiritualité, l’intuition se reliaient.

 Le divin n’était plus à l’extérieur, en la personne du Christ mais à l’intérieur, au niveau énergétique et surtout au travers du ressenti, de la connexion à l’âme. 
Je découvrais le pouvoir de la pensée, de l’émotion et le validais par l’expérience, en utilisant le contraste entre le choix de vivre soit dans la peur, soit dans l’amour, de focaliser mon attention sur l’une ou l’autre, de choisir la fréquence sur laquelle je voulais être, depuis laquelle je voulais percevoir la réalité. 
Et j’ai pu constater l’effet de ce choix par mon état d’être et mon quotidien qui s’amélioraient considérablement. 

Le mental, le monde des pensées, les croyances s’adaptaient à la vision, l’énergie du cœur mais l’inconscient continuait de manifester des croyances profondément ancrées, relatives à l’amour de soi, aux blessures de l’âme, exprimées par l’enfant intérieur que je continuais de réprimer par l’utilisation de produits anesthésiant les émotions. 
Cependant, le mental était déjà bien nettoyé et les pensées de peurs beaucoup moins fréquentes.

Puis l’amour inconditionnel de soi, le fait de prendre soin de l’enfant intérieur, de détecter les croyances inconscientes et de libérer la charge émotionnelle coincée, ont favorisé un état de paix relativement constant. 
L’envie de briser la carapace a augmenté à mesure que la peur perdait de son intensité mais elle demeurait encore inscrite au niveau émotionnel et inconscient. 

Le contact avec l’âme, le dialogue interne avec les personnages m’ont amené à reconsidérer la notion de bien et de mal puis l’accueil des émotions m’ont définitivement convaincue de la nécessité de lâcher ce point de vue et de vivre selon le cœur, de voir les choses de façon objective, neutre, au-delà de la dualité. 

L’acceptation de ce qui se manifeste en soi, le fait de laisser l’enfant intérieur exprimer ce qui était enfoui à libéré le corps émotionnel et désactivé l’inconscient peu à peu.

Le contact avec l’enfant intérieur a révélé simultanément la présence de l’âme, le dialogue avec elle puisqu’elle est l’énergie qui s’incarne en ayant des désirs spécifiques et sa fréquence est similaire à celle de l’enfant qui demeure en chacun. 

Tout ceci m’a amené à prendre confiance en moi à vivre en alignement avec mes aspirations profondes, mes connaissances à propos de l’humain divin et ma personnalité.
Tant que je privilégiais un aspect de moi-même, que ce soit le mental, l’intellect et ses connaissances, le spirituel et ses aspirations à manifester l’amour et la lumière, m’identifiant à l’un ou l’autre, je restais enfermée dans la psyché, le mental, l’esprit, l’imaginaire et ne trouvais pas comment vivre selon ma nature véritable, au contact des autres humains.

Tout ce que j’avais partagé avec les autres, c’était soit l’intimité d’une vie de couple basée sur les sentiments et l’attachement par la relation sexuelle, soit des délires autour de produits psychotropes où on critiquait et refaisait le monde en étant encore plus frustrés lors de la redescente, soit par le biais du blog, autour de la foi en l’humain divin et ses dimensions éthérées, énergétiques.

Le monde du travail basé sur la compétition, la notion de la rentabilité, de productivité au mépris du respect de la personne ne me correspondait pas alors j’allais de postes en postes jusqu’à l’épuisement, sans jamais trouver ma place.
J’ai essayé de travailler à mon compte mais j’étais prisonnière de mon mental, de ses croyances, des peurs inconscientes et trop dépendantes des drogues pour assumer les triples casquettes que porte un entrepreneur.

Mes croyances à propos du travail basées sur ce que je voyais et jugeais injuste en faussait le véritable sens.
Il a fallu que je vive le problème de santé localisé dans la région du chakra sacré, (le chakra de la créativité, entre autres), l’entretien d’embauche foiré et les frustrations causées par le rejet de ma candidature, pour connaitre enfin mes aspirations réelles, ma vision intime à propos du travail et concilier ma foi, ma personnalité, tous mes corps, à ce sujet.

Les penses émotions soulevées par le rejet, hier, ont permis de reconnaitre les croyances erronées qui m’avaient fait saboter l’entretien d’embauche et m’empêchaient de trouver mon indépendance financière. 
J’ai pu voir quelles étaient les pensées émotions qui travaillaient en coulisse et les libérer en acceptant de les voir en face, de vivre ces pensées émotions et de les laisser sortir sans les juger. 
Ce que je craignais le plus, c’était d’entendre la phrase que ma mère me disait souvent lorsque j’étais enfant (tu es fainéante) et qui est le reflet de mon propre jugement intérieur, celui de l'inconscient et des croyances adoptées dans l’enfance, justement puisque ceci venait de ma mère qui représentait à l’époque ma seule référence, donc ce qu’elle disait devait être vrai. 

On porte des croyances à propos de soi-même qui nous ont été inculquées par l’extérieur et on construit sa personnalité sur cela. Enfin ça reste gravé dans l’inconscient comme une vérité, un mécanisme, une façon d’être, un comportement réflexe, automatique. 

L’inconscient et la conscience d’aujourd’hui ne portaient pas les mêmes messages et la création délibérée ne pouvait pas aboutir. Les croyances inscrites dans l’inconscient se heurtaient à ma façon de voir les choses maintenant et à ma nature essentielle.

Tant que ce conflit demeurait, il ne pouvait pas y avoir de solution. 
Les croyances mentales adoptées dans l’enfance devaient rencontrer celle de l’adulte, celle de l’âme afin que le comportement ne soit plus dirigé par l’inconscient, par les vieilles croyances. Et ça se réalise par l'acceptation des émotions suscitées par ces croyances, amenées au cœur, offertes à la source en soi.






Finalement, ce matin, les réponses sont apparues clairement alors que je coupais des roseaux pour le jardin, pendant ma balade matinale. Puis ça s’est précisé par des prises de conscience quand je "travaillais" au jardin. J’utilise volontairement ce mot parce que je considère cette activité dans le sens noble du terme ; l’échange, la relation à la terre, la communion, l’apprentissage au travers de l’observation, par l’expérimentation, dans la liberté et la joie d’être en mouvement, dans l’action, ancrée, centrée et connectée avec le vivant.  

Il me fallait trouver un sens sacré au travail, une raison autre que le simple gagne pain, pour pouvoir y aller chaque matin avec un enthousiasme renouvelé plutôt qu’à reculons. L’échange, la relation à l’autre, au travers d’une activité qui participe au bien être collectif, en apportant son propre point de vue, ses différences, son unicité, dans un travail d’équipe. Voilà qui prends un tout autre sens! 

L’humain par son aspect divin, a besoin de communion, de partage et d’échange.
L’âme, par nature, est en communion avec la source et lorsqu’elle s’incarne, elle veut être en relation avec les autres, avec le vivant, avec la terre, la matière, elle veut contribuer au bien être, participer à l’évolution de l’humanité, et par-dessus tout, elle veut expérimenter la matière, les sensations, pouvoir manifester son essence au travers d’un corps physique connaitre la communion entre le corps l’esprit et les multiples dimensions qu’incarne un être humain sur la planète. 
Dans l’astral elle est pur esprit et envisage les choses de façon mentale, énergétique, elle créé son décor selon ses pensées mais n’en a pas la perception tactile. 
C’est un peu comme la différence entre un dessin et un objet. 
On peut dessiner une voiture mais on ne connaitra pas l’effet que ça fait de conduire, on en a juste l’image. Pareil pour le corps, la forme, l’énergie, sont là perceptibles, visibles, mais pas aussi profondes, même si la pensée est puissante.

En laissant les pensées émotions s’exprimer librement, hier, j’ai pu voir les croyances qui continuaient d’agir en coulisse. La phrase prononcée dans l’enfance et qui faisait écho aux croyances que j’avais adoptées comme vraies à l’époque a été ramenée à la réalité, au présent et ça donne, le jugement intérieur, ce qu’une part de moi pense.
J’ai donc interrogée cette croyance selon la méthode de travail de Byron Katie :
« Je vis aux crochets de la société »
Elle précise qu’il faut répondre par « oui » ou par « non » de façon à ne pas argumenter, se justifier parce que sinon, c’est le mental qui tente de résoudre la question et ça n’est pas le but.Le but c'est de comprendre depuis le cœur, l'amour en soi.
« Est-ce vrai ? » Oui
« Pouvez-vous être sûr que c’est absolument vrai ? » Non
« Comment réagissez-vous lorsque vous croyez cette pensée ? » Je me sens minable, illégitime, nulle, coupable, inadaptée, parasite, incapable …
« Qui seriez-vous sans cette pensée ? » Libre, heureuse, épanouie, détendue, amoureuse de moi-même, de la vie, désireuse d'offrir, de partager mes talents.
Puis j’ai pleuré en pensant que ce qui me faisait le plus de peine c’est la contradiction, entre mon désir puissant de contribuer, de participer à la société et mon incapacité à trouver comment y parvenir.

Puis ensuite, on passe au retournement de la question, on l’inverse, ce qui donne :
« Je contribue à la société, à ma façon » Et on laisse les réponses venir. Il m'a fallu 24 heures pour entendre des phrases, des mots clefs et en déduire ce qui suit. 
J'ai essayé d'en faire un tout cohérent bien que ce soit venu par prises de consciences successives et ponctuelles, dans l'action.

Je ne suis pas certaine de bien comprendre le processus (je ferais un papier à ce sujet) mais ce que je sais, c’est que ces questions on éveillé des souvenirs et m'ont permises de me relier à l'enfant intérieur et de repérer quand, comment, j'avais intégrées certaines croyances. 
Ma mère me disait de temps en temps, que j’étais fainéante parce que je passais le balai d’une façon trop lente à son goût.
Cette simple phrase a induit toutes sortes de croyances qui ont modelé mon comportement tout au long de ma vie d'adulte et ont créé des blocages.
La première assassine ; la dévalorisation, le sentiment d’illégitimité, le rejet de la différence, l’incompréhension, le sentiment d’injustice. 

A cette époque, je vivais enfermée dans mon mental, mes pensées. 
Mon corps physique m’exposait au danger, aux agressions de mon père et comme il ne recevait pas d’affection de la part de ma mère mais plutôt des critiques alors je le haïssais. Par contre, elle admirait et valorisait mes résultats scolaires puisque j’avais deux années d’avance. 
Tout ceci m’a amené naturellement à m’identifier à mon mental, mon intellect, au mépris de mon corps physique. 
Les croyances étaient établies depuis cette époque et elles ont continué de modeler mon comportement, le rejet du corps physique, l’attrait pour tout ce qui est intellectuel, mais aussi spirituel. 
Je ne suis pas en train de dire que c’est de sa faute mais bien plus que j’ai cru en ses paroles et les ai inscrites dans mon inconscient comme des vérités.
C’est aussi parce que j’ai pu regarder l’enfant que j’étais avec compassion que j’ai été prête à revisiter ce passé, à entendre et accueillir ses pensées émotions maintenant, sans les rejeter.
Sans m’y identifier non plus mais en ayant de l’amour et de la tendresse pour cette part de moi coincée dans cette espace temps, au niveau de l’inconscient. Puis pour le critique intérieur qui faussait ma vision à propos du travail.







A l’adolescence, lorsque je suis tombée amoureuse d’un homme de 20 ans mon ainé, j’ai été stupéfaite de constater que j’étais capable de fabriquer des sacs en cuirs qui se vendaient comme des petits pains ! J’avais eu l’occasion de fumer des joints, de goûter des drogues mais je n’en étais pas encore dépendante. 
J’étais comblée parce que j'étais libre de vivre comme j’aimais, avec un homme que j’aimais, une sexualité épanouie, sans tabou, naturelle, je gagnais ma vie en faisant des choses que j’aimais ; concevoir des objets en cuir, les fabriquer et les vendre. J’aimais beaucoup les contacts humains à cette époque. 
J'ai découvert que le corps, par l'activité manuelle pouvait m'apporter des satisfactions et l'indépendance dans la joie. Je prenais la pilule parce qu’à seize ans, je n’avais pas envie d’être mère. Nous avions quitté Paris pour aller vivre à Toulouse, la ville rose…pas de hasard. L’histoire a tourné court parce qu’il y a eu un problème avec la police mais comme c’est arrivé alors que je visitais ma mère je n’ai jamais vraiment su le fin fond de l’histoire. Je ne me souviens pas non plus d'avoir souffert de la séparation puisque de toute façon je ne voulais pas fonder de famille et ne croyais pas vraiment au couple qui dure. C'est quelque chose qui ne m'a jamais vraiment attiré. 

Ce que je retiens de cette période, c’est que ma vie était comblée parce que je vivais dans l’échange, le partage, j’étais en relation avec d’autres humains. En connexion avec le vivant en moi, l’amour, même si je n’avais pas d’idée de dieu, je vivais dans l’amour, en accord avec mon âme; Naïve mais authentique, libre, amoureuse, indépendante financièrement. Puis il y a eu cette longue période de repli sur soi qui m’a permise de m’affirmer en tant qu’individu, sans m’attacher aux hommes avec qui j’ai partagé quelques années.

Avec du recul, je peux voir que chaque période m’a permis d’apprendre, de comprendre ce que je suis, par morceau, si on peut dire, selon une perspective différente, certainement selon le développement des chakras, l’intention du moment qui me permettait, d’appréhender la vie, d’étudier certaines dimensions de l’être.

Je peux voir que j’ai été guidée tout au long de ma vie, si je regarde depuis le cœur, chaque période a apporté des connaissances spécifiques que je suis en train de réunir maintenant, par ce désir d’unité, de paix et de réalisation intérieure manifestée vers l’extérieur, à nouveau dans la relation à l’autre mais cette foi-ci, en conscience et selon mes aspirations unifiées, celles du cœur, de l’âme, de l’esprit et de la personnalité. 

Je continue de les distinguer mais plus ça va et plus je me dis que c’est vraiment la perspective duelle qui donne cette vision. En même temps, savoir de quoi on est fait, connaitre les lois universelles, est indispensable à l’épanouissement de l’être, enfin selon mon désir profond, celui qui représente la quête de mon existence. 

Et ça n’est pas la fin mais un recommencement sur de nouvelles bases, dans la confiance en soi, en tous ses corps, en la vie et en l’autre. L’autre que je reconnais comme un aspect de ce que je suis, au-delà même de la notion de frère et sœurs. 
Mais pour le moment, c’est une intuition vérifiée par les jeux de miroirs et les rares expériences d’unité avec tout ce qui est, que j’ai vécues dans des circonstances particulières. 
Là aussi, c’est une question d’attention, d'intention, de conscience et d’amour. 
Ce n’est plus une quête puisque ma foi et mon vécu me le confirment. 
Et même si les pensées émotions sont fluctuantes, je sais que la paix constante est possible parce qu’elle ne dépend pas des circonstances extérieures.  Elle est en soi tout comme l'amour mais nous laissons des croyances injustes nous en voiler la présence.
L’alchimie émotionnelle en permet l’émergence, la reconnaissance par l’observation neutre et attentive. 
Maintenant que la confiance en tous mes corps est une réalité vécue, reste à l’expérimenter dans la relation aux autres, enfin avec ceux que je ne connais pas, sur le terrain. 
Mais là aussi, quand on se connait en profondeur, quand on a vérifié l’effet miroir, la notion d’étranger, d’autre, se dilue dans l’amour vrai de soi.

L’acceptation de ce qui est, de ce qui se manifeste en soi, favorise la confiance en soi et en l’autre et les comportements excessifs des autres ne sont plus si déstabilisants. 
C’est déjà immense de ne plus craindre « l’autre », de ne plus avoir besoin de sa présence ! C’est ce qui permet d’être véritablement en relation, de cœur à cœur, sans attentes, avec tout le monde, et plus seulement avec ceux qui sont en affinité avec ses préférences.



Je viens d'écouter à l'instant, cette vidéo du "travail" de Byron Katie et des larmes ont coulé. A chaque fois, je suis émue par sa façon de faire émerger l'amour en l'humain. Le sujet n'a rien à voir avec ce dont je parle mis c'est le procédé, la façon d'interroger les croyances depuis le cœur. Il n'y a pas de faux semblant, de flatterie, juste un retour au cœur, à la réalité...
« Elle n'arrive pas à s'en remettre ; Byron Katie »




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci